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vendredi 24 avril 2015

Belle santé pour les végétaux de chez Planfor


Dans mon jardin, qui est perché sur une butte calcaire, le sol est pauvre, superficiel et vite desséché et  les plantes y sont souvent mises à rude épreuve. Seules les plus solides résistent et y prospèrent longtemps sans soins particuliers. Les plus fragiles ou les variétés sophistiquées ne donnent rien. Beaucoup de plantes de terrain frais comme les grands phlox ne s'y plaisent pas et la plupart des arbustes mettent des années à s'installer.


Pourtant, ce constat doit être nuancé car les végétaux reçus de chez Planfor ont poussé au-delà de mes attentes. Malgré le temps chaud, venteux et très sec qui règne dans ma région depuis des semaines ils affichent une santé des plus réjouissantes et leur croissance a repris de façon impressionnante. J'avais pourtant installé ces jeunes sujets très tard en mai de l'année dernière. La qualité des plants produits par Planfor se vérifie pleinement.


La pousse des photinias Red Robin, du ceanothe de burkwood et des eleganus Limelight est surprenante. Ils ne sont pas gênés par les épicéas immenses de mon voisin ni par le vieux cerisier du jardin. Le paillis disposé à leur pied et renouvelé régulièrement leur a profité. Les premières fleurs apparaissent d'ailleurs sur les photinias.


Dans la partie sud du jardin, le lespedeza qui a magnifiquement fleuri l'an passé se réveille, tout comme le caryopteris First Choice. La viorne de Corée est bien belle elle aussi, j'aimerais qu'elle fleurisse.Ce sera sans doute le cas sous peu des oeillets mignardises.



Au nord, c'est le chèvrefeuille Goldflame (que je n'avais jamais réussi à garder auparavant) qui se remarque, tout comme l'hortensia paniculé Kysushu et l'hortensia à feuilles de chêne qui porte déjà des boutons.


Planfor a vraiment ma faveur et lors de mes prochaines plantations c'est vers cette pépinière que je me tournerai.

© Ma Planète Jardin, 04/2014

samedi 18 avril 2015

Des rosiers anciens très parfumés de la Roseraie Stange


Au cours du dernier hiver, j'ai planté un certain nombre de rosiers anciens et modernes dont beaucoup sont bien parfumés mais aucun rosier de Damas ni aucun gallique, des rosiers non remontants qui surpassent à mes yeux tous les autres par la puissance de leur parfum. Depuis longtemps déjà je souhaitais accueillir dans mon jardin deux rosiers de Damas, Kazanlik (Trigintipetala), la célèbre rose à parfum cultivée en Bulgarie pour produire de l'essence de  rose et Ispahan également connu sous le nom de Pompon des Princes. Leurs fleurs, doubles et rose clair pour Kazanlik, rose moyen et très doubles pour Ispahan exhalent un parfum exceptionnel. Ils sont non remontants mais leur floraison dure longtemps.


Je souhaitais aussi des rosiers galliques, à la fois pour leur nature frugale et leurs roses en coupe plate très doubles et très parfumées. J'ai opté pour Duchesse de Montebello et Belle Isis  d'un rose tendre délicat et pour le fabuleux Charles de Mills. Il est certes peu parfumé mais son extraordinaire couleur rouge sombre aux reflets pourpres et violets attire le regard. Les ont rejoints le  rosier Alba Maxima, un grand arbuste robuste et très ancien aux merveilleuses roses  blanc ivoire doubles et parfumées et  le rosier centfeuilles Tour de Malakoff aux somptueuses nuances de rouge profond, de violet et  de magenta qui sera associé au rosier Centfeuilles que je possède déjà.

                                                           Photo: rosen-stange.de

Ces très beaux rosiers je les ai reçus de la la Roseraie Stange (www.rosen-stange.de) située à Seester en Allemagne du Nord (Land du Schleswig-Holstein) à une quarantaine de kilomètres de Hambourg. On y trouve plus de 500 variétés de rosiers greffés pour tous les usages et toutes les situations, notamment un large choix de rosiers anciens, de grimpants, de rosiers anglais, de rosiers lianes et de nombreuses créations de Louis Lens. Il y a aussi beaucoup de variétés modernes ainsi que des rosiers adaptés à la plantation en bac, aux expositions ombragées ou destinés  à habiller les arches ou à composer des haies. Le site est bilingue allemand et anglais et on peut commander depuis la France (et depuis  toute l'Europe).


Soigneusement conditionnés, les rosiers étaient d'une grande fraîcheur, leurs branches fortes et leurs racines vigoureuses. On pourrait penser qu'il est déjà trop tard pour planter à racines nues, en fait il n'en est rien. J'ai planté il y a longtemps le rosier Bouquet d'or à racines nues à cette époque et il est devenu magnifique. Pour faciliter la reprise, j'ai quand même pris soin de praliner les racines et pour maintenir la fraîcheur j'ai disposé  une couche de compost au pied des rosiers.


Il me tarde  de voir pousser et fleurir ces très beaux rosiers qui manquaient vraiment dans mon jardin.

© Ma Planète Jardin, 04/2015

mercredi 8 avril 2015

Des signes de réveil au potager


Au début du printemps, mon potager est toujours un peu triste et assez vide. Cette année, c'est différent même si j'ai renoncé à y cultiver des petits pois qui étaient invariablement les premiers à sortir de terre. Malgré la fraicheur du mois de mars et de ces derniers jours, la végétation donne des signes de reprise assez encourageants pour le jardinier. Certes, ce n'est pas l'opulence et le foisonnement végétal propre à l'été est encore bien loin mais observer la croissance des légumes de printemps est un vrai plaisir.

Je n'ose y croire mais il semble bien que les taupins se replient ailleurs. Ils n'ont pas touché à mes laitues d'hiver (variété Val d'Orge), les premières que je réussis depuis 3 ou 4 ans. Je mets cette évolution favorable sur le compte du bêchage manuel auquel je suis revenu. Début mai (si tout va bien!), la récolte commencera. J'ai bien sûr semé des laitues de printemps (Reine de mai) mais elles sont encore  très petites.


Non loin d'elles, j'ai planté des choux romanesco  dont les pommes ont une saveur exquise. Cette culture  précoce donne chez moi les meilleurs résultats. Je récolte des pommes d'assez gros calibre  fin juillet ou au début d'août.


A l'autre bout du potager se trouvent les pommes de terre. Plantées à la mi-mars, elles sont déjà bien belles. Cette année encore, j'ai choisi la variété Annabelle pour la finesse exceptionnelle de sa chair et son goût remarquable. J'espère vivement qu'aucune larve de taupin ne songera à les perforer. Les plants qui poussent vite seront bientôt buttés.


Dans la deuxième parcelle, la floraison immaculée du mirabellier se détache bien sur le ciel bleu. J'entrevois déjà de belles promesses de confitures (anéanties l'an passé par la grêle).


En ce début avril, le bonheur est aussi au potager.

© Ma Planète Jardin, 04/201