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dimanche 20 janvier 2013

Jolie neige de janvier


Ce matin une belle couche de 5 centimètres de neige recouvre tout le jardin et le métamorphose. Ces chutes de neige étaient annoncées mais il était difficile d'y croire hier où il a plu toute la journée sans discontinuer. Dans ma région au climat semi-océanique, la neige est assez rare et son arrivée est toujours un évènement plus ou moins heureux selon qu'on prenne la route ou reste confortablement chez soi à admirer le paysage.

Partout il y a  ce blanc éclatant  qui capte et réfléchit  la lumière du jour même si le temps est gris, qui estompe les contours, embellit ce qui est laid, nettoie ce qui est sale et habille de ses moutonnements ce qui est nu. Difficile de ne pas succomber à cette atmosphère ouatée et à ce paysage tout à fait changé et de ne pas s'émerveiller comme un enfant. 


  
Les persistants retiennent de gros paquets de neige mais ne ploient ni ne croulent sous ce fardeau, seul le nandina souffre un peu mais ses couleurs ressortent bien sur la neige.


  
Les fleurs d'hiver décorées de neige ne manquent pas de charme, je crois que celles du jasmin d'hiver, un peu confites, ne s'en remettront pas.


Le rosier Salet, dont les branches sont délicatement soulignées de neige, est méconnaissable.


La silhouette graphique du viburnum mariesii est mise en valeur, tout comme celle si grâcieuse de l'exochorda.

  
Il faut profiter de ce spectacle, le redoux prévu pour demain devrait bien vite effacer ce joli tableau.

© Ma Planète Jardin, 01/2013

jeudi 17 janvier 2013

Cinq ou six fleurs blanches de printemps


En attendant  le blanc manteau de la neige qui fera certainement son apparition demain et ce week-end dans ma région et transfigurera le jardin, je suis l'initiative de Marie-Claude dont je viens de découvrir le symapthique blog. C'est une bonne idée de mettre à l'honneur des fleurs blanches de printemps car il en est de bien belles qui éclosent dans le courant du mois d'avril. Je fais donc un peu exception à mon habitude qui consiste à tenir la chronique de la vie du jardin au fil des saisons.

La couleur blanche est dominante dans mon jardin à cette époque, non que j'aie voulu créer un jardin blanc, j'avais choisi ces arbustes et vivaces faciles à vivre pour leur floraison généreuse et élégante. Ils permettent d'obtenir des massifs très fleuris mais sans aucune aggressivité. Le blanc apporte beaucoup de douceur et de sérénité. Le choix est difficile, impossible de s'en tenir à cinq !

Une des vedettes est sans conteste l'exochorda macrantha' The Bride', il offre des cascades de fleurs qui font grand effet pendant trois bonnes semaines. Sa beauté justifie  vraiment son nom courant de voile de mariée.


Cet hellébore blanc piqueté de rose est toujours très beau, je ne résiste pas à son charme rétro.


Je suis un inconditionnel des spirées de printemps, la spirée de Thunberg fleurit la première puis c'est le tour de la sprirée arguta, elle est la grâce faite arbuste si je puis dire.


 Les fleurs de l'amélanchier sont fines et légères mais juste un peu trop éphémères.


Les inflorescences rondes de la boule de neige sont belles mais elles sont superbes aussi quand elles sont encore vert chartreux, une teinte unique.




Le printemps est et restera définitivement ma saison préférée.

© Ma Planète Jardin, 01/2013

lundi 14 janvier 2013

Floraisons hivernales (3), le jasmin d'hiver


L'an dernier, le jasmin d'hiver planté dans mon jardin depuis une dizaine d'années m'a déçu et ce n'est pas la vague de froid intense qui en est la cause, ma négligence et mon incurie en sont responsables. Longtemps, il m'a offert, parfois dès le mois de décembre, puis pendant un bonne partie de l'hiver sa magnifique floraison jaune d'or, ses rameaux étaient littéralement constellés de petites fleurs étoilées de très longue tenue. Le port souple de cet arbuste sarmenteux donnait vraiment l'impression d'une cascade de fleurs. Je me contentais d'ôter les brindilles sèches au début du printemps. Las ! Si on n'intervient pas sérieusement au bout de 7 ou 8 ans, la floraison diminue jusqu'à devenir insignifiante, ce qui fut le cas l'an dernier où je n'ai pour ainsi dire pas eu de fleurs.

Ce jasmin devient très touffu avec le temps, les rameaux très nombreux se touchent, s'entrecroisent, le coeur de l'arbuste manque d'air et de lumière et finit par étouffer. Il faut donc aérer son centre et éclaircir sa ramure. Je m'y suis attelé en mars dernier et en voyant la masse de fleurs que porte mon jasmin depuis quelques semaines, je ne regrette pas le temps passé. Il fleurit autant que dans ses jeunes années et si les gelées annoncées pour le milieu de la semaine ne sont pas trop sévères, il fleurira encore de longues semaines. Il illumine le grand massif qui marque la limite sud du jardin où la plupart des autres plantes, des rosiers surtout, ne sont plus que des squelettes.


Cette taille d'éclaircissage ne demande pas d'effort physique mais elle requiert de la patience, beaucoup de patience. Qu'il est fastidieux de démêler l'écheveau de ses branches sarmenteuses, de supprimer celles qui sont en surnombre et de repérer les plus vieilles, celles dont l'écorce est lignifiée, tout en conservant son port retombant. Heureusement, deux petites heures de travail sont peu de chose pour le jardinier en  fin d'hiver, les travaux sont alors plutôt réduits. J'ai quand même eu quelques doutes après avoir achevé cette besogne. 


Le jasmin me semblait trop aéré, trop dégarni, y aurait-il malgré tout des fleurs ? C'était sans compter sur les ressources extraordinaires de cet arbuste vigoureux et peu exigeant. Il recommence d'ailleurs à empiéter sur l'espace vital du rosier 'Pink Cloud' situé à cô et j'ai dû jouer du sécateur pour limiter l'envahissement. Les photos prises il y a deux jours montrent à l'envi qu'on ne taille jamais trop. Je suis tellement séduit par la beauté de ce jasmin que je viens d'en installer un autre au pied de l'abri de jardin, j'espère le voir s'y étaler très vite.


© Ma Planète Jardin, 01/2013

samedi 12 janvier 2013

Floraisons hivernales (2), le mahonia 'Charity'


Depuis le début du mois de décembre et jusqu'à ces derniers jours où elle a commencé à décliner, la floraison lumineuse du mahonia 'Charity' a égayé la partie avant du jardin, ses grappes de fleurs jaune acidulé que je trouve pour ma part peu parfumées ont apporté de la couleur pendant près de sept semaines, c'est bien appréciable en hiver où le gris domine. C'est surtout derrière les fenêtres que j'ai profité du spectacle car le temps maussade qui règne depuis le début de l'année n'incite guère à aller se balader au jardin.


A la vérité, je ne m'attendais pas à une floraison aussi généreuse après la taille assez sévère que j'avais appliquée à mon mahonia. Il a été rabattu au niveau des branches charpentières, soit d'une bonne moitié. Il a reconstitué sa ramure et n'a pas souffert du tout de l'éprouvante sécheresse que le jardin a connue entre juillet et fin septembre. Les rameaux apparus au niveau des coupes masquent une bonne partie de la base autrefois si dégarnie. J'aurais sans doute pu tailler encore plus bas, j'y penserai quand il faudra à nouveau opérer une taille de reformation dans quelques années.


Les inflorescences, bien réparties sur toutes les branches, sont aussi nombreuses que l'an dernier, peut-être juste un peu plus courtes. Certes, sa silhouette est plus harmonieuse mais cette taille de rajeunissement présente un autre avantage, il n'y a plus de feuilles mortes à ramasser au pied de l'arbuste. Ses feuilles persistantes sont jeunes, elles mettront du temps à se renouveler et elles ne tomberont pas avant longtemps. C'est tant mieux car elles sont particulièrement piquantes ert acérées. Je préfère de loin voir le sol recouvert d'une pluie de petits pétales jaune d'or, une scène que je trouve très poétique.

  
Très bientôt, le mahonia entrera dans l'ombre et laissera la vedette au jasmin d'hiver auquel la taille de printemps a beaucoup réussi, ainsi qu'à la viorne de Bodnant qui a le don d'être toujours superbe sans qu'on s'occupe d'elle.

L'hiver n'est décidément pas aussi triste qu'il pourrait sembler.

© Ma Planète Jardin, 01/2013

mercredi 9 janvier 2013

Un paillis potager façon Botanic


Depuis de longues années je suis un inconditionnel du paillage aussi bien au potager qu'au jardin d'ornement. Je rêve de pouvoir généraliser l'utilisation de la paille broyée issue de culture biologique qui reste définitivement à mes yeux le meilleur des paillis mais où s'en procurer  en grande quantité? En hiver, des feuilles mortes protègent le sol de mon potager du lessivage et de l'érosion et en été les tontes de gazon et les feuilles mortes du grand chêne vert couvrent la terre de mes massifs et des planches de légumes ce qui limite l'évaporation et le déssechement qui dans ma terre pauvre et légère sont importants en cette saison.

Lorsque Botanic, l'enseigne de jardinerie biologique maintenant bien connue, m'a proposé de tester un paillage innovant et original conçu pour le potager, j'ai accepté. Il se présente sous forme de granulés de paille de blé compressée utilisables en agriculture biologique, Ecolabel  européen oblige. Ils sont faciles à stocker et à épandre, puisqu'il suffit de les répartir à touche-touche autour des plantes potagères encore jeunes mais bien installées non sans avoir au préalable biné et desherbé. Ils sont assez lourds pour que le vent ne les emporte pas. Après arrosage, leur volume est mutliplié par quatre, ce qui en fait une vraie couche protectrice qui est en plus enrichie en engrais organique qui apporte progressivement quelque 175 g d'azote, 25g de phosphore et 50g de potasse au m².



Les avantages de ce matériau sont les mêmes que pour tous les autres paillis organiques: l'humidité est maintenue et les arrosages réduits (sa capacité de rétention d'eau depasse 50%), la pousse des mauvaises herbes est ralentie, petits fruits et légumes ne se salissent pas, l'activité microbienne du sol est favorisée et en se decomposant, il  renouvelle l'humus qui a tendance à disparaître au fil des cultures.

Dès le printemps, j'emploierai ce paillis dans des carrés tests seront cultivées des laitues et des courgettes. Pour ces dernières, je choisirai une zone pauvre du potager où les rendements ont notablement baissé l'an dernier, faute précisément d'un paillage suffisant.

Une histoire à suivre !

© Ma Planète Jardin, 01/2013

lundi 7 janvier 2013

Floraisons hivernales (1), le chimonanthe


Installé depuis 9 ans dans mon jardin, le chimonanthe a pour habitude de fleurir dès les derniers jours de décembre et pendant tout le mois de janvier. Cette floraison s'est fait longtemps désirer. D'abord parce que cet arbuste originaire des montagnes de Chine pousse vraiment très lentement. Les premières fleurs assez clairsemées sont apparues au bout de cinq ans seulement et uniquement sur le vieux bois. La patience du jardinier, une vertu cardinale, a enfin été récompensée.

Cette année, la floraison est exceptionnellement généreuse et bien que les fleurs soient petites leur extraordinaire parfum de jacinthe et de miel est perceptible à plusieurs mètres à la ronde, mieux, il se diffuse à l'intérieur de la maison lorsqu'on ouvre les fenêtres. Une seule branche placée dans le centre de table pendant les fêtes de fin d'année a suffi pour créer une ambiance parfumée.


On comprend facilement pourquoi nos amis Britanniques le nomment 'Wintersweet' et on saisit mieux le sens des qualificatifs qui accompagnent son nom: précoce (praecox) et odorant (fragrans). Dans mon jardin, peu de plantes peuvent rivaliser avec son délicieux parfum, aucun rosier, pas même la viorne de Bodnant aux fragrances vanillées. Le daphne odora aurait été à la hauteur mais il est en piteux état. En fait, il fait jeu égal avec le chèvrefeuille d'hiver qui exhale lui aussi un parfum puissant. Quelques-unes de ses clochettes commencent d'ailleurs à s'épanouir.


Je n'ai qu'un petit reproche à lui faire, ses petites fleurs jaune cireux en forme de coupe renversée ne laissent pas voir facilement leur magnifique coeur rouge d'où émergent de cinq à sept étamines, sauf si on joue les contorsionnistes. Le spectacle serait bien plus beau avec des hybrides à grandes fleurs comme les chimonanthes grandiflorus 'Concolor 'et 'Luteus'.


Heureusement, il n'a que des qualités par ailleurs. Il possède de belles feuilles lancéolées qui deviennent dorées en automne, une taille raisonnable, il résiste parfaitement à la sécheresse, accepte tous les sols sauf ceux qui sont exagérément calcaires, il est rustique (-20°) et ne demande aucune taille. Il lui faut juste une exposition ensoleillée et abritée des vents froids.



Pour tout dire, c'est une merveille d'arbuste qui n'en finit pas de me surprendre.

© Ma Planète Jardin, 01/2013

jeudi 3 janvier 2013

Ciel d'hiver aux couleurs de feu


Depuis plusieurs semaines, rares furent les journées lumineuses, les nuages et la grisaille ont régné en maîtres dans ma région amenant des pluies bienfaisantes qui ont semble-t-il rompu le cycle des sécheresses récurrentes depuis dix ans. C'est un signe positif pour cette nouvelle année jardinière, d'ailleurs la végétation ne s'y trompe pas. Les arbustes à floraison hivernale qui ont été copieusement abreuvés depuis trois mois n'ont jamais autant fleuri.


La journée d'hier a fait exception. Point de nuages mais beaucoup de soleil, un beau ciel bleu, de la douceur et le pépiement des oiseaux qui donnaient à ce début d'année un avant-goût de printemps. Alors que le soleil avait déjà disparu derrière l'horizon et que sa lumière continuait à irradier le ciel, des nuages sont venus s'interposer. Ils se sont mis à rougeoyer comme s'ils étaient sur un lit de braises attisées par quelque main invisible. Un beau spectacle que j'ai savouré et je m'en réjouis car aujourd'hui le ciel est gris et bas et l'horizon bien morne.



© Ma Planète Jardin, 01/2013

mardi 1 janvier 2013

Bonne et heureuse année 2013



A tous et à toutes, visiteurs d'un jour ou de toujours, je présente mes meilleurs voeux pour 2013.

                 
               Qu'en cette nouvelle année, la vie soit douce et sourie à chacun et à chacune.


A tous les amis jardiniers et jardinières, je souhaite un jardin resplendissant qui apporte rêve, bonheur et sérénité.





© Ma Planète Jardin, 01/2013