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dimanche 27 février 2011

Des boutures qui reprennent


Chaque année, de la fin de l'été jusqu'au milieu de l'hiver, je multiplie un certain nombre d'espèces que j'aime particulièrement pour installer de nouveaux sujets en différents endroits du jardin. Les techniques de bouturage que j'utilise sont simples, le taux de réussite est important et elles ne nécessitent pas de matériel particulier.

En cette fin février, grâce au temps temps doux qui accélère le réveil de la végétation, les signes de reprise sont visibles.

Les boutures a bois sec d'arbustes printaniers effectuées en janvier se portent bien, sur les spirées on observe de jeunes feuilles qui se développent. Il faut encore attendre quelques semaines avant que le système racinaire soit bien développé. La mise en place ne se fera qu'à l'automne prochain.


Boutures de spirées printanières et de seringat, 02/2011

Tous les ans, pour le plaisir de les voir rependre, je fais des boutures de grands sedums, cette fois encore c'est un succès. Il faudra juste leur trouver une place, ce qui devient difficile car je manque de place.


Sedums, 02/2011

J'ai tenté également des boutures de cistes de différentes espèces. Je souhaite en planter dans un massif très sec où sont installées des lavandes. Elles se pratiquent en fin d'été. Il faut prélever des pousses latérales de 15 cm de long et ne conserver que la paire de feuilles terminales. Les boutures doivent être placées dans un mélange très léger ou même sableux. L'enracinement peut demander plusieurs mois. La fin août est la meilleure période pour bouturer ces arbustes de la garrigue.


Cistes, 02/2011

J'ai enfin multiplié les lavatères arbustives que je souhaitais avoir en grand nombre en raison de leur floraison généreuse tout l'été. Elles ne vivent pas très longtemps, subitement, au bout de quelques années de culture, elles peuvent dépérir sans raison. Heureusement, le bouturage de tiges en août et en septembre est très facile. Les rameaux prélevés doivent comporter deux étages de bourgeons et faire 15 à 20 cm de long. Là encore, il ne faut garder que les feuilles du sommet et les couper de moitié pour éviter que la bouture ne se dessèche. les boutures sont ensuite plantées dans une terre légère et perméable. La terre de mon jardin convient très bien. Du terreau spécial boutures est bien sûr idéal. Les terres lourdes peuvent être allégées avec du sable.


Lavatères arbustives, 02/2011

Pour finir, j'ai bouturé mes rosiers préférés, Madame Alfred Carrière et Etoile de Hollande. J'ai prélevé en septembre des rameaux de l'année encore verts mais déjà lignifiés (c'est-à-dire semi-aoûtés) de 15 cm de longueur sur lesquels j'ai laissé uniquement les feuilles terminales et je les ai placés dans des pots contenant un mélange de terre légère. Je les ai plantés contre les parois ce qui favorise l'émission de racines. Depuis quelques jours, des feuilles commencent à sortir mais les racines ne se formeront complètement qu'au cours des mois à venir. Je les installerai à l'automne prochain à leur emplacement définitif. Je me suis aussi amusé à bouturer le rosier The fairy, un jeu d'enfant, tous les rameaux, même les plus fins, reprennent avec une extrême facilité.


Rosiers Etoile de Hollande et Madame Alfred Carrière, 02/2011

Rosier The Fairy, 02/2011

Je précise que je n'utilise pas d'hormone de bouturage et que je ne pratique pas le bouturage à l'étouffée parfois recommandé pour les lavatères ou les rosiers, cette méthode demande trop d'attention à mon goût.

© Ma Planète Jardin

jeudi 24 février 2011

Un petit air de printemps


En ce moment, le temps est gris mais vraiment très doux, ce qui entraîne un réveil quasi-général de la végétation. Sur les rosiers et la plupart des arbustes à fleurs les bourgeons sont bien visibles. Sur les buddleias à l'allure dégingandée de nouvelles feuilles sont sorties. Dans quelque temps, les travaux de taille qui concernent les rosiers et les arbustes à floraison estivale vont commencer. Les hellébores d'Orient sont presque tous épanouis. Les bruyères les accompagnent et leur floraison durera encore un mois au moins.


Le cognassier du Japon est couvert de boutons mais la floraison, toujours très flamboyante, ne se produira qu'à la fin mars.



Les forsythias, certes très communs, mais dont j'apprécie la floraison massive et lumineuse, éclosent peu à peu, cela signe la fin de l'hiver. Certains, âgés et encombrants, devront être taillés sévèrement après la floraison car je les ai un peu négligés et leur port n'est pas des plus harmonieux.

Le cornouiller mâle n'est pas encore fleuri, il prendra bientôt le relais de la viorne de Bodnant qui commence à passer et du chèvrefeuille d'hiver.


Tulipes et narcisses sont tous sortis à présent. Ici et là quelques narcisses sont déjà en fleurs. la croissance des bisannuelles telles que myosotis, lunaires, giroflées et erisymums a repris.



Les bulbeuses de petite taille comme les muscaris et les ipheions ont un feuillage bien fourni, pourtant il faudra patienter encore avant d'avoir des fleurs.

Mon daphne odora qui a gardé presque toutes ses feuilles grâce à la douceur de l'hiver commence à fleurir, son parfum suave est déjà bien présent, il est aussi fort que celui du chèvrefeuille. A son pied fleurissent pour la première fois des semis spontanés d'hellébores orientaux.



C'est encore la douceur qui permet aux iris d'Alger de fleurir.



Il suffit de faire un tour au jardin pour se persuader que le printemps n'est plus si loin. De fait, l'hiver météorologique se terminera dans quelques jours, cela ne signifie absolument pas que des coups de froid tardifs sont exclus. Tout semble normal, un cycle succède à un autre. Ce qui est malgré tout préoccupant dans l'immédiat, c'est le déficit pluviométrique important dans ma région pour les mois de janvier et février, il atteint environ 50%. C'est d'autant plus inquiétant qu'avec le changement climatique que j'observe depuis une dizaine d'années le printemps et l'été sont de plus en plus secs. Cela me conduit à généraliser le paillage dans les massifs de vivaces et au pied des rosiers. Le jardinier doit savoir d'adapter à de tels changements.

© Ma Planète Jardin

dimanche 20 février 2011

Le chèvrefeuille d'hiver exhale son parfum puissant


Dès le mois de janvier si le temps est doux ce qui fut le cas cette année, le chèvrefeuille odorant commence à fleurir de façon éparse mais c'est vers le 20 février que la floraison bat son plein. Elle précède largement celle des forsythias et elle présente l'avantage d'être extrêmement parfumée. Les fleurs sont plus petites que celles du chèvrefeuille grimpant mais leur parfum est à mon avis beaucoup plus puissant et aussi plus subtil. On peut le sentir à plusieurs dizaines de mètres à la ronde, quel que soit le temps. Les fleurs résistent très bien à la pluie et à des gelées modérées. L'arbuste est parfaitement rustique. Je ne me lasse pas de son parfum sucré où se mêlent des notes de jasmin, de jacinthe et de muguet, un véritable antidote à la grisaille de l'hiver et aux baisses de régime. Son nom botanique lonicera fragrantissima, c'est-à-dire très odorant, est réellement justifié.

Depuis quelques jours, les bourdons sont à leur tour attirés par le parfum sucré des fleurs. Par beau temps, l'arbuste abrite un grand nombre d'insectes butineurs, des abeilles et des bourdons. Je l'ai associé à une viorne de Bodnant qui est fleurie elle aussi en ce moment et à un cornouiller mâle qui est actuellement en boutons et fleurira en mars. Ce chèvrefeuille, que l'on ne trouve pas si souvent dans les jardins, a aussi sa place dans les haies libres en compagnie d'arbustes à feuillage persistant comme le photinia ou d'arbustes à floraison printanière.


Lonicera fragrantissima, 02/2011

Il est vraiment à recommander en raison de sa grande facilité de culture, de sa robustesse et de son abondante floraison hivernale parfumée. Il s'adapte facilement à tous les sols qui ne sont pas excessivement lourds. Celui qui est planté dans mon jardin est âgé d'environ dix ans et il atteint aujourd'hui environ 2,50 mètre de haut sur autant de large. Il faut tenir compte de ses dimensions à la plantation si l'on veut qu'il prenne ses aises sans étouffer ses voisins car il est très vigoureux et pousse beaucoup au printemps, moins en été quand la canicule s'installe. Cela dit, sa résistance à la sécheresse est remarquable.



Ce chèvrefeuille arbustif (parfois décrit comme semi-persistant mais chez moi il perd toutes ses feuilles, un trésor pour le compost) n'a pas besoin de taille car son port reste naturellement harmonieux, cependant en vieillissant il forme quantité de petite brindilles sèches qu'il convient d'enlever pour aérer le centre de l'arbuste et favoriser l'émergence de nouveaux rameaux. Cette opération, facile a mener, doit se pratiquer fin mars après la floraison. Le reste de l'année, il se fait oublier mais il constitue malgré tout un rideau de verdure toujours très apprécié.

Il y a vraiment plus d'une raison d'adopter ce chèvrefeuille encore assez peu connu.



© Ma Planète Jardin

mercredi 16 février 2011

Deux floraisons hivernales exceptionnellement généreuses


Au jardin, les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Les aléas climatiques peuvent être la cause de pénibles échecs, pourtant il ont quelquefois d'heureuses conséquences et le jardinier peut avoir de vraies bonnes surprises sans y être pour quelque chose. Ce sont ces moments que j'apprécie le plus, une vraie satisfaction obtenue sans le moindre effort, cela rachète bien des déceptions. La joie est d'autant plus grande que la surprise se produit en hiver, où peu de végétaux sont capables d'avoir une floraison vraiment massive.

C'est le cas surtout pour la viorne de Bodnant que je n'ai jamais vue aussi fleurie depuis son installation au jardin voilà dix ans. Certes, elle a toujours fleuri mais je trouvais sa floraison un peu maigre, les bouquets de fleurs petits et clairsemés. Parfois, comme l'an dernier, le gel les abîmait.

Cette année, ils sont très nombreux, très gros et bien répartis sur tout la ramure de l'arbuste. Avec l'extrême douceur de ces derniers jours, il se sont tous ouverts et je dois reconnaître que je suis étonné devant une telle profusion de fleurs. J'ai enfin la floraison massive que j'ai souvent admirée (et enviée aussi, je l'admets) chez d'autres jardiniers. A la vérité, je ne suis pas à l'origine de cette réussite, ce sont bel et bien les conditions climatiques qui l'expliquent.



Viburnum Bodnantense, 02/2011

Une humidité suffisante en automne au moment de la formation des boutons et surtout une grande douceur en janvier et février avec de rares et faibles gelées ont permis aux boutons de bien se former puis d'éclore. Je recommande vraiment ce viburnum car il ne demande aucun soin. Il faut juste être patient, la floraison n'est vraiment très belle qu'au bout d'un certain nombre d'années.


Les iris réticulés du jardin, plantés dans un coin de la pelouse ou trônait jadis un sorbier m'ont également surpris, à la fois par la précocité de leur floraison et par leur nombre, comme s'ils s'étaient naturalisés, indifférents à la sécheresse qui a sévi une bonne partie de l'année dernière. En trois jours, ils se sont épanouis complètement. Je me souviens avoir planté il y a cinq ou six ans moins d'une dizaine de bulbes qui forment aujourd'hui un beau tapis. Eux aussi sont une valeur sûre, puisqu'ils sont parmi les premiers bulbes à fleurir avec les crocus.


Iris reticulata, 02/2011

Je ne sais ce que nous réserve le printemps mais l'hiver, malgré une bonne dose de grisaille atmosphérique, fut riche en couleurs et en impressions. A coup sûr il restera dans mon souvenir.

© Ma Planète Jardin

dimanche 13 février 2011

Iris nains et crocus fleurissent en février


La douceur printanière de ces derniers jours a eu pour effet d'accélérer considérablement la croissance de certains végétaux, certains bulbes à la floraison relativement hâtive en temps normal se montrent particulièrement précoces cette année. L'hiver serait-il terminé et aurions-nous déjà les prémisses du printemps? Rien n'est moins sûr, le froid peut très bien faire un retour en force dans les semaines à venir.

Il n'empêche, le jardin se réveille nettement, les forsythias ont des boutons qui ne demandent qu'à s'ouvrir, ici où là quelques narcisses sont bien épanouis, la viorne de Bodnant, qui profite de ce temps clément est couverte de nombreux bouquets de fleurs roses, le chèvrefeuille d'hiver exhale son parfum de miel, les hellébores éclosent un peu plus chaque jour.

Pourtant, seuls les crocus et les iris réticulés sont vraiment bien fleuris, avec une avance de presque un mois par rapport à l'an passé. Les fleurs jaunes des crocus sont réellement très lumineuses et de bonne tenue mais elles ne s'ouvrent que si le temps est suffisamment ensoleillé, ce qui le fut souvent le cas au cours de la semaine passée. Je les ai placés au pied d'arbustes à fleurs, ce qui me permet de les laisser terminer leur cycle végétatif, c'est le gage d'une refloraison abondante l'année suivante.


Crocus, 02/2011

Les iris réticulés sont en fleurs eux aussi, la floraison, assez brève, ne dure guère plus deux de semaines. Dans ma terre drainée, il sont très à l'aise et reviennent fidèlement chaque année. Ils ne demandent aucun soin, il leur faut juste une exposition ensoleillée. Après la floraison, Il faut épargner le feuillage pour que le bulbe puisse reconstituer ses réserves. J'aime particulièrement les fleurs de cet iris nain (15cm), ses fleurs sont délicatement teintées de blanc et de crème, un vrai bijou.



Iris reticulata, 02/2011

Je possède aussi deux pieds d'Iris d'Alger qui me furent offerts il y a longtemps. Selon les années, ils me donnent beaucoup de fleurs ou pas du tout. L'an dernier, ils ont fleuri généreusement en mars-avril, cette année une ou deux fleurs sont épanouies et de nombreux boutons commencent à sortir. Les fleurs mauves lavées de blanc et mouchetées de brun et de jaune sont aussi très belles, tout comme leur abondantes feuilles lancéolées vert clair. Contrairement aux autres iris, la division ne semblent pas être nécessaire pour obtenir des fleurs, puisque je ne l'ai jamais pratiquée.



Iris unguicularis, 02/2011

Le printemps, il est vrai ne sera là que dans un bon mois mais les signes annonciateurs de son arrivée sont déjà là et c'est pourquoi j'aime bien le mois de février, un mois de transition où malgré le sommeil hivernal quasi-général le réveil de la nature est déjà sensible.

© Ma Planète Jardin

mercredi 9 février 2011

Des fleurs mellifères en hiver


C'est un fait, les abeilles sont en danger (30 à 40% des ruches seraient anéanties en Europe), non pas en ville où les ruches se portent plutôt bien et où l'on récolte un excellent miel mais à la campagne, à cause des insecticides utilisés en grande quantité pour détruire les ravageurs des plantes cultivées, des parasites (comme les varroas) et de la raréfaction des espèces végétales nécessaires à leur survie. Leur action pollinisatrice est pourtant essentielle à l'agriculture et donc à notre subsistance. Face à cette hécatombe, il est réconfortant qu'un modeste jardin permette à ces précieux auxiliaires de survivre en hiver. Mon jardin est exempt de pesticides et d'insecticides depuis de longues années et la présence des abeilles (mais aussi des bourdons et des syrphes à la belle saison) est un peu une récompense.

Depuis deux ou trois jours, le temps doux et ensoleillé a réveillé les abeilles et elles se mettent à butiner avec frénésie les plantes fleuries du jardin. Ces végétaux dont les fleurs s'épanouissent entre novembre et avril sont tous très faciles à cultiver dans la plupart des régions de France et leurs fleurs, parfumées ou pas, sont riches en pollen. Après observation, voici celles qui sont le plus visitées par les abeilles en hiver. Cela confirme que la vie renaît peu à peu au jardin et que les beaux jours ne sont plus si loin à présent.

La rose de Noël, bien épanouie, et les hellébores d'Orient qui seront à leur apogée en mars.



Le chèvrefeuille d'hiver, qui commence à fleurir (son parfum sucré et puissant est sensible même pour nous à plusieurs mètres à la ronde) semble leur source préférée de nectar. Un vrai bonheur de les voir s'activer en si grand nombre.



La viorne de Bodnant




Les bruyères d'hiver



Curieusement, elles dédaignent les fleurs pourtant parfumées du chimonanthe et celles du jasmin d'hiver. Je reconnais avoir plantés tous ces végétaux d'abord pour leur beauté et pour égayer le jardin en hiver mais maintenant je me réjouis que cela favorise la présence des abeilles, un geste modeste mais à la portée de tous les jardiniers.

© Ma Planète Jardin, 02/2011

samedi 5 février 2011

Des feuilles, des fruits et des fleurs sèches


En ce début février, moment où je me consacre au potager pour y commencer les semis et plantations précoces, le jardin d''ornement ne demande aucun soin, c'est autant de temps que je gagne pour contempler les floraisons hivernales toujours très belles grâce à la douceur qui règne depuis quelque temps. Viorne de Bodnant, jasmin d'hiver (couvert d'or depuis presque un mois), chimonanthe, bruyères et roses de Noël sont abondamment fleuris depuis de longues semaine, les hellébores d'Orient et les crocus s'épanouissent peu à peu, tout comme le chèvrefeuille d'hiver. Daphne odora, skimmia et cornouiller mâle égaieront la fin de l'hiver et le début du printemps, juste avant les forsythias et les narcisses.

D'autres végétaux par leur présence plus modeste permettent au jardin de garder sa structure même en hiver et contribuent au décor.
Ainsi en est-il des rhododendrons dont je n'appréciais pas beaucoup le feuillage jusqu'alors mais en les voyant bien verts et pour une fois sans la moindre tache (brune ou jaune, selon la carence!), je me dis qu'ils on toute leur place au jardin.

Bien sûr, leur taille est réduite, le climat chaud et sec de ma région en été limite fortement leur croissance mais en général ils fleurissent bien et cette année il ont tous de nombreux bourgeons floraux (quelques astuces simples permettent de stimuler la floraison), à moi de faire en sorte qu'ils ne tombent avant d'éclore comme ce fut le cas l'an dernier. Leur bonne santé est due, je crois, en partie au fait que je paille systématiquement leur pied avec des aiguilles de pin que je récupère au pied d'un grand pin. Ce paillis favorise le développement des racines du rhododendron qui sont superficielles.



Le phlomis et les cistes dont les fleurs chiffonnées en mai-juin sont superbes gardent un certain attrait en plein hiver à condition de les tailler régulièrement.


Le feuillage persistant des pervenches a reverdi d'un coup et j'aperçois déjà les premiers boutons.



Quelques fleurs sèches sont aussi décoratives, surtout quand il y a du givre, celles de l'hortensia paniculé que je laisserai jusqu'à la taille de fin d'hiver et celles des sédums, une vivace incontournable puisque décorative 9 mois sur 12.


Et puis il y a quelques fruits, ceux du nandina, dédaignés par les oiseaux pourtant nombreux,malgré leur belle couleur rouge et ceux plutôt curieux de l'exochorda qui n'empêcheront nullement l'arbuste de fleurir généreusement en avril.



Toutes ces réflexions m'amènent à la conclusion qu'il faudra faire un peu plus de place aux arbustes à feuillage persistant et et à fruits décoratifs, le jardin étant déjà occupé par beaucoup de vivaces, d'arbustes à fleurs et de rosiers, pour lesquels j'ai un faible, le plus dur sera de faire une sélection.

© Ma Planète Jardin, 02/2011