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jeudi 13 juin 2024

Des rosiers généreux


La grande douceur qui règne depuis des mois conjuguée aux pluies abondantes et pour tout dire exceptionnelles (quelque 150mm) du mois de mai ont bien réussi aux rosiers. Ils ont reçu les mêmes soins que d'habitude, pourtant ils font preuve d'une plus grande vigueur et leur floraison est certainement une des plus belles qu'il m'ait été donné d'admirer.

Les deux grands rosiers lianes, régénérés et disciplinés par une taille appropriée, sont superbes. Paul's Himalayan Musk; débarrassé des vieilles branches mortes du cornouiller sanguin dans lequel il grimpe revit littéralement

Tobby Tristam a retrouvé une belle tenue.

Le long du potager se trouve Paul's Scarlet Climber non remontant mais dont les fleurs tiennent vraiment très longtemps. Il côtoie Laguna et Super Fairy qui commence à fleurir.

Dans le massif qui borde  la terrasse est planté Robin Hood qui prend au moment de sa pleine f:oraison une ampleur stupéfiante. Lui sont associés Solero, Rosarium Utersen  et Queen of the Musk qui finit sa première floraison

Juste derrière Princesse Alexandra de Luxembourg offre des roses opulentes au coloris délicat.

Au bout du massif prospère La Rose du Molinard qui a mis des années avant de s'installer. Il est accompagné de la Sevillana, une variété incroyablement florière au port souple qui se marie à tous les rosiers.

Sa version griimpante est un bon compagnon pour Blush Noisette.

Dans cet espace, Ile de fleurs, un rosier Kordes, se remarque par sa couleur lie de vin et son coeur doré.

A l'autre extrémité Fantin Latour (tous mes centifolia ne sont pas aussi beaux, loin s'en faut!), un des mes préféres dans cette famille, laisse un peu d'espace à Centenaire de Lourdes (encore un rosier Delbard qui a mis beaucoup de temps à s'implanter).


Devant eux le trio Bonica, Rosenfaszination et Pomponella émergent des anémones du Japon quelque peu envahissantes.

Belle sans flatterie est un des galliques que je préfère.

Après plusieurs années assez médiocres La Giralda/Cinderella, offre une belle floraison, malheuresement ce rosier est chez moi sujet à la rouile qui le frappe souvent en fin de floraison.

Emera et The Fairy bienôt complètement épanoui


Dans la partie sud  les rosiers sont bien fleuris aussi

Bloomfield Abindance

Landlust et Bentheimer Gold

Un ensemble d'hybrides musqués plantés il y a peu composé de Rush, Ballerina, Elmshorn et Mozart  C'est Rush qui domine par sa vigueur et dsa floraison

Trois rosiers anciens qui ont longtemps végété semblent enfin se révéler : rosa centifolia muscosa, Felicité Parmentier et  et Reine du Danemark/Königin von Dänemark (deux Albas). La lumière leur parvient enfin car le vienx pin noir agonisant ne leur fait plus guère d'ombre. Je compte leur associer Madame Plantier et Celestial, deux autres très beaux rosiers Alba..

Rosa centifolia muscosa
Félicité Paementier
Reine du Danemark

La floraison de plusieurs Damas n'a pas résisté à la pluie mais certainsporten encore des fleurs comme Celsiana, la Ville de Bruxelles et sutpout Ispahan moins imposant que les années passées.

Ce rosier magnifique, qui est mon préféré parmi les variétés anciennes, est associé à deux galliques, Charles de Mills et Duc de Guiche aux teintes veloutées magnifiques.

Quelques nouveaux sujets me donnent aussi de belles satisfactions

Typ Kassel( un centifolia)

 Les galliques rosa gallica offcinalis (la célèbre rose de Provins) et Aimable rouge

Tuscany Superb , également un gallique.

Quelques galliques notamment Aimable amie, Surpasse tout et Belle sans flatterie dont je préleverai un drageon viendront les rejoindre à l'automne.

Rosa centifolia  de Grasse, la fameuse rose de mai au parfum puissant et à la forme parfaite dont je planterai deux autres exemplaires à l'automne.

Le long du chemin, Postillion un rosier arbustif Kordes croule un peu sous le poids de se roses énormes

Contre la clôture Ghislaine de féligonde est toujours ausis belle même si son compagnon, un phlomis que j'ai du mal à contenir, l'étouffe un peu.

Juste à côté Lemon Rambler a réussi à s'imposer au pied d'un très gros laurier tin.

American Pillar, Golden Gate et Jasmina quç n'avait rien donné depuis sa plantation il y a 10 ans, sont très beaux.

Une grande et belle année pour les roses qui comble le jardinier.


© Ma  Planète Jardin, 06/2024. Tous droits réservés

jeudi 21 décembre 2023

Des fêtes de fin d'année fleuries


L'année se termine et à quelques jours de Noël le jardin, nettoyé et paré pour affronter l'hiver, s'endort  tout doucement. Pour le jardinier c'est aussi le temps du repos.

Il sera sans doute de retour l'an prochain pour une seizième saison de partage sur le thème du jardin.

En attendant, je souhaite à toutes celles et à tous ceux qui consultent ces pages, occasionnellement ou avec assiduité, de très bonnes fêtes de fin d'année.

Des fêtes qui ne seront pas sans fleurs chez moi puisque le mahonia Charity, insensible à la sécheresse intense de l'été et aux pluies torrentielles de l'automne, offre une de ses plus belles floraisons depuis sa plantation il y a maintenant bien longtemps.

 

 

© Ma Planète Jardin, 12/2023. Tous droits réservés.

jeudi 7 décembre 2023

Dernières roses de l'année 2023

 

Le  nettoyage des rosiers fait partie des grands travaux de l'automne. Certes, ce n'est pas une tache très gratifiante par elle-même et elle se complique singulièrement quand les rosiers sont entourés d'arbustes et de vivaces mais elle est absolument nécessaire pour assurer la bonne santé et une floraison généreuse au prochain printemps. La netteté des massifs qui s'impose au regard du jardinier lorsque ce travail est accompli est tout à fait réconfortante.

Plus les années passent et plus cette opération s'étale dans le temps, la grande et excessive douceur qui règne très souvent jusqu'en janvier empêche nombre de rosiers d'entrer en repos végétatif. Quelques rosiers modernes, tous les Noisette et tous les Damas du jardin sont en effet encore en feuilles.

Malgré tout, beaucoup ont été nettoyés, c'est-à-dire débarrassés de leur bois mort et des feuilles accumulées à leur pied. La vraie taille n'inteviendra que fin février, seuls quelques rameaux ont été raccourcis.

Voici en images les dernières roses de cette année 2023 vraiment hors norme et pour tout dire quelquer peu cahotique sur le plan climatique.Puisse 2024 être plus favorable.

La Sevillana (un champion toutes catégories de la remontance !)

Iceberg (buisson et arbuste)

Sally Holmes (un hybride musqué moderne à la floraison quasi ininterrompue)


Line Renaud

 La Rose de Molinard

Gräfin Diana


 The Prince


Kadora

Pink Prosperity

Larissa

Rosarium Uetersen

Marie Pavie

Tequila

Robin Hood (la présence de fleurs bien épanouies sur sa ramure dénudée est surprenante).

 Novalis
The Fairy 

Lamarque

Une image habituelle en juin mais plutôt incongrue en décembre, des pétales de roses jonchant le sol.

Ainsi se referme momentanément le chapitre consacré aux roses car dans quelques temps de nouveaux rosiers modernes parfumés seront plantés . ils feront suite aux quatre rosiers thé (une première) installés il y a deux semaines.

 

© Ma Planète Jardin, 12/2023. Tous droits réservés.