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samedi 25 novembre 2017

De l'or au jardin à la Sainte-Catherine


Depuis plusieurs jours, le grand nettoyage automnal du jardin bat son plein. Les vivaces ont été toutes rabattues à l'exception de celles qui resteront attrayantes en hiver comme les sedums ou les grandes achillées et les feuilles presque toutes tombées des arbres et des arbustes ont été soigneusement ratissées et recyclées de diverses façons. La sécheresse du sol, inédite à cette saison dans mon jardin, complique singulièrement les plantations et les transplantations mais elle a au moins le mérite de faciliter les travaux de nettoyage.


Les couleurs d'automne flamboyantes qui ont tellement fait défaut en octobre se révèlent sur le tard, quelques jours avant l'arrivée de l'hiver météorologique. Si octobre est d"habitude le mois des rouges et des pourpres profonds, cette année la fin novembre voit le triomphe des teintes dorées qui redonnent un peu d'intérêt au jardin malmené par un manque de pluie infernal.


Le miscanthus ne fut jamais si joliment coloré que cet automne. Son feuillage restera esthétique même quand il sera tout à fait sec. Devant une telle présence, (qui dure en fait pendant de longs mois) et une telle résistance aux aléas climatiques, j'éprouve l'envie un peu folle d'en faire tout un massif mais la raison reprend vite le dessus, la place manque.




Je n'ai jamais vu non plus la bordure d'euphorbes petit-cyprès si intensément colorée de  jaune d'or.



Vaillamment, le chrysanthème Citronella continue à fleurir. Une vraie force de la nature.




Transplanté au bord de la terrasse juste après sa floraison, l'aster cordifolius Little Carlow, le seul qui n'ait pas été taillé, affiche une couleur sympathique après m'avoir enchanté de ses belles fleurs mauves.

Au fond du jardin, la corête arbore une belle couleur de miel.


   
Les spirées, dont j'avais oublié la beauté en cette période si triste, animent quant à elles les coins sombres du jardin.


spirée de Thunberg



spirée Anthony Waterer

spirée de Van Houtte
   
Tout comme la viorne de Burkwood, qui jette se derniers feux, le cerisier du japon, le weigelia praecox ou le groseillier à fleurs.



Le feuillage du chimonanthe résiste très bien au vent. Sous peu, il sera uniformément jaune.




Les grands arbres sont à présent dépouillés, seul l'or des bouleaux est encore présent. La chute progressive de leurs feuilles jusqu'à la mi-décembre (et parfois au même après) demande un balayage régulier de la part du jardinier. Elles seront valorisées ailleurs que dans le compost dont le volume est déjà plus que suffisant.




Déjà, le regard est attiré par les floraison hivernales qui commencent mais pour en profiter  pleinement, il faudra patienter encore.

© Ma Planète Jardin, 11/2017

jeudi 2 novembre 2017

Quelques vivaces de chez Promesses de Fleurs


L'automne est toujours l'occasion de repenser ou de compléter l'aménagement des massifs situés dans la partie nord du jardin, là ou les floraisons sont  toujours les plus belles en dépit des conséquences de la  sécheresse. Cette année encore la floraison des asters ne m'a pas déçu même si elle fut plus courte que d'habitude en raison du manque de pluie et des températures trop élevées. Installer quelques nouvelles variétés pour remplacer des asters novi belgii envahissants quoique florifères s'est imposé comme une évidence.


Une partie du grand massif des quatre saisons ne me donnait pas satisfaction. Dans l'espace compris entre trois rosiers anciens, il y avait un vide, seuls deux delphiniums issus d'une grosse et vieille souche divisée l'an dernier ont assuré le spectaclle. Certes, ils ont fleuri deux fois mais l'ensemble manquait de densité. Il m'a paru nécessaire de leur associer d'autres delphiniums qui se plaisent beaucoup à cet endroit. Encouragé par la belle floraison des asters frikartii, j'ai eu envie d'y planter une variété tout aussi belle que les grands classiques. Les molénes m'ont semblé également tout indiquées après qu'une espèce sauvage, la fine et élégante molène blattaire, assez proche des molénes hybrides mais bien différente de l'imposant et rustique bouillon blanc se fut  invitée dans le massif.


C'est de chez Promesses de Fleurs  que proviennent les vivaces choisies. Depuis plus de soixante ans, la siociété installée à présent à Houplines dans le Nord, commercilaise un grand nombre de plantes issues de sa pépinière. Au total, 7000 références sont disponibles, autant dire que les passionnés de jardin trouveront une large sélection de vivaces, de bulbes et d'arbustes et aussi des rosiers ou des semences.


Les asters reçus sont très beaux. J'ai opté pour les asters hybirdes Vasterival, aux fleurs mauves et  aux tiges noires et Herfsweelde, bleu violacé, l'aster frikartii Wunder von Stäfa  dont les fleurs bleu clair rappellent celles de Mönch et Jungfrau que je possède et enfin Esther, un hybride d'aster ericoide aux délicates fleurs rose tendre. Tous sauf Wunder von Stäfa ont été installés dans le grand massif qui longe le potager.


Egalement fraîches et bien développées, les molènes Flush of White et Pink Domino ont trouvé place à ses côtés au pied des rosiers Felicia, Penelope et Buff Beauty ainsi que trois delphiniums belladonna Cliveden Beauty. J'ai une vraie incertitude quant à leur reprise, c'étaient des sujets de tout petite taille et leurs feuilles ont commencé à s'abîmer avant la plantation. Depuis, elles ont entièrement disparu. Par chance, j'ai repéré leur emplacement mais cela n'est sans doute pas pas de très bon augure.



Il reste encore de la place dans les deux massifs  principaux de cette partie du jardin et je compte y planter encore des asters, notamment le superbe aster ericoide Blue Wonder, quelques delphiniums supplémentaires qui sont tellement incomparables en compagnie des rosiers mais aussi des graminées et des chrysanthèmes indispensables pour colorer l'arrière-saison. Un jardin est en perpétuelle évolution et c'est l'un de ses attraits principaux à mes yeux.

 © Ma Planète Jardin, 11/2017