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samedi 29 juin 2013

Rosier 'Paul's Himalayan Musk', un géant à la floraison pleine de charme


Planté il y a environ 4 ans, ce très beau rosier liane a mis deux ou trois saisons pour s'installer et pour la première fois cette année sa floraison très généreuse parvient à faire enfin oublier la silhouette sans grâce du cornouiller sanguin sauvage dans lequel il grimpe. Ce rosier immense aux origines inconnues créé par George Paul en 1916 est reconnaissable à ses longues tiges souples abondamment pourvues d'un superbe feuillage aux folioles un peu molles et gaufrées comme celles des multiflores. Elles sont vert brillant parfois nuancées de poupre lorsqu'elles sont jeunes.



En juin,  il se couvre de bouquets de petites roses grâcieuses et joliment inclinées qui semblent dégringoler en cascades ou en pluie tant elles sont nombreuses. Ces charmantes rosettes possèdent trois ou quatre rangs de pétales un peu plissés entourant des étamines dorées. Leur couleur est toute en délicatesse, d'abord rose carné lorsqu'elles éclosent, elle sont ensuite d'une blancheur de neige. Leur parfum est léger. La floraison est non remontante mais dure une bonne partie du mois de juin.


Ce rosier très puissant qui peut faire 10m de haut et 3 à 4m de large pousse rapidement, il lui faut donc un support en conséquence. Il peut escalader un arbre, retomber d'un mur ou s'étaler sur les berges d'un plan d'eau. Il se débrouille seul, ne demande ni eau, ni engrais, ni même de taille ou de nettoyage, ce qui d'ailleurs est impossible étant donné sa sa taille et ses rameaux épineux.Je me demande parfois où il puise tant de force car la terre où il  prospère est pauvre et sèche et rien n'y pousse.


Il supporte parfaitement la sécheresse et la concurrence des racines des arbres. Il est certes rustique mais craint cependant le froid trop rigoureux. Au début, j'ai guidé ses branches dans la ramure du cornouiller et il  s'y accroche seul mais l'hiver dernier une de ses branches qui n'était plus maintenue par le feuillage du cornouiller est tombée après un coup de vent, je l'ai donc attachée. Tout jeune encore, il n'a pris complètement possession de son hôte.


Un rosier au développement extraordinaire mais qui habille avec élégance et raffinement ce qui est disgrâcieux.

 © Ma Planète Jardin, 06/2013

mercredi 26 juin 2013

'Sourire d'Orchidée', un rosier moderne raffiné et florifère


Malgré son jeune âge, ce rosier moderne créé par Paul Croix en 1985 possède déjà une belle notoriété et figure fréquemment aux côtés des roses anciennes dans les catalogues spécialisés. Il faut dire qu'il en a le charme et la grâce et qu'il est un des seuls hybrides modernes à être aussi romantique. Sa floraison légère et toujours très généreuse est la plus belle du moment dans mon jardin.




Sourire d'orchidée est un rosier très vigoureux d'1,80m de haut et de large qui s'il est palissé se transforme en grimpant de 3 à 4m. Son port est dressé mais souple et large ce qui lui enlève toute raideur. Son feuillage vernissé d'un beau vert pomme est fin mais bien fourni. Début juin des boutons rose saumon s'épanouissent en bouquets retombants de fleurs mi-doubles blanc nacré délicatement nuancées de reflets roses qui pâlissent avant de faner. De leur coeur jaillissent des étamines dorées qui ajoutent encore à l'élégance de l'arbuste.



Ses roses n'ont pas seulement la forme des fleurs d'églantier, elles en ont aussi le frais parfum, une fragrance très douce et cependant très prenante que j'aime énormément. Les roses de Sourire d'Orchidée tiennent vraiment longtemps, qu'il fasse chaud ou que le temps soit humide. Malgré le déluge de la semaine dernière, je n'ai pas eu à le nettoyer ni à le tuteurer, contrairement à Buff Beauty, Salet ou Felicia.

  
Ce rosier puissant a une croissance rapide, en deux ou trois ans il a pris des dimensions imposantes dans mon jardin. Il lui faut de la lumière et un sol assez riche pour bien fleurir. Il tolère aussi bien la chaleur de l'été que le froid rigoureux de l'hiver et résiste bien aux maladies. La taille se limite à la suppression des fleurs passées en saison et du vieux bois en fin d'hiver.  Je raccourcis les branches  qui poussent de manière désordonnée (parfois pendant sa période de végétation) pour lui conserver une silhouette harmonieuse. Sa floraison est vraiment rès remontante jusqu'aux gelées. Chez moi, il est l'un des rares rosiers bien fleuris au mois d'août. 




Un rosier  florifère qui fait merveille dans un jardin de roses, en massif ou en haie. Je le trouve pour ma part très beau associé à des nepetas Six Hills Giant.

© Ma Planète Jardin, 06/2013

lundi 24 juin 2013

Utilisation du paillis potager Botanic


Le temps frais et exagérément humide qui règne depuis si longtemps ne m'avait pas permis d'employer le paillis potager offert par Botanic pour expérimentation. A la faveur d'une belle et chaude journée comme on aimerait en avoir plus à cette saison, j'ai enfin pu pailler le pied de certaines plantes potagères qui aiment avoir les pieds au frais. J'ai choisi de l'utiliser pour pailler les courgettes qui aiment autant la fraîcheur que la chaleur et les choux romanesco, une culture que je trouve assez délicate et que je ne réussis pas tous les ans.

Ce matériau est très simple et et très agréable à utiliser, il est propre et sans odeur. J'ai essayé de l'épandre à touche-touche comme indiqué sur la boite sans pour autant arriver à une répartition homogène. J'ai étalé à peu près une poignée pour chaque chou, sans pailler les intervalles afin d'économiser le paillage et deux pour chacune des quatre courgettes.




Ensuite, j'ai arrosé copieusement (15 litres pour le rang de choux et 5 à 7 litres chaque courgette) à l'arrosoir muni d'une pomme et attendu environ une heure. La paille compressée se réhydrate assez lentement. Le résultat fut surprenant. En gonflant, les copeaux ont formé une couche régulière et épaisse de 3 ou 4 cm. Le paillage ressemble à de la sciure ou de la paille finement broyée (un matériau que j'adore pour le potager) et la couleur est attrayante.




Le paillage ne s'envole pas, ne s'enfonce pas, curieusement il n'est pas éparpillé par les merles qui dérangent mes autres paillis avec délectation. Il protège efficacement le sol qui ne se tasse pas et les mauvaises herbes ne poussent pas. Il a certes beaucoup diminué de volume suite aux violentes pluies que mon potager a subies mercredi mais couvre toujours le sol de manière satisfaisante.




Seul bémol: son prix élevé qui m'interdit de l'utiliser à grande échelle dans mon potager. C'est un produit convaincant et parfait pour qui cultive son potager en jardinières ou en carrés.

 © Ma Planète Jardin, 06/2013

vendredi 21 juin 2013

Des fleurs pour fêter l'été


Cela semble difficile à croire tant le temps est gris, frais et humide dans ma région mais aujourd'hui c'est le premier jour de l'été. Espérons qu'ils sera plus calme et plus clément que le printemps qui s'en est allé. Les pluies diluviennes de ces derniers jours ont couché beaucoup de plantes et fait pourrir une grande quantité de roses. Mercredi, un torrent s'est formé en limite ouest du jardin et certaines routes autour du village ont été coupées. Je n'avais jamais vu autant de pluie. Heureusement, il n'y a pas de dégâts et le jardin reste présentable et fleuri. Il m'a fallu pour ce faire relever, tuteurer et nettoyer beaucoup de rosiers.

La floraison de l'épiaire laineuse pourtant prometteuse n'a pas résisté au déluge, ni celle de l'alchémille. 


Certains rosiers assurent encore le spectacle.

Pierre de Ronsard



Les roses de Pink Cloud s'appuient sur un tuteur, sur les branches du jasmin d'hiver et les tiges défleuries des iris (planter serré a du bon!)



 Paul's  Scarlet  arrive enfin à habiller le portique du potager.


Pïnk Prosperity


Line Renaud offre des roses énormes.


 Christine Wright, un rosier ancien qui est toujours plus beau côté potager.


Entremêlé dans les branches de ce dernier un chévrefeuille dont j'ignore le nom exact embaume.



Prosperity et Ghislaine de Féligonde résistent très bien à la pluie.



 Celles de Salet peinent à éclore avec toute cette pluie.


 Buff Beauty dont je n'aurait cru qu'il s'étalerait autant va être palissé contre le chitalpa.


 Toby Tristam  qui part à l'assaut des érables et  Amercian Pillar commencent leur floraison.


Les derniers rosiers  installés me surprennent agréablement.

 Ballerina

Georges Dickson

Emera

Robin Hood

Bonica

Sally Holmes

Des vues du massif des quatre saisons.


Seules les clématites viticella acceptent de fleurir chez moi. Etoile Violette et Mme Julia Correvon ont décidé de se rapprocher, un duo inattendu.


Coté arbustes, la spirée Anthony Waterer, le seringat et le deutzia 'Pride of Rochester' se font remarquer.



Les oeillets de poète sont beaux cette année.



Toutes ces fleurs arrivent à faire oublier le ciel gris et la pluie grâce à laquelle les vaches qui paissent dans la prairie située en face du jardin ne manquent pas d'herbe.


© Ma Planète Jardin, 06/2013.