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mardi 22 décembre 2015

Un bouquet parfumé pour Noël


En ce premier jour de l'hiver officiel, il règne une douceur printanière dans ma région comme à peu près partout en France. Ce temps extrêmement clément qui prévaut depuis des semaines réussit à la plupart des arbustes à floraison hivernale. Le jasmin d'hiver, la viorne de Bodnant, le chèvrefeuille d'hiver et  surtout le chimonanthe odorant offrent une floraison très abondante. Les fleurs très nombreuses de dernier exhalent un parfum suave de miel dont les fragrances sont perceptibles à plusieurs mètres à la ronde.

Quelques branches fleuries de ce merveilleux arbuste, du chèvrefeuille d'hiver, parfumé lui aussi, des hellébores qui commencent à éclore, du jasmin d'hiver, du laurier tin, de la viorne de Bodnant et, fait exceptionnel, deux fleurs de viorne de Burkwood qui fleurit normalement  en avril permettent de composer un bouquet coloré à la senteur sucrée qui égaiera la table des repas de fête.




Avec ces quelques fleurs du jardin je souhaite à tous à toutes un bon Noël et de joyeuses fêtes de fin d'année.

Mit diesen Winterblumen aus meinem Garten wünsche ich den deutschen Besuchern des Blogs frohe Festtage.


© Ma Planète Jardin, 12/2015

vendredi 18 décembre 2015

Retour sur la saison des roses 2015


A cette période de l'année les rosiers du jardin ne sont plus très présentables. La plupart ne sont plus que de pauvres squelettes mais ils n'en réclament pas moins quelques soins avant d'entrer dans leur phase de repos hivernal. Régulièrement, il faut ramasser les feuilles mortes qui peuvent être vectrices de maladies et rabattre les rameaux un peu trop vigoureux de certains grimpants ou arbustes exubérants pour limiter la prise au vent.

Durant ce travail que j'accomplis de bonne grâce car il est nécessaire, il me prend souvent l'envie de revoir les floraisons du printemps passé. Lorsque la saison des roses bat son plein à la fin du mois de mai et en juin il est difficile d'avoir une vision d'ensemble parce que les rosiers ne fleurissent pas en même temps et aussi parce que les plus opulents ou les préférés du jardinier éclipsent ceux qui sont moins généreux ou encore trop jeunes pour assurer le spectacle.

Les voici réunis en diaporama où manquent seulement quelques variétés que j'ai oublié d'immortaliser. La saison des roses 2015 fut finalement plutôt belle et les plus jeunes des rosiers dont j'attends encore plus pour 2016 ont assuré une belle prestation. Plus que jamais la reine des fleurs occupe une place de choix dans le coeur du jardinier.


  
© Ma Planète Jardin, 12/2015

vendredi 11 décembre 2015

Pot à planter Algoflash, une innovation qui facilite plantations et rempotages


Qu'il s'agisse de rempoter les plantes vertes de la maison ou de planter des annuelles ou des aromatiques à l'extérieur, le jardinier regrette assez souvent de ne pas disposer d'un contenant prêt à l'usage, c'est-à-dire prêt à planter tant il est parfois difficile de réaliser cette tâche en toute simplicité et sans effort ou presque. Ces pot à planter existent depuis peu, Algoflash qui les a mis au point,  vient de m'en offrir un. Algoflash l'a personnalisé en y inscrivant mon prénom.




Disponible en deux diamètres (22 et 26cm), ce pot gris anthracite est esthétique et convient aussi bien aux plantations à l'intérieur qu'au jardin. Il s'ouvre en un clin d'oeil grâce à une languette bien positionnée, il est rempli d'un terreau universel à la texture souple légère grâce à la perlite et il contient un engrais actif pendant 8 mois. Plus de question de sacs de terreau entamés qu'on ne sait où stocker ni de terreau éparpillé qui salit les abords de la zone de plantation si l'on n'a pas eu l'idée de la protéger.




Avec le pot à planter, tout se fait en deux gestes simples et en un temps record. On retire le couvercle et éventuellement les étiquettes (c'est obligatoire pour celle du fond qui permet d'ouvrir les trous d'évacuation), on secoue le terreau pour lui rendre sa texture souple et homogène et on y plante  des fleurs, des aromatiques ou des légumes ou on mélange les trois au gré de son imagination. On peut aussi s'en servir pour y installer des plantes qui ont épuisé leur substrat ou qui manquent de place. Facile, rapide et propre le pot à planter est aussi ludique et permet de jardiner avec les enfants.




Un produit moderne et innovant qui devrait plaire aux jardiniers des villes et des campagnes. Je vais quant à moi l'employer pour rempoter deux jeunes plantes vertes de la maison à l'étroit dans leur contenant après avoir ôté es étiquettes.

© Ma Planète Jardin, 12/2015

samedi 5 décembre 2015

Fleurs sèches et fleurs fraîches de décembre


En ce début décembre le grand nettoyage est déjà bien avancé au jardin, le temps doux et sec qui règne dans ma région est favorable à la remise en ordre dans les massifs et autour des grands arbres. Rien n'est en effet plus désagréable à mes yeux que de manipuler des déchets végétaux glacés ou détrempés. Le jardin est net et il conserve une architecture permanente malgré les tailles répétées effectuées depuis presque trois semaines.


Toutes les feuilles mortes ont été ratissées, seules celles qui se trouvent au pied des arbustes ont été laissées en place, elles s'y transformeront en humus sans effort de ma part. Beaucoup de rosiers on été débarrassés de leur dernières feuilles et leur pied a été nettoyé, une tâche fastidieuse mais nécessaire.C'est parmi les massifs de vivaces que l'intervention a été la plus  radicale. La quasi totalité des vivaces estivales et automnales ont été rabattues mais quelques unes, très décoratives une fois sèches et magnifiées par le gel qui les cristallise, comme ce matin, ont encore une belle présence  et donnent de la hauteur et du volume aux massifs.


Le miscanthus aux teintes dorées et aux épis plumeux est sans doute le plus beaux Transférer un si gros sujet il y a deux ans ne fut pas chose aisée mais je m'en félicite. Dans ce massif il est bien en vue.


Non loin de lui, l'aster Monte Cssino et les deux asters cordifolius plantés en novembre 2014 on été épargnés car leur feuillage très fin  (c'est rare pour les asters qui sont en général très laids une fois secs) est attrayant pendant la mauvaise saison.


C'est aussi le cas des sedums spectabile et du fenouil officinal (gare aux semis spontanés).


Pour la première fois, j'ai aussi épargné les achillées eupatoires car elles restent intéressantes même sèches pour structurer les massifs.




Les fleurs fraiches sont elles assez rares et il faut aller admirer leur présence discrète  de près.

Pink Cloud, pour une raison inconnue, a décidé de refleurir en décembre. Une vraie belle surprise.


Solero, un des rosier Kordes installés en janvier dernier, offre une dernière rose.


Quelques pervenches se croient au printemps.


La bruyère et le skimmia jouent les vedettes.



Les premiers hellébores d'Orient éclosent, ils y en aura beaucoup d'autres.




Les iris d'Alger se sont mis a fleurir généreusement deux jours après avoir été libérés de leurs feuilles sèches qui les asphyxiaient.


Côtes arbustes, le chèvrefeuilles d'hiver encore tout en feuilles distille son merveilleux parfum. Celles du laurier tin, qui ne sentent rien, profitent de la douceur pour s'épanouir.


L'hortensia paniculé reste beau bien que son opulente floraison soit terminée. 


Devant lui, le camelia blanc dont les fleurs sont parfois abîmées par le gel ressort bien. 



Planté en mars dernier pour remplacer le daphné odora mort de froid à cause de ma négligence, le sarcococca humilis porte de jolies petites fleurs qui exhaleront, j'espère, un parfum suave lorsqu'elles se seront ouvertes.


Les jours sont certes très courts et la grisaille règne souvent mais décembre offre malgré tout quelques petits trésors.

© Ma Planète Jardin, 12/2015

jeudi 26 novembre 2015

Cinq belles nouveautés 2015 des roses Kordes


Les rosiers Kordes plantés en janvier dernier m'ont donné entière satisfaction pour leur première année au jardin. Ils ont vaillamment affronté les conditions climatiques plutôt chaotiques de l'été, ni la canicule de juillet ni les trombes d'eau du mois d'août n'ont  pu entamer leur résistance hors pair. Ils ont fleuri plusieurs fois et alors que beaucoup de rosiers du jardin sont totalement dépouillés ils portent encore un abondant feuillage insensible aux maladies. Toutes ces qualités m'ont conduit à accueillir cinq des nouveautés 2015/2016 proposées par le célèbre et talentueux rosiériste allemand. On peut les commander directement depuis son site (www.kordes-rosen.com ).


'Eisprinzessin', dont la marraine est la patineuse allemande Tina Helleken, est un floribunda de 80cm au port érigé  qui porte des roses en coupe mi-doubles dont la blancheur de neige est délicatement nuancée de rose. Un rosier au charme très naturel qui fera merveille avec des campanules à feuilles de pêcher bleues.

                                                      Photo : W. Kordes' Söhne

'Landlust', qui porte le nom d'une célèbre revue allemande, est un rosier arbustif de 1,20m au port souple et au feuillage vert foncé et vernissé. Les boutons crème et abricot s'ouvrent en rosettes doubles aux pétales ondulés d'un jaune très lumineux qui se colore largement de rose vif à mesure que les roses s'épanouissent. Ce rosier qui a déjà reçu de nombreuses récompenses est très florifère.

                                                       Photo : Wilhelm Kordes' Söhne
 
Haut de 70cm, 'Bentheimer Gold', dont le nom rend hommage à la ville allemande de Bad Bentheim, est un  rosier à fleurs groupées bien ramifié dont le feuillage vert foncé et brillant sert d'écrin à des bouquets de roses en coupe très doubles orange abricot qui séduiront les amateurs de de teintes chaudes. Un rosier solide et florifère.

                                                     Photo : W.Kordes' Söhne
   
Très beau représentant de la gamme des Rosiers Féériques, Märchenzauber est un floribunda  de 80cm de haut qui possède le charme des roses anciennes. Ses roses en coupe très doubles dont les pétales sont rangés en quartiers sont de couleur rose tendre et crème tandis que le coeur est abricot.

                                                           Photo : W.Kordes' Söhne

'Sweet Honey' enfin, est un rosier à fleurs groupées vigoureux  au port buissonnant habillé d'un feuillage  vert foncé et  lustré sur lequel se détachent  des boutons turbinés roses qui éclosent en opulents bouquets de charmantes  petites roses doubles  jaune miel.

                                                          Photo : W.Kordes' Söhne

Sweet Honey et Bentheimer Gold ont été installés dans le massif sud-ouest, les trois autres ont pris place dans le massif des quatre saisons aux côtés des autres rosiers Kordes. Il faudra maintenant patienter jusqu'au printemps pour profiter des premières fleurs de ces cinq nouveautés extrêmement résistantes aux maladies mais leurs racines vigoureuses et leurs branches fortes sont de très bonne augure.


 © Ma Planète Jardin, 11/2015

lundi 9 novembre 2015

Etonnante floraison automnale du callistemon splendens


Planté en même temps que la plupart des plantes de climat subtropical qui peuplent mon jardin exotique, le callistemon citrinus splendens, choisi pour la forme originale et la couleur flamboyante de ses fleurs,  a été très décevant pendant de longues années. Le sachant assez peu rustique (jusqu'à -7 ou -8°), je prenais la peine de le protéger d'un voile d'hivernage et de pailler son pied de feuilles mortes. Malgré ces précautions et la douceur relative des hivers dans mon jardin situé  non loin de l'Atlantique, il perdait toutes ses feuilles durant la mauvaise saison. Au printemps, il mobilisait son énergie pour reconstituer son feuillage et il ne fleurissait pas.
   
Les effets conjugués du froid et de l'humidité expliquent sans doute la réaction de cet arbuste qui aime l'eau mais aussi une certaine douceur hivernale et un sol riche et bien drainé. Lassé de son comportement, je l'ai transplanté il y a quelques années contre la façade est de la maison où la terre est plus légère et moins gorgée d'eau en hiver. Toujours bien protégé, il garde à présent son feuillage lancéolé vert franc et m'offre une belle floraison en juin.


   
J'admire alors durant plusieurs semaines ses remarquables étamines rouge sang  à la pointe dorée  qui sont groupées en bouquets denses et cylindriques dont la forme évoque celle d'un goupillon ou d'un rince-bouteille. Cette architecture étonnante en fait un des plus beaux représentants de la famille des myrtacées qui se distingue par la présence d'étamines saillantes (c'est le cas notamment du feijoa qui m'offre en ce moment une récolte pléthorique de fruits). Passé ce feu d'artifice à l'allure exotique, j'oublie le callistemon. Je ne supprime pas les fleurs fanées car les fruits qui leur succèdent, ovoïdes et agglutinés en grappes, sont décoratifs. Cet automne à la douceur exceptionnelle lui permet à nouveau d'attirer l'attention pour la première fois depuis son installation


Depuis deux semaines il porte à nouveau un assez grand nombre de d'épis floraux d'une quinzaine de centimètres qui se détachent joliment sur le feuillage. Les températures chaudes que le jardin connaît associées à une pluviométrie satisfaisante, des conditions dont le callistemon profite dans son pays d'origine (l'Australie), sont à l'origine de cette deuxième floraison inattendue.




Seul bémol, le froid hivernal induit un repos végétatif qui ralentit sa croissance, il ne mesure en effet que 1,5m de haut pour 1m de large. L'espoir est de mise car son emplacement actuel lui plaît et de belles pousses printanières dont j'aperçois dès novembre les prémices l'étoffent un peu plus chaque année.


© Ma Planète Jardin,  11/2015