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mercredi 29 janvier 2014

Arbres et arbustes à écorce décorative


Pendant très longtemps j'ai été totalement indifférent aux couleurs et aux qualités ornementales de certaines écorces qui sont pourtant précieuses pour égayer et structurer l'espace du jardin en hiver. Il a fallu que j'adopte un eucalyptus gunnii dans un de mes jardins pour y devenir sensible. Son écorce brune s'exfolie en longues bandes quand l'arbre prend de l'âge. Le contraste avec le feuillage bleuté persistant est très beau.




J'ai ensuite considéré d'un oeil  neuf la corête du Japon qui est installée dans mon jardin tempéré depuis des années. J'aime toujours autant ses pompons jaunes au printemps mais a présent, j'apprécie aussi ses rameux lisses et filiformes d'un beau vert foncé. La silhouette de l'arbuste ne manque pas de charme en ce moment. Pour profiter pleinement de ce spectacle, j'ai éliminé il y a peu tous les rameaux secs et bruns.



Dans un genre plus grossier, j'aime aussi l'écorce brune et striée du mahonia Charity, un arbuste qui offie en prime une jolie floraison et possède un feuillage graphique qui reste impeccable en toute saison. Une taille sévère effectuée il y a  3 ans permet de garder un juste équilibre entre ces trois élements.
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Les bouleaux du jardin, qui étaient présents avant moi, arborent une écorce blanche qui maintenant me séduit. La présence de crevasses et de taches noires n'en altère pas la beauté. J'ai appris il y a peu que le bouleau de l'Himayala tolérait les sols maigres et calcaires, je pourrai donc en planter un ou deux. Son écorce très blanche qui s'exfolie en bandes brunes, rouges ou roses est superbe.


Il y a aussi la grande famille des cornouillers à écorce colorée. J'en ai planté quelques-uns l'an dernier et malgré leur jeune âge, ils commencent à se faire remarquer. Dans un massif placé à la mi-ombre, j'ai associé le cornouiller stolonifère flaviramea à bois jaune,  le cornouiller alba sibirica, rouge corail et au soleil j'ai placé  le cornouiller sanguin Midwinter Fire aux nuances orangées très flamboyantes, une sorte de cornouiller 'fluo'.



D'autres végétaux ont une écorce à l'aspect ou à la couleur remarqubles, notamment des érables  (griseum, conspicuum) ou le  prunus serrula pour ne citer qu'eux.

Tous sont des valeurs sûres pour assurer un décor hivernal d'une grande originalité.

© Ma Planète Jardin, 01/2014

dimanche 26 janvier 2014

Bouquet de tulipes hivernal


Symbole éclatant du printemps, la tulipe est avec la rose la fleur que je préfère. Je ne résiste pas à sa forme parfaite ni à ses couleurs vives ou pastel. Les tulipes font toujours merveille dans les massifs ou en bouquet. Les premières commencent à sortir de terre dans mon jardin mais il faudra encore de longues semaines avant de pouvoir profiter de leur riche floraison. 


Cette attente a été un peu adoucie hier par des amis qui ont eu la charmante attention d'apporter un beau bouquet de tulipes, sans le savoir ils ont fait mouche car je les aime en toute saison. Le bouquet comprend quinze fleurs d'un magnifique rouge cerise mis en valeur par un feuillage abondant et pimpant. Les fleurs, qui ne sont pas complètement épanouies, ont vraiment  beaucoup de charme et m'ont conquis immédiatement.


Ce qui a fini de me séduire fut d'apprendre d'où elles provenaient, non pas d'un pays lointain duquel elles auraient été acheminées par avion cargo mais du Grand Ouest où je réside aussi, plus précisément du beau département de la Sarthe. Je savais que les Pays de Loire étaient un centre important de production de fleurs coupées mais j'ignorais que le Bocage sarthois fût spécialisé dans la culture des tulipes. Je l'imaginais plutôt comme un pays de collines verdoyantes où des vaches paissent paisiblement. Cette proximité géographique, qui permet un temps de transport court, explique la très grande fraîcheur des fleurs, il s'agit presque d'un produit local.



Un grand merci aux horticulteurs sarthois qui nous permettent de profiter de ces belles fleurs en hiver.

© Ma Planète Jardin, 01/2014

jeudi 23 janvier 2014

Transplantations de janvier


En janvier et plus généralement en hiver l'activité est réduite au jardin mais c'est malgré tout une période importante puisqu'on peut alors planter ou transplanter en s'assurant des meilleures chances de reprise. La végétation est au repos, tout au moins pour les espèces caduques, la sève s'est retirée dans les racines et les végétaux en dormance ne subissent aucun stress lors de l'arrachage et de la transplantation, des opérations qu sont facilitées par les pluies hivernales qui rendent le sol meuble. Le temps étant particulièrement doux en ce moment, j'en ai profité pour transplanter des arbustes et des rosiers qui ne se plaisaient pas à leur ancien emplacement.


J' ai commencé par  un aronia arbutifolia Brillant agé de 9 ans qui devait être transplanté car il souffrait trop de la concurrence du cotoneaster laiteux. Il fleurissait bien chaque année mais n'arrivait pas à s'étoffer. A l'aide d'une fourche-bêche plantée à bonne distance des racines j'ai  soulevé l'arbuste pour le sortir de terre. Comme bien souvent dans ma terre légère, il fut impossible de garder une motte et j'ai extrait l'aronia racines nues mais intactes. J'ai recoupé les plus longues.



Pour lui comme pour tous les autres, j'ai creusé un trou assez profond, sans dépasser les 40cm, au-delà, la roche calcaire affleure, une terre maigre a ses contraintes. Pour compenser, j'ai augmenté la largeur dur trou. L'aronia fut positionné dans le trou, le collet placé au niveau du sol. Après avoir rebouché et tassé, j'ai arrosé copieusement pour que la terre adhère au racines. Il pourra désormais prendre ses aises aux côtés de l'amélanchier.


Ensuite est venu le tour d'un buddeia weyeriana Sungold et de quelques rosiers, notamment  Graham Thomas rapatrié dans le massif des quatre saisons, Yellow Romantica et Gold Cottage qui fleuriront la partie sud du jardin. Je n'ai pas ajouté d'amendement, de la terre argileuse a étré rapportée à cet endroit et elle est assez riche. Je ferai malgré tout dans quelques jours un  apport de compost mûr en surface pour permettre un bon démarrage au printemps.

Trou de plantation du Buddleia Sungold

Il faudra maintenant patienter un  peu avant de profiter des premières fleurs.

© Ma Planète Jardin, 01/2014

samedi 18 janvier 2014

Un jardin fleuri en hiver


La  très grande douceur qui règne dans ma région depuis près d'un mois a des conséquences sur la plupart des végétaux du jardin. Certains, qui devraient être au repos comme les rosiers commencent à bourgeonner, cela pourrait s'avérer fâcheux si une vague de grand foid survenait. Le même phénomène de réveil précoce se remarque sur quelques arbustes à floraison printanière et les bulbes. Les narcisses ont beaucoup d'avance, l'un d'entre eux est sur le point de fleurir.


Même s'il y a des exceptions, ces températures clémentes réussissent beaucoup aux plantes à floraison hivernale qui ne sont nullement affectées part les pluies torrentielles qui s'abattent sur le jardin depuis quelques jours, mieux les floraisons sont plus généreuses, très durables et je dois dire que j'apprécie beaucoup leur couleurs et leurs parfums surtout en cette saison assez morne.


Depuis sont installation en 2001, je n'ai jamais vu la viorne de Bodnant aussi fleurie en janvier. En deux ou trois jours, les bouquets de fleurs aux senteurs vanillées se sont ouverts puis ont grossi. Les branches sont à présent tout habillées de rose clair. Je n'ai profité qu'une seule fois d'un tel fleurissement et c'etait fin février. 



  Malheur si le gel intense arrive.


Le constat est le même pour le jasmin d'hiver, il croule sous les fleurs qui ont parfaitement résisté à la pluie.



Des vues d'ensemble du massif où le mahonia Charity  et le chimonanthe sont toujours toujours fleuris.



Dans la partie nord du jardin, les vedettes sont les bruyères de Darley et le skimmia, ils égaieront le massif des quatre saisons jusqu'en avril.



Ce mois de janvier peu ordinaire réserve de bien belles surprises.


© Ma Planète Jardin, 01/2014 

mardi 14 janvier 2014

Le mahonia Charity, un arbuste très mellifère


Depuis plusieurs semaines, je profite de la floraison généreuse du mahonia Charity qui s'est très bien remis d'une taille sévère effectuée il y a 2 ans. Ses grappes de fleurs jaune acidulé sont un régal pour l'oeil du jardinier qui ne se lasse pas de l'admirer. Leur parfum, qui rappelle vaguement le muguet, est de mon point de vue vraiment très discret, bien moins fort que celui du chimonanthe qui embaume à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Ses douces fragrances de miel se répandent un peu partout dans le jardin. Pourtant, ses fleurs sont boudées par les abeilles, peut-être parce qu'ells ont la curieuse habitude de s'épanouir à l'envers.

Chimonanthe, 01/2014

Les fleurs du mahonia, elles, font le bonheur des insectes butineurs qui sont très attirés par leur pollen. Dimanche dernier, le soleil brillait et l'air était doux, des conditions sans doute favorables à la sortie des  abeilles que je croyais endormies. En début d'après-midi, elles sont venues récolter le nectar des fleurs pendant quelques heures. Il y avait même un bourdon parmi elles.


Comme elles ne sont pas aggressives, j'ai pu les approcher de près mais malgré ma patience il ne fut guère aisé de les photographier en groupe. Il faut dire que ces insectes charmants et indispensables à la subsistance des hommes se chamaillent beaucoup. Celle qui occupe une fleur cherche à la garder pour elle seule et évince les rivales à tous les coups. Mon appareil photo a aussi certaines limites techniques, notamment en ce qui concerne la précision.


Ce mahonia, que je croyais bien connaître, n'en finit pas de me surprendre et je me félicite vraiment de l'avoir accueilli il y maintenant près de 15 ans.


© Ma Planète Jardin, 01/2014

samedi 11 janvier 2014

Dernier nettoyage hivernal


Toutes les vivaces  de mon jardin ont  été rabattues avant l'hiver, la plupart fin novembre car leur couleur brune ne me plaît guère, les dernières, notamment les alchémilles et les anémones du Japon, juste avant l'hiver car leur cycle végétatif se termine très tard. Une seule a échappé à ce nettoyage qui fait place nette dans les massifs car elle a conservé longtemps un feuillage fourni bien vert qui apportait une note de couleur bienvenue.

L'euphorbe petit-cyprès, qui n'a pas toujours bonne presse car c'est une plante fugueuse qui se propage très rapidement, surtout en sol léger, est restée belle jusqu'aux premiers jours de janvier. Soudain, les feuilles ont jauni et sont tombées ne laissant que des tiges brunes disgrâcieuses.

Avant la taille

J'ai toujours du mal à tailler ces tiges qui sont fines et molles, mon sécateur dont les lames sont trop larges ne convient pas, il déchiquette sans couper. Un petit sécateur de belle facture, qui ressemble à une épinette, m'a été offert par un proche à Noël avec un  autre plus grand; il m'a été d'un grand secours. Grâce à lui, je suis venu à bout de ce travail en quelques minutes. Il sera aussi très utile à la belle saison pour ôter les fleurs fanées des annuelles. Le jardinier a vraiment été comblé !

Après la taille


Il n'est point de beau travail sans bel outil, cette vérité se vérifie souvent, en particulier au jardin. 

© Ma Planète Jardin, 01/2014

mercredi 8 janvier 2014

Du jasmin pour colorer l'hiver


Janvier n'est pas le mois le plus gai au jardin, il y a peu de couleurs et pour ainsi dire aucun parfum qui puissent attirer l'attention du jardinier et redonner un peu d'optimisme. Les floraisons hivernales peinent à s'épanouir, les clochettes au parfum suave du chèvrefeuille d'hiver n'ont pas encore éclos, les fleurs de la viorne de Bodnant sont encore bien discrètes, seules quelques hellébores commencent à s'entrouvrir. Janvier est bel et bien le mois de la disette au jardin.


Heureusement, le jasmin d'hiver offre depuis deux ou trois jours une vraie marée d'or. Avec trois semaines de retard, ses petites fleurs tubulaires jaune d'or éclosent en masse et illuminent le grand massif qui marque la limite sud du jardin et même la rue puisqu'il se faufile à travers le grillage. Il est certes sans parfum mais il a une nature généreuse. Il donne une avalanche de fleurs sans demander de soins ou presque. Il m'offre sans doute une de ses plus belles floraisons depuis son installation.



Il se contente d'un toilettage léger en fin d'hiver qui consiste à ôter les brindilles sèches, à supprimer des marcottes spontanées et d'une taille d'éclaircissage tous les 8 ou 9 ans. Il ne craint rien à part le gel intense qui cuit ses fleurs.


Il s'appuit seul sur le premier support venu et ne se laisse jamais dominer, en fait, c'est lui qui  envahit les autres, notamment le rosier Pink Cloud. Sa tendance à s'étaler a du bon, ses rameaux denses et retombants limitent beaucoup la pousse du lierre rampant qui est une vraie peste végétale chez moi.



La floraison n'est pas encore à son apogée. De nombreux boutons situés en partie basse ne se sont pas encore ouverts.


Cette belle floraison fait oublier que le jasmin officinal, qui lui exhale un parfum extraordinaire, n'est qu'un pauvre squelette à ce moment de l'année.


Jasmin officinal, 01/14

© Ma Planète Jardin, 01/2014

jeudi 2 janvier 2014

Meilleurs voeux pour 2014


Une année vient de se terminer, une autre commence tout juste, c'est l'occasion pour moi de présenter à tous et à toutes, en particulier à tous les visiteurs de ce blog, mes meilleurs voeux de santé, de bonheur et de prospérité pour 2014. Que la vie soit douce et belle et comble chacun et chacune.

Que tous les jardiniers continuent à trouver autant de plaisir au jardin. Puisse-t-il rester une source d'émerveillement, de bonheur et inciter encore au partage.

Je souhaite quant à moi que les roses se montrent aussi belles et aussi généreuses qu'en 2012, une saison exceptionnelle qui m'a laissé de bien beaux souvenirs. J'ai choisi deux photos prises en juin 2012, non parce qu'elles montrent mes roses préférées mais parce qu'elle suggèrent une ambiance simple, douce et romantique que j'aime beaucoup et que j'espère retrouver au printemps prochain. L'hiver est le temps de la rêverie et de l'imagination, un plaisir que les jardiniers savourent sans modération.


Rosier Francesca et nepeta Six Hills Giant

Rosier Penelope et Julienne des dames

© Ma Planète Jardin, 01/2014