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dimanche 31 octobre 2021

Deux petits arbres aux couleurs dorées en automne

 

En cette période de l'année où les fleurs commencent à devenir rares, ce sont les feuillages et leurs couleurs d'automne qui par leur présence égaient le jardin. Selon les années, elles sont plus ou moins prononcées. Comme toujours, les rouges sont profonds cet automne, notamment celui du liquidambar ou du cotinus Royal Purple.

Les tons orangés des spirées ou de la viorne de Burkwood sont peu marqués, en revanche deux petits arbres dont le feuillage a très bien résisté aux vents forts de ces derniers jours affichent une belle teinte jaune d'or que seuls les grands érables planes ou les bouleaux offraient jusqu'alors en novembre.

Le lagerstroemia qui n'a pas fleuri cet été en raison du manque de soleil et aussi de la grande sécheresse,  se rattrape en se colorant intensément Je ne crois pas avoir vu son feuillage aussi décoratif.

D'ordinaire ses petites feuilles tombent aux premières bourrasques et le spectacle, moins riche, dure peu.

Le savonnier (koelreuteria paniculata) qui n'était qu'un petit sujet de 30cm quand je lai planté au preintemps 2019 se hisse à près de 2m. Après avoir  donné des panicules de fleurs jaune citron durant l'été puis en septembre de curieux fruits en forme de lampion il a revêtu sa livrée d'automne.

Ses grandes folioles très découpées arborent une teinte dorée superbe qui illumine ce coin du jardin où les  rosiers sont les stars au printemps

Un  arbre intéressant à plus titre qui est tout indiqué pour les petits jardins.

J'aurais pu ajouter  le jeune ginkgo biloba 'Autumn Gold' (un clône mâle originaire des USA) que j'entoure de beaucoup de soins. Il croît lentement. J'ai cru le perdre en avril dernier quand son jeune feuillage à gelé complétement mais il s'est bien vite remis. Sa couleur automnale et la forme de ses feuilles sont uniques.

Grâce à eux, la grisaille du moment qui est somme toute de saison se fait oublier.

 

Ma Planète Jardin, 10/2021.Tous droits réservés.

dimanche 24 octobre 2021

'Henri Picot', un aster hybride à la floraison tardive et généreuse

 

La  saison des asters qui commmence vers le 10 septembre dans mon jardin est à présent terminée. Les massifs deviennent ternes car la végétation des vivaces qui achèvent leur cycle commence à se déssecher. Pourtant, avant que les chrysanthèmes n'entrent en scène un  magnifique aster qui fleurit quand tous les autres sont fanés se fait réellement remarquer.

Indifférent à l'extrême sécheresse qui sévit dans ma région depuis la mi-juillet il est insolent de vigueur de de bonne santé. Il offre depuis 15 jours une floraison très abondante bien qu'il n'ait été planté qu'en avril dernier.

Henri Picot, ainsi nommé en hommage à un botaniste passionné d'arbres et d'asters qui l'a sélectionné, est un grand aster hybride (sans doute d'aster novi-belgii et d'aster ericoide) qui dans mon jardin atteint 1,40m de haut et 50cm d'envegure. Ses grandes tiges rigides assez peu ramifiées se tiennent bien droites sans tuteur et leur feuillage vert foncé reste impeccable par tous les temps

A partir de la première semaine d'octobre de grandes fleurs (4cm) simples bleu mauve clair à coeur jaure brillant commencent à s'épanouir.. Elles fiinissent par recouvrir les rameaux ce qui donne l'impression d'un buisson fleuri.

Leur taille et bien sûr aussi leur beauté attirent le regard, et je n'en finis pas de m'étonner de leur bonne tenue. Les vents tempétueux de jeudi dernier n'ont eu aucun effet sur elles. Il n'y a pas non plus la moindre trace d'oïdium qui commece à toucher l'aster eriicoide Yvonne situé à coté de lui dont la floraison a été somptueuse.

Cet aster vigoureux sait s'imposer face à la concurrence des autres végétaux, je l'ai pour ma part installé contre le rosier Kölner Flora qui empiète un peu sur son espace.

Un hybride superbe mais peu connu qui mérite vaiment sa place dans nos jardins. 

 

Ma Planète Jardin, 10/2021. Tous droits réservés.

lundi 18 octobre 2021

Deux vivaces automnales géantes


Lorsqu'arrive la mi-octobre dans mon jardin, les grandes vivaces qui structurent l'espace et que j'affectionne particulièrement ont largement pedu de leur éclat.  Ainsi, l'helianthus Lemon Queen, si beau fin août et en septembre, est défleuri et son feuillage n'est plus très beau

Il en va de même pour les heleniums qui ne portent plus que quelques fleus ou encore le grand rudbeckia nitida Herbstsonne fleuri dès le 14 juillet. Sa  remontée assez modeste en cette saison peut malgré tout se prolonger jusqu'au début novembre

Heureusement, deux vivaces à la stature remarquable et à la floraison tardive permettent de donner de la hauteur et du relief aux massifs. Il s'agiit d'abord de la grande verge d'or (encore appelée verge d'or tardive; solidago altissima de son nom botanique) que nos amis américains nomment tall ou late goldenrod. Elle pousse d'ailleurs spontanément aux Etats-Unis et au Canada.

Longtemps je l'ai cherchée sans résultat jusqu'à ce que je la découvre dans un  jardin de ma commune. Son propriétaire m'en a gentiment offert quelques éclats. qui ont vite prospéré.

Elle est absente des zones naturelles de ma région, donc non invasive et je l'ai plantée sans crainte. Haute de 2m, elle est la vraie star du jardin en ce moment.

Elle accompagne notamment l'aster horizontalis 'Lady in Black' qui achève de fleurir et le chrysanthème 'Brennpunkt' qui prend le relais.

Je tâcherai de la présenter en détails à l'automne prochain car elle le mérite .

Plus spectaculaire encore est l'helianthus géant 'Simon Wiesentahl' en pleine floraison depuis près d'un mois.

Il se hisse à près de 3m de hauteur et ne plie pas sous les rafales. Grâce à lui le massif qui longe le potager où les asters commencent a faner, devient le point de mire. et je me félicite de l'avoir installé. Lui aussi méritera d'être présenté plus précisément.

Deux vivaces étonnntes et prcieuses qui donnent un regain  d'intérêt aus jardin.

 

Ma Planète Jardin, 10/2021. Tous droits réservés.

lundi 11 octobre 2021

'Mammoth', un aster novi -belgii imposant et très florifère


De cet aster novi-belgii, je ne connais que le nom, 'Mammoth', traduction anglaise de mammouth, ce qui laisse à penser qu'il provient d'un pays anglo-saxon. Je l'ai trouvé en même temps qu'Algard's Pride et quelques autres dans la pépinière italienne Vivai Priola.

On peut dire qu'il n'a pas usurpé son nom, il n'est certes pas géant mais affiche tout de même de belles dimensions pour un aster à feuilles lisses.Chez moi il atteind 1,30m de haut et près de 50cm de large en deux saisons seulement, sa hauteur maximale indiquée étant de140 à 150cm. Ses tiges solides er résistantes au vent portent de longues feuiilles lancéolées qui restent d'un beau vert foncé et brillant.

Depuis un mois il offre de nonbreuses fleurs de  belle taille (4cm) dont les pétales  bleu lilas entourent un coeur plat  et doré assez large. Elles ne sont pas sans rappeler les fleurs de certains érigerons et leur dimaètre n'a rien à envier aux marguerites de printemps qui s'épanouissent en mai dans mon jardin.

Elles sont de très bonne tenue et de nouvelles fleurs, moins nombreuses au fil du temps, continuent à éclore. A la vérité, la floraison de ce magnifique aster est vraiment d'une longueur exceptionnelle. Pour donner toute sa mesure, il  demande à être instalé en situation  lumineuse et dégagée.

Il ne drageonne pas, ce qui en fait un bon compagnon pour la plupert des vivaces, les rosiers et même les annuelles

Je l'ai quant à moi associé aux asters nb Dauerblau et Algard's Pride, na Quinton Menzies, au rosier Larissa et à quelques zinnias qui comblent les vides laissés par les bulbes  de printemps

Un aster d'exception parmi les asters de Nouvelle-Belgique.

Ma Planète Jardin, 10/2021. Tous droits réservés.