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mardi 29 mars 2016

Griffe à rosier Fiskars, un outil pratique pour entretenir les massifs


Tous les ans en fin d'hiver ou au début du printemps je m'attelle au désherbage manuel des  massifs de rosiers et faute de disposer d'un outil adapté, je me contente de faire un griffage très sommaire dans le courant du mois d'avril afin de bien incorporer l'engrais distribué aux nombreux sujets que je possède. Par crainte de blesser leurs racines, je n'ai jamais pu me résoudre à bêcher, une intervention que je trouve bien trop agressive.


Par chance, Fiskars a mis au point une griffe maniable et très légère qui permet de griffer et de sarcler facilement la terre au pied des rosiers, dans les massifs ou les rocailles densément plantés sans endommager les plantes elles-mêmes ou leurs racines. 


Doté d'un manche long de 90cm  (certifié 100% PEFC) qui permet un grand confort d'utilisation sans douleur ni fatigue jusque dans les coins du jardins où la place est comptée, cet outil est doté de trois dents courbes et juste assez longues pour griffer la surface de la terre sans causer de dégâts aux racines.L'emmanchement à soie garantit sa solidité et sa durabilité. Il ne risque pas de casser, un désagrément pénible que j'ai subi bien des fois avec des outils de qualité médiocre.




Depuis plusieurs semaines je l'utilise beaucoup, d'abord pour arracher des mauvaises herbes qu'il me serait difficile d'extirper à la main, comme par exemple la potentille rampante, une peste végétale qui adore s'installer tout contre les branches charpentières des rosiers. La griffe les déloge aisément mais en douceur. Elle me sert aussi à incorporer les amendements organiques déposés au pied des rosiers (compost maison et fumier de cheval), une tâche que je déléguais jusqu'alors aux vers de terre. Les rosiers profiteront ainsi plus vite de cette manne nourricière et devraient s'en trouver bien.


Un outil maniable et très pratique que je recommande à tous ceux qui veulent des massifs impeccables.



 Caractéristiques :

Longueur du manche : 90cm
Poids : 0,222kg
Largeur: 10cm
Emmanchement à soie
Manche en bois percé certifié PEFC 100%

©Ma Planète Jardin, 03/2016

samedi 5 mars 2016

Trois arbustes précieux pour fleurir la fin de l'hiver


Depuis quelques temps déjà, le temps est redevenu hivernal et à quinze jours du printemps officiel, il fait même plutôt froid dans ma région, si bien que j'ai reporté plu tard certains travaux de saison. La douceur extrême des mois de novembre et décembre dernier qui perturbait nombre de végétaux du jardin semble loin et la plupart ont retrouvé un rythme de végétation normal.


Le début mars n'est certes pas la période où les floraison sont les plus nombreuses, le vide et le gris qui règnent en maîtres rendent le jardin un peu morne mais quelques arbustes solides et peu exigeants qui ont choisi ce moment pour fleurir contribuent malgré tout à apporter de la couleur. Plantés de façon à être visibles depuis l'intérieur, ils attirent irrémédiablement le regard tant ils semblent vivants au milieu d'un jardin encore endormi.


Malgré les aléas climatiques de l'an dernier, l'hamamélis intermedia Pallida fleurit dans les temps.Nullement éprouvé par la canicule de l'été dernier ni par les températures excessives de l'automne et du du début de l'hiver il a commencé sa floraison voici quelques jours. Ses fleurs frangées parfumées d'un jaune très tonique sont remarquables. Il se passe d'arrosage et de fertilisation et la taille se résume à la suppression des gourmands qui apparaissent depuis un ou deux ans sou le point de greffe.



Comme chaque année, le prunus pissardii commence lui aussi sa floraison qui s'étoffe progressivement. Installé dans un des coins les plus ingrats du jardin, il a eu un peu mal à s'imposer. Ses petites fleurs simples rose pâle sont d'une grande délicatesse.



Le camélia du jardin se montre lui aussi généreux. Autrefois bien fleuri début avril, il commence depuis deux ou trois ans à offrir ses premières fleurs fin janvier ou début févier (signe du changement climatique ?). Une bonne gelée survenue il y a peu a anéanti un grand nombre de fleurs épanouies mais d'autres boutons assurerent la relève. Je ne me lasse pas de ses grandes fleurs roses en coupe. Je reconnais que cette floraison échelonnée est tout de même moins spectaculaire que la vague de fleurs printanière dont je profitais naguère.



Lui non plus ne demande absolument aucun soin pour être magnifique, il m'a suffi de soigner la plantation en suivant l'adage anglais (un sou pour la plante, deux pour la plantation).



Toux ses signes de réveil  redonnent de l'énergie et l'envie de s'activer au jardin où il y a beaucoup à faire.

 ©Ma Planète Jardin, 03/2016