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lundi 23 décembre 2013

Un centre de table naturel pour les fêtes


Tous les ans, je réalise une ou plusieurs décorations avec les maigres ressources que le jardin peut offrir au début de l'hiver. Il peut s'agir de guirlandes ou d'une couronne destinées à orner l'enrtrée de la maison, d'un bouquet ou d'un centre de table qui embelliront la table du réveillon. Cette année, pas de bouquet, les floraisons hivernales encore peu avancées n'offrent pas suffisamment de possibilités. J'ai donc choisi de faire une centre de table presque sans fleurs.

Pour changer du support habituel, une couronne de paille ou un arceau métallique habillés de feuillages ou de mousse, j'ai employé des branches de bouleau que j'ai réunies en fagots puis arrondies. Elles sont maintenues par des morceaux de papier rouge brillant et posées sur une assiette en carton masquée par du lierre qui fait office de contenant pour les éléments du décor. L'intérieur est garni de mousse et décoré avec une bougie rouge, des bâtons de cannelle, des tranches d'orange séchées, des fleurs de laurier tin, des fruits du cotoneaster laiteux, quelques branches d'épicéa et une pomme de pin.


Hormis un peu de neige artificielle, de la peinture argentée en bombe et le papier tous les éléments sont d'origine naturelle et proviennent en majorité du jardin. On peut aussi utiliser la structure en rameaux de bouleau pour confectionner une couronne à supendre.


A tous et à toutes je souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année.


© Ma Planète Jardin, 12/2013

samedi 21 décembre 2013

Rétrospective 2013 (3), les plantes exotiques


Les plantes exotiques qui peuplent mon jardin depuis maintenant plus de 10 ans ne m'ont pas déçu cette année malgré le printemps cahotique que nous avons connu. Certes, le grenadier a peu fleuri quant aux cannas et aux ricins qui sont avides de chaleur, ils ont démarré très tard et ils n'ont vraiment pris de l'ampleur que durant l'arrière-saison mais tous les autres végétaux ont donné le meilleur d'eux-mêmes, y compris l'hedychium Elisabeth dont je voulais me défaire et qui a fleuri pour la première fois depuis qu'il est planté. En ce premier jour de l'hiver, j'éprouve un plaisir particulier à contempler le jardin exotique tel qu'il s'est presenté durant l'année 2013, la luxuriance du jardin au cours des mois passés fait oublier la grisaille et le dépouillement qui sont bien de saison.


De nombreuses plantes d'origine subtropicale peuvent être acclimatées dans les régions au climat océanique, quelques-unes comme le palmier de Chine se plaisent presque partout, quant aux plantes mediterranéennes comme la canne de Provence, elles prospèrent sous quasiment tous les climats. J'ai renoncé uniquement aux Phoenix car si mon jardin est situé près de l'océan Atlantique, il y fait trop froid en hiver pour cultiver ce palmier en pleine terre. D'autres espèces tout aussi belles mais plus rustiques comme le butia capitata ou le brahea armata y auraient leur place, un projet pour les années à venir.

Voici donc les floraisons et les feuillages exotiques de l'année 2013.



© Ma Planète Jardin, 12/2013

mercredi 18 décembre 2013

Rétrospective 2013 (2), les roses



La saison des roses est  bien loin à présent, tous les rosiers (sauf Ghislaine de Féligonde qui porte encore toutes ses feuilles) ne sont plus que des squelettes. Des roses, il y en a eu en quantité malgré un printemps froid et très humide. Finalement les floraisons furent généreuses, seuls certains hybrides de moschata comme Felicia, Penelope ou Francesca qui d'habitude croulent sous les fleurs ont été moins prodigues mais Pink Prosperity qui appartient à cette famille a fleuri avec la même exubérance que l'an dernier. Je suis par ailleurs étonné de la nature florifère de certains rosiers que j'ai plantés en 2012, notamment  Ballerina et Sally Holmes qui ont fleuri beaucoup et longtemps.


Revoir les roses de l'année qui vient de s'écouler est toujours un plaisir pour qui aime la reine des fleurs et c'est en les admirant à nouveau que tout le travail effectué en automne prend son sens. Le nettoyage demande du temps mais il nécessaire et en fin de compte il s'avère payant. C'est aussi l'occasion d'échafauder de nouveaux projets de plantations dans la partie sud du jardin qui manque de roses. J'imagine dajà de nouveaux massifs de rosiers anciens non remontants très parfumés, un projet dicté par la raison car dans mon jardin c'est au printemps que les roses sont les plus belles.

Voici donc les roses de l'année 2013.



© Ma Planète Jardin, 12/2013

dimanche 15 décembre 2013

Rétrospective 2013 (1), les arbustes à fleurs


A quelques jours de l'hiver officiel, la grisaille froide et humide qui recouvrait le jardin a laissé place à un soleil éclatant. Pour autant, le jardin est nu et et un peu triste. Les fleurs sont très rares, seuls le mahonia Charity, les bruyères et le skimmia apportent un peu de couleurs. Quoi de plus agréable dès lors que de se replonger dans les floraisons généreuses de l'année passée? Les arbustes à fleurs de mon jardin ont été prodigues à quelques exceptions près comme le prunus pissardii pourtant peu exgigeant, le malus 'Profusion' ou le cytise d'habitude si florifères. Ils m'ont quelque peu déçu et j'espère qu'ils combleront mes attentes au prochain printemps.


Mon jardin compte maintenant une assez grande variété d'arbustes à fleurs qui ont ma faveur depuis longtemps. Ma priorité sera maintenant les persistants qui sont peu nombreux chez moi. J'ai déjà adopté un sapin de forme conique, trois juniperus dont un très beau à port colonnaire et il me reste encore de la place pour d'autres confères de rocaille, des houx, des fusains du Japon, un photinia et un eleagnus à feuillage panaché. Aux côtés du chêne vert, du laurier tin, du camelia, des ifs, du nandina et de l'oranger du Mexique ils assureront le décor pendant la mauvaise saison.

Voici donc un an de floraisons au jardin avec quelques oublis, notamment le cornouiller mâle que je n'ai pas pensé à immortaliser.




© Ma Planète Jardin, 12/2013

jeudi 12 décembre 2013

Hivernage en place pour les dahlias


Très appréciés pour la décoration du jardin et de la maison, les dahlias qui offrent une profusion de fleurs aux formes et aux couleurs variées sont faciles à réussir si on les cultive dans une terre pas trop pauvre et s'ils ne manquent pas d'eau. Ils n'ont qu'un petit défaut, ils sont peu rustiques ce qui necessite de les arracher et de les hiverner dans un local frais et abrité du gel. Pendant des années, je me suis astreint à les arracher puis à les remiser en cave. Là n'était pas le problème, ce qui était gênant en revanche, c'est qu'ils redémarraient toujours très tard même quand je les replantais assez tôt.


Feuilage grillé par le gel

J'ai donc décidé de les laisser en place. J'ai rabattu le feuillage  à 15 cm du sol dès qu'il a été grillé par les premières gelées puis recouvert les souches de feuilles d'érable (elles se décomposent lentement) sur 20 cm d'épaisseur en prenant soin de ne pas les tasser afin que l'air y circule, cela évite le pourrissement et renforce l'isolation contre le froid. Pour qu'elles ne s'envolent pas, j'ai placé par-dessus un voile d'hivernage solidement maintenu qui pemettra de gagner quelques précieux degrés qui ne seront pas de trop si d'aventure une vague de froid polaire comme celle  de février 2012 se produisait.


J'ai lu qu'ainsi protégées les souches de dahlia pouvaient résister à -15°. L'avenir me dira si j'ai eu raison de leur faire passer l'hiver de cette manière.

© Ma Planète Jardin, 12/2013

mardi 10 décembre 2013

Chamaerops humilis, un palmier élégant et très résistant


De tous les palmiers rustiques, le chamaerops humilis, appelé parfois palmier nain, n'est certes pas le plus connu et c'est pourtant l'un des plus beaux à mes yeux. Ses dimensions modestes permettent de le planter au premier plan et d'admirer à la fois sa silhouette harmonieuse et ses belles palmes. Le sujet installé dans mon jardin exotique a mis du temps à prendre ses aises mais d'année en année il se remarque davantage. 



Ce palmier de la famille des aracées pousse spontanément dans tous les pays riverains de la Mediterranée. En France, on le rencontre sur la Côte-d'Azur mais il est moins répandu sur le littoral atlantique. A l'état sauvage, il prospère dans des terrains sableux et rocailleux où le climat est chaud et sec et jusqu'en zone montagneuse où l'hiver peut être froid.




Le chamaerops humilis peut sembler acaule tant son stipe est court. Dans mon jardin, il ne dépasse pas 60 cm pour une hauteur totale de 1,5m et une largeur équivalente. Les sujets cultivés atteignent en général 2m mais certains spécimens très âgés peuvent s'élever beaucoup plus haut. Le stipe est constitué de fibres brunes entrelacées dans lesquelles restent accrochées la base de quelques anciennes palmes. Disposées en rosette à l'extremité du stipe, les palmes sont portées par de longs pétioles. Elles sont larges (50 cm de diamètre), finement découpées et ont une  forme caractéristique d'éventail. Elles arborent toute l'année une belle couleur vert  franc. La floraison, qui n'a jamais eu lieu chez moi, ressemble à celle du palmier chanvre.




Le chamaerops humilis n'est pas exigeant quant à la nature pourvu qu'il soit bien drainé. Il tolère les sols calcaire, pauvres et secs. Il aime le soleil et apprécie d'être abrité des vents froids. Je lui ai prodigué quelques arrosages pendant les premières années pour favoriser son installation. J'ai également supprimé les palmes sèches et les parties endommagée par le gel et je l'ai protégé durant pendant 3 ou 4  hivers. 


Ce palmier supporte très bien les embruns et il est également assez rustique. Dans mon jardin, il a a résisté plusieurs fois à des gelées de -12° sur un période assez courte et aussi à la neige. Une partie de la couronne a gelé mais ce fut sans conséquence car ce palmier qui drageonne mais sans excès a donné depuis plusieurs beaux stipes. Il forme a présent une touffe évasée et les palmes se comptent par dizaines.


Ce palmier magnifique que j'admire depuis la terrasse n'a qu'un petit défaut, le pétiole des palmes est muni d'épines acérées et je me blesse souvent en les souvelant pour arracher la mauvaise herbe qui croît en dessous. Je lui pardonne car il contribue à l'ambiance exotique, même en cette fin d'automne qui ressemble à l'hiver.


 © Ma Planète Jardin, 12/2013

vendredi 6 décembre 2013

Dernier bouquet de fleurs automnal


Cette année, le début décembre est vraiment une période creuse pour les floraisons, les plantes qui s'épanouissent à ce moment de l'année sont quelque peu en retard, sans doute à cause de l'absence de froid qui leur est toujours bénéfique. Les bruyères d'hiver, la viorne de Bodnant commencent juste à donner quelques fleurs mais toutes portent des boutons prometteurs qui laissent augurer de belles floraisons hivernales. Comme souvent, je rêve à celle de mon hamamelis dont les branches dépouillées de toutes leurs feuilles laissent entrevoir les fleurs du mois de février prochain. L'anticipation fait partie des bonheurs du jardinier.


Le jardin est donc assez vide, hormis quelques beaux feuillages bien colorés, propre mais vide. Pourtant, en terminant le nettoyage des massifs de rosiers et de vivaces j'ai pu glaner quelques fleurs esseulées que j'ai préféré réunir en bouquet de peur de les voir anéanties par le gel. En fait, ce bouquet est surtout un bouquet de roses. Rien à voir avec celui que j'ai déjà composé juste avant l'hiver, il n'y avait que quelques boutons mais cela valait la peine de les couper. 



A l'intérieur, le parfum capiteux de Line Renaud et de Ulrich Brunner s'est révélé de manière aussi puissante que pendant la saison des roses. Quelques fleurs provenant de Felicia, The Fairy, Sally Holmes, The Prince et de Robin Hood les accompagnent. Deux  fleurs du geranium Johnson Blue qui a refleuri inopinément, une tige d'alchémille sèche mais ayant gardé sa belle couleur vert chartreux et quelques inflorescences de sédum complètent ce dernier bouquet automnal.



Cette période de transition est une bonne chose, elle va me donner l'occasion de faire avant la fin de l'année des rétrospectives consacrées à quelques-unes des plantes qui peuplent mes deux jardins: arbustes, rosiers et plantes exotiques. A la belle saison le jardinier se veut partout à la fois et n'a que rarement une vision d'ensemble de son jardin.

© Ma Planète Jardin, 12/2013

mardi 3 décembre 2013

Le compost bien équilibré, un trésor pour le jardin et l'environnement


Les vertus du compost maison ne sont plus à démontrer. Il amende et fertilise le jardin, il est particulièrement apprécié par les plantes qui aiment les apports de matière organique comme les solanacées (tomates et pommes de terre), les cucurbitacées, les rosiers et très utile pour les plantations. Il permet de restituer à la terre l'humus qui s'est dégradé et de reconstituer les éléments nutritifs absorbés par les plantes ou lessivés par la pluie.


C'est également un moyen pratique et écologique de sé débarrasser des déchets du jardin. Le carbone présent en quantité dans certains d'entre eux se retrouve piégé dans le sol et non dans l'atmosphère, un fait qui mérite l'attention du jardinier à une époque où le climat est au coeur de toutes les réfléxions.


Depuis la fin octobre, moment où les premières feuilles commencent  à tomber, le compost a pris du volume. Ces déchets secs et riches en carbone sont broyés et mélangés à d'autres humides et riches en azote: gazon, mauvaises herbes non montées à graines, fleurs fanées,  feuillage et tiges des vivaces rabattues fin novembre. Ne disposant pas de broyeur, je recoupe ces dernières le plus finement possible à la cisaille pour favoriser leur décomposition.



J'y ajoute aussi les épluchures de légumes et de fruits, même les écorces d'agrumes qui se décomposent très bien, les coquilles d'oeuf et le marc de café. Très récemment, les peaux des feijoas qui ont été transformés en confiture y ont été jetées. La poubelle en devient toute légère. J'y mets aussi des déchets carbonés auxquels on ne pense pas forcément comme le carton ou le papier sans encre. Je prends la précaution d'entasser au miniumum 1m² de matière pour activer la fermentation. Le  compost élaboré début novembre sera prêt en mars après un retournement en  fin d'hiver, celui du fond étant mûr et celui de la surface demi-mûr.



Une grande action pour le jardin, un tout petit geste pour la nature.

© Ma Planète Jardin, 12/2013

samedi 30 novembre 2013

Des plantes exotiques prêtes pour l'hiver


La plupart des végétaux qui peuplent mon jardin exotique proviennent des régions où le climat est doux et même subtropical pour certaines. Même si l'influence de l'Océan Atlantique tempère la rigueur de l'hiver, le froid peut malgré tout être vif et faire des dégâts importants surtout s'il se conjugue à l'humidité. Les premières années, je passais un certain temps à protéger les plantes du jardin, elles étaient toutes jeunes et donc plus fragiles. Maintenant, quelques unes seulement ont droit à ce traitement privilégié et malgré des coups froids réguliers mais qui durent peu dans la frange du littoral atlantique, je n'ai jamais eu aucune perte à déplorer. En général, j'interviens fin novembre ou début décembre, moment où surviennent les premières petites gelées.

Les brugmansias sont à coup  sûr les plus frileux, ils ne résistent qu'à -5/6°. Ils forment de vrais petits arbustes qui fleurissent toujours assez tard. Je sectionne  toutes les tiges à 20 cm du sol puis j'étale une couche de feuilles mortes que je recouvre d'un voile d'hivernage maintenu par des pierres. Ainsi protégés, les brugmansias reviennent chaque année depuis près de 10 ans.


Leur voisine, la cordyline, une rescapée de l'hiver 2012, est paillée de la même façon puis emmitouflée dans une housse d'hivernage de grandes dimensions, une trouvaille pour habiller les grands sujets pendant l'hiver.


Tout près, un  jeune solanum grimpant, commence à escalader un argousier qui est mort il y a longtemps. Comme il souffre au-delà de -7°, je prends la précaution de protéger sa base. Egalement peu rustique, la variété arbustive est rabattue avant d'être protégée.



Le dasylirion, à mes yeux la plante la plus pécieuse du jardin, est vêtu lui aussi d'une housse et reçoit un paillis de feuilles à son pied . On devine ses longues feuilles par transparence.


La plupart des lauriers roses, qui sont assez imposants, ne sont plus protégés. Seuls les petits derniers sont couverts d'un voile mais ne reçoivent pas de paillis protecteur qui retient trop l'humidité en hiver.


   
De tous les lantanas, seul le lantana sellowiana, dont on aperçoit les fleurs sous le voile, passe l'hiver en terre. Il repart vigoureusement au printemps.


Quant aux autres plantes, elles se débrouillent seules. Les palmiers sont toujours attrayants, en particulier le sabal minor que les brugmasias masquent en été.



Le phormium pourpre et l'agave se remarquent aussi. Mais les vraies stars sont les euryops,  des plantes de jours courts qui fleurissent malgré la grisaille froide et humide.


Le bananier dont les feuilles ont été déchirées par les rafales d'automne fait triste figure. Qu'importe, son feuillage redeviendra très beau au printemps.




La belle surprise me vient de l'hedychium Elisabeth qui se décide à m'offrir une vraie fleur juste avant l'hiver. Depuis 8 ans je n'avais eu droit qu'à des bourgeons qui avortaient. Ce pied isolé et placé en situation ombragée est le seul à fleurir. Peut-être faudra-t-il transplanter le reste de la souche au printemps.




Préparé à affronter l'hiver, le jardin peut s'endormir sous le regard apaisé et satisfait du jardinier.

© Ma Planète Jardin, 11/2013

mercredi 27 novembre 2013

Nettoyage d'automne des rosiers arbustifs


En novembre, le jardin se dépouille un peu plus tous les jours, il se pépare doucement à entrer en léthargie pour de longs mois et pour le jardinier c'est le temps du nettoyage qui permet de conserver un aspect net aux massifs et de préparer la saison suivante. Il fait assez froid en journée mais il ne gèle pas et le temps est sec, des conditions idéales pour mener à bien les tâches saisonnières: tailler les vivaces, râtisser les feuilles mortes et nettoyer les rosiers avant l'hiver.


J'ai commencé par la grande bordure de rosiers arbustifs qui se trouvent dans la partie sud du jardin. J'ai attendu le plus tard possible pour intervenir car certains portaient encore quelques fleurs, les dernières, dont je ne voulais pas me priver. Le massif n'ayant plus guère d'allure depuis quelques jours,  un bon nettoyage s'imposait.


Rosier Reine Lucia avant le nettoyage
Bois mort sur le rosier Francesca
       
   Brindilles en surnombre sur le rosier Reine Lucia                             Branches âgées


Il m'a fallu d'abord tailler les nepetas qui accompagnent les rosiers, ils sont défleuris et leur feuillage, qui s'affaisse, n'est pas très élégant. Pour les rosiers, la tâche est simple. Je me contente d'ôter le bois mort, les brindilles trop nombreuses pour aérer le centre de l'arbuste, une ou deux branches âgées, qui sont sectionnées à la base, je raccourcis les rameaux qui s'allongent trop et déséquilibrent la silhouette et je taille toutes les extrémités qui portent encore des feuilles. Je finis par le travail le plus ingrat: le ratissage des feuilles tombées au pied du rosier, un refuge pour les maladies et les parasites.Ceux qui ont été atteints par le marsonia, ils sont peu nombreux, seront traités à la bouilie bordelaise. Les hivers n'étant pas très rigoureux dans ma région, je ne les butte pas.


Pour les rosiers les moins vigoureux, cela tient lieu de taille. Pour des rosiers plus puissants comme Sourire d'Orchidée ou Salet, je taillerai en mars prochain toutes les branches d'un tiers ou d'un quart selon leur vigueur et éclaircirai encore un peu  le centre de certains, notamment Salet qui ne forme pas de vieux bois mais qui est toujours très touffu.

 Salet avant et après le nettoyage. 


 Sourire d'Orchidée,  Westerland et  Reine Lucia après le nettoyage.



Seule exception, le rosier de Chine Mutabilis. Il porte encore toutes ses feuilles. Il est assez frileux et il est préférable d'attendre la fin de l'hiver pour agir.


Ensuite viendra le tour des grimpants et des buissons qui subiront eux aussi un léger toilettage qui se pousuivra en décembre et s'achèvera juste avant l'hiver que je consacre aux nouvelles plantations.

© Ma Planète Jardin, 11/2013