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jeudi 24 novembre 2016

De la potasse DCM pour fortifier les rosiers


La longue période de sécheresse qui a sévi pendant près de quatre mois est enfin terminée mais les bonnes pluies qui s'abattent sur le jardin depuis le début novembre ne changent rien au fait que beaucoup de rosiers ont été considérablement éprouvés par ces conditions climatiques difficiles. Tous ont survécu à ces quatre mois sans pluie ou presque, y compris les derniers plantés, mais beaucoup, surtout ceux qui sont plantés dans la partie sud du jardin, n'ont pas offert de remontée automnale et un certain nombre ont perdu leurs feuilles prématurément.




Ayant beaucoup sollicité leurs réserves, ils sont épuisés ce qui m'a amené à leur apporter un amendement naturel destiné à assurer une floraison généreuse au printemps prochain. J'ai choisi de leur distribuer de la potasse organique non pas au printemps comme je le fais d'habitude mais en novembre avant qu'ils n'entrent en repos. La potasse permet le développement de certaines bactéries du sol  qui participent à la formation de l'humus et en assurent la fertilité, son utilisation est donc tout indiquée dans les  sols pauvres et superficiels comme celui de mon jardin où les végétaux sont souvent à la peine.


La potasse organique DMC est issue de matières végétales (coques de cacao, pépins de raisins et vinasse de betteraves notamment)  et contient 2% d'azote et 20 % d'oxyde de potassium soluble dans l'eau. Son action est longue et progressive, elle sera donc assimilée peu à peu par les rosiers. Elle  renforce la résistance des plantes aux maladies, favorise une floraison abondante et au potager elle permet une production plus importante de fruits et légumes qui sont aussi plus gros et plus savoureux. D'origine naturelle, elle est utilisable en agriculture biologique.




Cette potasse organique est particulièrement agréable à utiliser. Elle se présente sous forme de granulés qui ne dégagent ni odeur ni poussière et à la différence de certaines potasses en poudre s'incorpore très facilement à la terre. J'en ai épandu deux petites poignées au pied de chaque rosier préalablement débarrassé des feuilles mortes puis j'ai griffé la terre pour l'enfouir. La pluie se chargera de dissoudre le précieux élément et de le mettre à disposition des racines




Avec ce régime reconstituant mes rosiers les plus fatigués devraient retrouver vigueur et santé.
 
 © Ma Planète Jardin, 11/2016

samedi 5 novembre 2016

Citronella, un chrysanthème florifère au coloris acidulé


A mesure que l'automne avance, les floraisons déclinent dans les massifs de vivaces. Les asters sont fanés et l'increvable rudbeckia nitida Herbstssonne commence à sécher après avoir fleuri sans discontinuer pendant trois mois et demi. Restent l'imposante et appréciable silhouette du miscanthus dont les plumets légers resteront décoratifs encore quelque temps et bien sûr les chrysanthèmes vivaces qui sont les rois de ce début novembre.

Jusqu'alors ils restaient chétifs et s'allongeaient démesurément dans la bordure du potager. Ils y manquaient d'espace et la terre, trop pauvre et trop sèche, ne leur convenait guère. Depuis leur transfert dans le massif nord-est réagencé, ils prospèrent, prennent une silhouette harmonieuse et ils offrent une floraison généreuse et lumineuse qui embellit cette partie du jardin.


C'est le cas du chrysanthème indicum Citronnella  reçu il y a eux ans de la pépinière Roche Saint Louis. Assez  tardif, il n'est pas encore pleinement épanoui en ces premiers jours de novembre. Les branches rigides et ligneuses de ce chrysanthème qui fait 80cm de haut et 50cm de large portent des feuilles gris vert dentées jusqu'à leur base qui ne se dégarnit pas. 


Dans les derniers jours d'octobre et pendant une bonne partie de novembre, il se couvre de petites fleurs doubles aux nombreux pétales (plus d'une trentaine) d'un jaune citron très tonique. Groupés par deux ou trois et bien réparties sur toutes les branches, ces petits pompons éclosent successivement. Ils résistent très bien à la pluie. Quelques arrosages modérés pendant la sécheresse estivale lui ont profité et permis la formation de nombreux boutons.




Je me suis contenté de rabattre très légèrement l'extrémité des tiges en juin pour lui assurer un bonne tenue et c'est amplement suffisant.


Ce n'est pas le cas d'Empereur de Chine qui a subi le même traitement mais s'écroule un peu trop. Sa floraison rose tendre n'en est pas moins superbe. Il faudra le  tailler davantage pour qu'il reste présentable.


Jolie Rose, plus petit, ne nécessite aucun pincement pour être beau.



J'ai perdu Red Velvet, ce qui fait que je n'ai plus de chrysanthème rouge. Ceddie Mason, Brennpunkt et Duchess of Edinburhg sont de belles variétés arborant cette couleur qui sied à l'automne, elles auraient tout à fait leur place dans mon jardin.


Ces belles vivaces tardives aux couleurs si riches sont décidément indispensables pour fleurir l'automne.

 ©Ma Planète Jardin, 11/2016