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vendredi 28 février 2014

Du compost pour nourrir les rosiers


C'est bien connu, les rosiers sont des plantes gourmandes et pour qu'ils offrent des fleurs en cascades il faut les nourrir convenablement. Pour ma part, j'effectue ce travail en trois temps. A la fin de l'hiver, chacun d'entre eux reçoit un copieux apport de compost maison bien mûr que j'épands simplement à leur pied. Les vers de terre se chargeront de l'incorporer au sol et les micro-organismes finiront de le transformer en humus dont les rosiers sont friands.

Parfois, il me faut attendre la mi-mars mais cette année le temps doux qui règne m'a permis de le faire beaucoup plus tôt. Certes, vider la fosse à compost est une tâche fatigante qui demande de l'énergie. Pour le jardinier, qui s'est reposé pendant la mauvaise saison, c'est un entraînement aux travaux également assez physiques qui suivront au printemps.


Les rosiers apprécient cette matière organique et c'est pour moi le moyen idéal de me débarrasser de tous les déchets végétaux accumulés de la fin de l'été à la chute des feuilles en novembre qui elles donneront un compost destiné au potager. Bien sûr, d'autres amendements organiques comme le fumier qui peut être déshydraté et enrichi d'algues conviennent parfaitement.



En avril puis début juillet chaque rosier recevra une poignée d'engrais riche en potasse et contenant de la magnésie. Quelques-uns, notamment les Bourbons, qui sont voraces, auront droit en outre à de la potasse organique particulièrement recommandée pour obtenir une floraison généreuse. Je n'ai pas fait de traitement à la bouillie bordelaise, je me suis contenté d'une pulvérisation en novembre et uniquement sur les sujets qui ont souffert de maladies pour ne pas saturer le sol en cuivre.

                                       Ballerina                                                   Reine Lucia
                                                                                                                      
La végétation de beaucoup de mes rosiers, qui a déjà bien démaré, devrait s'en trouver stimulée. Gageons que la floraison sera belle grâce à tous ces soins.


                               Francesca                                                      Sourire d'Orchidée

© Ma Planète Jardin, 02/2014

dimanche 23 février 2014

Les chèvrefeuilles, une famille formidable


Tous les jardiniers ont leurs plantes préférées. Pour ma part la rose et la tulipe occupent la première place parmi les fleurs depuis toujours. Côté arbustes, j'ai eu à mes débuts de jardinier un vrai coup de coeur pour les chèvrefeuilles sans que je sache vraiment ce qui me plaît le plus en eux, leur grande robustesse, la forme délicate de leurs fleurs, l'exubérance un peu folle des variétés grimpantes ou leur parfum enivrant. Ces arbustes me sont devenus indispensables et m'enchantent chaque année au moment de leur floraison.

Pour l'heure, les chèvrefeuilles grimpants du jardin n'ont pas beaucoup d'allure. Depuis quelques années, j'arrive à dompter la vigueur incroyable du chèvrefeuille Halliana qui a besoin d'être éclairci. Je n'aurais jamais pu imaginer que les deux petites boutures plantées il y a près de quinze ans donneraient de si beaux sujets. La taille sévère que je pratique permet de leur conserver une belle sihouette et des dimensions raisonnables. Cette année, la grande douceur de l'hiver rm'a permis d'intervenir plus tôt.

Avant la taille
Après

 En voyant les déchets de taille, je regrette de ne pas être équipé d'un broyeur.


Un chèvrefeuille de Chine issu d'une bouture offerte par Marie (du  fabuleux Jardin de Marie dans le Berry qui se visite) prospère au pied du rosier Christine Wright. En juin, ses fleurs rouges et blanches se mêlent aux roses, un duo inattendu mais charmant qu'il faudra penser à immortaliser. Bien jeune encore, il ne demande qu'une taille très légère.


Le chèvrefeuille de Henryi offre une floraison discrète mais très appréciée des insectes butineurs. Il conserve son feuillage en hiver. Je me contente de tailler les quelques rameaux trop volubiles.


La vraie star du jardin en ce mois de février printanier est le chèvrefeuille d'hiver à la floraison très parfumée. Il n'a jamais autant fleuri depuis sa plantation en 2001. La taille de rajeunissement effectuée voilà 3 ans lui a été profitable.


En avril, c'est le chèvrefeuille de Tatarie qui se fera remarquer avec sa jolie floraison rouge vif. Déjà, les premières  feuilles commencent à sortir.


Il existe dans cette grande et belle famille d'autre spécimens très intéressants que j'aimerais accueillir. Des grimpants hybrides (American Beauty, Dropmore Scarlet, Gold Flame ou Tellmaniana) et aussi des arbustes comme par exemple le chèvrefeuille abustif à fleurs de lilas (lonicera syringatha).

© Ma Planète Jardin, 02/2014