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jeudi 26 janvier 2023

Des iris d'Alger bien fleuris en janvier

 

Solides et d'une longévité remarquable, les iris d'Alger (iris unguicularis) n'ont que des qualités et leur floraison magnifique n'est pas la moindre. Chaque année en fin d'hiver depuis de  nombreuses années, des fleurs éclosent par dziaines pedant plusieurs semaines.

Contre toute attente, les iris d'Alger ont choisi cet hiver le mois de janvier pour fleurir. Certes, la floraison du moment n'a rien de comparable avec l'explosion florale qui a lieu  d'ordinaire en février- mars mais elle attire néanmoins le regard.

Malgré les pluies de la première décade de janvier et le froid modéré de la période acuelle les fleurs tiennent bien et se renouvellent régulièrment.

Je n'ai  jamais divisé mes iris d'Alger et les quelques rhizomes dont on me fit cadeau il y a plus de 20 ans forment a présent de belles touffes non envahissantes pourvues d'abondantes et élégantes feuiiles rubanées.

Je ne me lasse pas d'admirer ces fleurs bleu pale d'une grande délicatesse et particulièrement leur tache centrale jaune et blanche striée de violet d'une telle finesse qu'on la dirait peinte par une main humaine.

L'extrême douceur de l'automne puis du début de l'hiver  est sans doute pour beaucoup dans cette floraison hâtive.

Comme toujours en octobre, j'ai soigneusement nettoyé le coeur des souches en ôtant les feuilles sèches (et rlles sont nombruses) et tous les débris qui s'y logent comme les feuilles de forsythia ou les aiguilles de pin. C'est impératif pour permettre aux tiges florales de sortir en grand nombre. Les grandes feuilles des iris empêchent les mauvaises herbes de pousser, il n'y a donc pas besoin de désherber.

Je m'étonne toujous de constater sa vigueur de cet iris lors de cette oparation de nettoyage et lorsqu'il fleurit généreusement car il prospère en situation brûlante en été et dans une terre pauvre et très sèche. C'est d'ailleurs le genre de sol qu'il affectionne, il lui faut une terre bien drainée, il craint en effet les excès d'humidité. C'est là sa seule exigence pour vivre longtemps.


Un iris pas comme les autres incntournable pour l'hiver.

© Ma Planète Jardin, 01/2023. Tous droits réservés.

vendredi 20 janvier 2023

Un chèvrefeuille d'hiver à la floraison très précoce

 

Depuis que je l'ai planté voilà maintenant plus de 20 ans, le chèvrefeuille d'hiver  a  touijous commencé à fleurir de manière   sporadique en janvier mais quelles qu'aient pu êre les conditions climatiques le moment de la pleine floraison s'est toujours situé entre la mi-février et le début mars.

En ce début d'année, où la nature aussi bien que le jardinier perdent leurs repères, il se comporte comme les autres arbustes à floraison hivernale du jardin. Depuis une quinzaine de jours en effet, sa ramure est recouverte de petites fleurrs blanches en forme de clochettes dont le parfum est moins puissant que d'ordinaire.

Cette floraison incroyablement généreuse a atteint son apogéée il y a deux ou trois jours et prend le relais du chimonanthe déjà défleuri, de la viorne de Bodnant et du mahonia Charity dont les fleurs commencent à faner.

Sans la période de froid du mois de décembre, il n'aurait pas perdu complètement son feuillage et la floraison eût été moins généreuse

Elle compte parmi les plus belles qu'il m'ai été donné d'admirer et elle est sans conteste la plus précoce det toutes, elle est en avance de près d(un mois et demi par rapport aux années passées.

Quasi indestructible, cet arbuste sans exigence particulière n' a pas souffert de la sécheresse intense qui a frappé la partie sud du jardin l'été dernier mais il réagit ccomme il peut aux tempértures trop douces de l'automne et de la première décade de janvier.

Les insectes butnieurs si nombreux  d'ordinaire  à le visiter en février-mars sont absent, pas une  abeille ni un bourdon sur cette myriade de fleurs pourtant si attrayantes. Je suppose que ces précieux auxiliaires sont encore en pleine léthargie hivernale.

Pour une fois, les fleurs habillent aussi le pied  du chèvrefeuille où se trouvent les rameaux les plus âgés qui n'ont jamais taillés sévérement, contairement à la partie supérieure qui a déjà subi deux tailles de rajeunissement. Comme on le voit, le chèvrefeuille reperce bien sur le vieux bois.

 
Sa base est envahie de cotoneasters, un cadeau des oiseaux que  j'aurai soin d'ôter et d'ellébores qui sont issus eix aussi de semis spontanés et commencent à fleurir.
 

Une joli spectcle hivernal qui je l'espère durera encore quelque temps.

© Ma Planète Jardin, 01/2023. Tous droits réservés.

dimanche 8 janvier 2023

Floraison exceptionnellement généreuse du jasmin d'hiver

 

Je voudrais tout d'abord souhaiter une bonne et heureuse année 2023 à toutes celles et tous ceux qui consultent ces pages. Elles sont devenues bien rares au bout de 13 ans de publications mais le fil n'est pas encore  totalement rompu et l'enthousisasme jardinier intact.

Cette nouvelle année est décidément pleine de surprises. La plus belle et la plus inattendue vient du jasmin d'hiver (jasminum nudiflorum) qui est devenu si imposant que je dois le contenir pour qu'il n'envahisse  et n'étouffe ses voisins.

A peu près au moment où 2022 s'est terminée, il s'est littéralement couvert d'une marée de petites fleurs étoilées d'un jaune très lumineux à laquelle il est difficile de résister J'en oublie que ce jasmin n'est pas parfumé.

La douceur insensée et quelque peu inquiétante qui a régné tout l'automne à l'exception d'une période de froid en décembre est revenue, presque aussi insolente qu'en octobre-novembre. Il n'en fallait pas plus pour que le jasmin m'offre sa plus belle floraison depuis sa plantation il y a plus de deux décennies.

Il forme un énorme buisson de 4m de long et de près de 2m de haut. J'ai renoncé il y a bien longtemps à éclaircir le centre pour ôter les rameaux qui s'enchevêtrent. Je ne comprends pas comment il peut tirer une tellle vigueur de la terre maigre du jardin. Il ne  reçoit aucun engrais ni aucun amendement.

Ce dur à cuire exposé plein sud où le soleil est à présent brûlant tout l'été se joue des canicules et de la sécheresse grâce à ses toutes petites feuilles qui limitent l'évapo-transpiration.

Ses longues tiges flexibles mais non grimpantes s'appuient largement sur la clôturent d'où elles débordent pour former une cascade fleurie.

J'interviens  en fin d'hiver pour le discipliner. A l'aide d'une cisaille je taille les pousses sèches nombreuses au sommet et toutes les parties qui vagabondent un peu trop. Ainsi maitrisé, il prend par endroits une jolie forme arrondie bien différente de l'aspect échevelé qu'il aurait sans cette opération.

Je ne connais aucune autre plante qui s'enracine spontanément avec une telle rapidité, je supprime en effet un grand nombre de marcottes chaque année.

Une masse de fleurs d'une grande beauté qui permet d'oublier un  peu la grisaille de janvier mais qui en dit long sur les bouleversements climatiques que nous vivons actuellement.

© Ma Planète Jardin, 01/2023. Tous droits réservés.