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dimanche 20 février 2011

Le chèvrefeuille d'hiver exhale son parfum puissant


Dès le mois de janvier si le temps est doux ce qui fut le cas cette année, le chèvrefeuille odorant commence à fleurir de façon éparse mais c'est vers le 20 février que la floraison bat son plein. Elle précède largement celle des forsythias et elle présente l'avantage d'être extrêmement parfumée. Les fleurs sont plus petites que celles du chèvrefeuille grimpant mais leur parfum est à mon avis beaucoup plus puissant et aussi plus subtil. On peut le sentir à plusieurs dizaines de mètres à la ronde, quel que soit le temps. Les fleurs résistent très bien à la pluie et à des gelées modérées. L'arbuste est parfaitement rustique. Je ne me lasse pas de son parfum sucré où se mêlent des notes de jasmin, de jacinthe et de muguet, un véritable antidote à la grisaille de l'hiver et aux baisses de régime. Son nom botanique lonicera fragrantissima, c'est-à-dire très odorant, est réellement justifié.

Depuis quelques jours, les bourdons sont à leur tour attirés par le parfum sucré des fleurs. Par beau temps, l'arbuste abrite un grand nombre d'insectes butineurs, des abeilles et des bourdons. Je l'ai associé à une viorne de Bodnant qui est fleurie elle aussi en ce moment et à un cornouiller mâle qui est actuellement en boutons et fleurira en mars. Ce chèvrefeuille, que l'on ne trouve pas si souvent dans les jardins, a aussi sa place dans les haies libres en compagnie d'arbustes à feuillage persistant comme le photinia ou d'arbustes à floraison printanière.


Lonicera fragrantissima, 02/2011

Il est vraiment à recommander en raison de sa grande facilité de culture, de sa robustesse et de son abondante floraison hivernale parfumée. Il s'adapte facilement à tous les sols qui ne sont pas excessivement lourds. Celui qui est planté dans mon jardin est âgé d'environ dix ans et il atteint aujourd'hui environ 2,50 mètre de haut sur autant de large. Il faut tenir compte de ses dimensions à la plantation si l'on veut qu'il prenne ses aises sans étouffer ses voisins car il est très vigoureux et pousse beaucoup au printemps, moins en été quand la canicule s'installe. Cela dit, sa résistance à la sécheresse est remarquable.



Ce chèvrefeuille arbustif (parfois décrit comme semi-persistant mais chez moi il perd toutes ses feuilles, un trésor pour le compost) n'a pas besoin de taille car son port reste naturellement harmonieux, cependant en vieillissant il forme quantité de petite brindilles sèches qu'il convient d'enlever pour aérer le centre de l'arbuste et favoriser l'émergence de nouveaux rameaux. Cette opération, facile a mener, doit se pratiquer fin mars après la floraison. Le reste de l'année, il se fait oublier mais il constitue malgré tout un rideau de verdure toujours très apprécié.

Il y a vraiment plus d'une raison d'adopter ce chèvrefeuille encore assez peu connu.



© Ma Planète Jardin

2 commentaires:

  1. Je recherche actuellement des grimpantes qui habilleront mon mur bordure nord.. Je viens d'y installer un jasmin d'hiver. Ce chèvrefeuille est très inetressant mais est il assez rustique pour mon nord est???
    Je vais vérifier cela.. Un trésor à cette époque
    bises
    sophie

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  2. Décidément ton jardin recéle pas mal de trésor, surtout celui ci qui fleurit à un moment ou le jardin commence à peine à s'éveiller !

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