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lundi 28 juin 2010

Gloire de Versailles, un ceanothe à la belle floraison bleu ciel

Ce très bel arbuste nommé aussi lilas de Californie (ceanothus x delilianius) en raison de ses origines américaines se fait doublement remarquer en ce moment, d'abord parce qu'il est un des rares arbustes encore fleuris dans mon jardin (le vitex ou gattilier ne fleurira que dans quelques semaines et les buddleias sont en boutons) et aussi par ses panicules de fleurs bleu ciel, couleur caractéristique du genre.

Ceanothe Gloire de Versailles, 06/2010

J'aime particulièrement Gloire de Versailles, un ceanothe caduc très résistant et très populaire, que je préfère de loin aux espèces persistantes moins rustiques, car même si sa floraison est moins massive, les panicules denses de fleurs bleues sont plus belles, plus légères et leur coloris beaucoup plus doux que le bleu électrique des ceanothes persistants. J'ai aussi une variété à fleurs roses, Marie Simon, moins haute et presque déjà défleurie.




Ce ceanothe est très à l'aise dans mon jardin malgré le sol pauvre et sec et les étés parfois brûlants (c'est le cas en ce moment). Planté au sud à proximité d'un spartium, il profite d'un ensoleillement important. En climat froid, il faut privilégier l'abri d'un mur, cela dit le mien a résisté parfaitement aux deux derniers hivers où les températures sont descendues très bas. Il pousse bien en sol ordinaire pas trop calcaire pour éviter la chlorose, pas trop compact et bien drainé. Il a un port dressé et plutôt évasé, ses longs rameaux souples sont retombants. Il peut atteindre 2,50 à 3 mètres de haut.

Ses feuilles vert franc, un peu coriaces sont ovales et un peu dentelées sur le rebord. En juin, il se couvre de panicules bleu ciel qui rappellent -en plus léger- celles du lilas. La floraison est de longue tenue, et si on prend soin de supprimer les fleurs fanées, elle se renouvellera jusqu'en septembre.



La taille ne doit jamais être sévère, car les arbustes ne repartent pas de la souche, en fin d'hiver, il faut aérer la ramure car ce ceanothe est naturellement très ramifié, tailler les rameux secondaires de moitié, puisque ce ceanothe fleurit sur le bois de l'année et supprimer les brindilles et le bois mort.


Il faut noter enfin que ces arbustes ne vivent guère plus de 25 ans.


© Ma Planète Jardin

vendredi 25 juin 2010

une immortelle au parfum de curry

L'immortelle d'Italie appelée aussi hélycrisum italicum a ceci de particulier qu'elle dégage une forte odeur de curry, d'où son nom courant de plante curry. Originaire du Sud de l'Europe, ce sous-arbrisseau est une espèce protégée dans plusieurs pays. Fort heureusement, elle est multipliée par de nombreux pépiniéristes ce qui fait qu'on peut se la procurer facilement. Elle est également cultivée pour produire des huiles essentielles aux nombreuses vertus thérapeutiques.

Helicrysum italicum, 06/2010

Ses qualités ornementales sont indéniables. Ses feuilles très fines et allongées ont cette couleur gris-vert caractéristique des plantes méditerranéennes. Sa floraison jaune d'or qui dure de juin à août est très belle, les capitules sont réunies en corymbes au bout de tiges souples assez courtes. Haute de 50cm environ, l'immortelle d'Italie prend naturellement une forme arrondie. Rustique jusqu'à -15°, elle a besoin d'un sol ordinaire très bien drainé. Je l'ai installée dans un coin ensoleillé et un peu sec de mon jardin exotique, où elle voisine avec des lavandes bleues, blanches et roses, des santolines, de la germandrée (teucrium lucidrys) et un phlomis. Elle sera vraiment très belle si on prend soin de la planter en plein soleil et à l'abri des vents froids. On peut la planter à l'automne ou au printemps.

Après la floraison, je taille tous les rameaux défleuris en rognant un peu le feuillage pour que la plante garde un port compact.

© Ma Planète Jardin

mardi 22 juin 2010

Rosiers et vivaces, les bonnes associations

Les rosiers, très florifères pendant toute la belle saison, sont généralement plantés en groupe pour obtenir un effet de masse et ils peuvent bien sûr se suffire à eux-mêmes. Pour ma part, je leur trouve un port un peu trop raide et leur pied se dégarnit fréquemment. Les plantes vivaces permettent, par leur souplesse, de corriger ces défauts. Elles augmentent l'effet de masse tout en apportant douceur et légèreté au massif de rosiers qui sera mis en valeur. Si les rosiers choisis sont des variétés anciennes, certains bien que remontants ne refleuriront qu'à l'automne, l'utilisation de vivaces associées aux rosiers permettra d'avoir des fleurs tout l'été.

Classiquement, delphiniums, campanules à feuilles de pêcher, geraniums vivaces et alchémilles accompagnent avec succès les rosiers. Dans ma terre pauvre et sèche, les delphiniums ne réussissent pas, les campanules bien que belles, ont une floraison un peu trop fugace à mon goût. Les geraniums vivaces restent une valeur sûre, par exemple le geranium d'Endress à fleurs roses, les geraniums Orion ou Rozanne aux fleurs bleues, j'en ai planté au pied de différents rosiers mais ils manquent à mon sens un peu de hauteur et ils souffrent parfois lors des étés chauds et secs. Je trouve décevants Johnson blue et Brookside, leur floraison est trop brève. J'apprécie en revanche la floraison vaporeuse vert chartreuse de l'alchémille mollis en bordure. On peut aussi marier hémérocalles et rosiers à fleurs oranges comme Westerland, j'ai dû y renoncer, dans mon jardin, les hémérocalles ne sont belles que si elles sont protégées du soleil ardent, les rosiers, eux, aiment le soleil.



Rosiers modernes, alchémilles et geraniums vivaces (Johnson Blue fleuri et Rozanne, encore en boutons), 06/2009

Geranium Brookside au pied du rosier Salet, 06/2010

En fait, deux vivaces, qui sont réellement très belles dans mon jardin, ne demandent aucun soin (à part une taille régulière des fleurs fanées de la valériane pour éviter l'envahissement), fleurissent très longtemps en résistant très bien à la sécheresse et transforment littéralement les massifs de rosiers: les valérianes roses ou rouges avec les rosiers de mêmes couleurs et les nepetas Six Hills Giant pour les rosiers blancs, jaunes ou oranges. Ce sont les associations que je privilégierai pour les prochaines plantations de rosiers, la valériane se ressemant beaucoup, je pourrai en ajouter un peu partout. Quant au nepeta, il est très facile de prélever quelques éclats sans arracher une touffe entière. J'ajouterai peut-être aussi deux autres vivaces pleines de légèreté que j'aime beaucoup, la verveine de Buenos-Aires et le gaura de Lindheimer. Toutes deux très prodigues, elles se ressèment à tout va dans mon jardin.


Rosiers (Westerland et Sourire d'orchidée) et nepeta Six Hills Giant, 06/2010

Rosier Lavender Dream et valérianes, 06/2010

© Ma Planète Jardin

samedi 19 juin 2010

le phlomis, original et imposant

Le phlomis (phlomis fruticosa), appelé aussi sauge de Jérusalem est une une sorte de sauge en arbre originaire d'Europe méridionale. Son feuillage persistant vert grisâtre, décoratif en toute saison ressemble à celui de la sauge officinale, mais il est velu, ce qui peut occasionner des irritations au moment de la taille lorsqu'on manipule les feuilles. Il a un port arrondi plutôt compact, plus large que haut (1m de haut en environ sur 1,50 mètre de large) et peut s'utiliser en couvre sol.

Phlomis Fruticosa 06/2010

En juin-juillet, il se couvre de curieuses fleurs jaunes d'or en couronnes. Les fleurs tubulaires sont réparties en étages le long des rameaux.
Ce phlomis pousse bien dans la plupart des sols, mais il affectionne particulièrement les sols légers, voire pauvres, secs et surtout bien drainés. Dans mon jardin exotique, où le sol riche mais bien drainé et le climat relativement doux lui conviennent, il est imposant, à cette période, c'est lui la vraie vedette de ce jardin où, hormis le grenadier, peu de plantes sont déjà fleuries. Je l'ai installé en bordure d'une plate-bande où dominent des plantes méditerranéennes au feuillage gris-vert (santolines, lavandes, helicrysum italicum, germandrée).


Des sauges guaranatica, pas faciles à trouver en jardinerie, ou même de grands échiums bleus feraientt un bel accompagnement, mais là encore, la place m'est comptée.
Dans mon autre jardin, j'en ai planté un au pied du rosier Ghislaine de Féligonde, dont il habille la base, mais il est moins beau, sans doute à cause des hivers plus froids.
Rustique jusqu'à -15°, il peut être planté dans de nombreuses régions de France. Le seul soin à lui prodiguer est la taille des rameaux ayant fleuri, ce qui permet de lui conserver un port trapu.

© Ma Planète Jardin

mercredi 16 juin 2010

Salet, un rosier ancien à la floraison abondante et parfumée

Bien des variétés de rosiers anciens sont défleuris, des arbustes comme Yolande d'Aragon ou des grimpants comme Mme Alfred Carrière, ils marquent une légère pause avant d'offrir une nouvelle vague de roses parfumées (une fertilisation les y aidera). D'autres se montrent très généreux, comme les hybrides de Moschata (Buff Beauty, Cornélia ou Felicia) et ne sont jamais sans fleurs. C'est aussi le cas pour Salet (Lacharme, 1854), un rosier mousseux (Rosa Centifolia Muscosa) que j'aime beaucoup. Les mousseux sont une mutation spontanée de Rosa Centifolia.

Il fleurit pendant près de quatre mois si le sol est assez frais, la floraison, superbe en juin, est un peu plus clairsemée en été mais très belle en septembre. Celui que j'ai planté, pourtant un peu près d'une vieille et belle spirée à fleurs bordeaux, mesure près d' 1 mètre 50 au bout de trois ans. C'est pour moi l'archétype de la rose ancienne et il donne au jardin un aspect romantique avec ses roses opulentes en coupe plate et leurs nombreux pétales (50, je crois) disposés en quartiers qui exhalent un parfum capiteux.


Rosier Salet, 06/2010

Les rameaux sont érigés mais ploient souvent sous l'abondance des roses. Les fleurs rose vif sont assez grosses, leurs pétales se déployant peu à peu, elles durent très longtemps et la pluie ne les fait pas pourrir. Il aime le soleil, mais les fortes chaleurs cuisent les boutons qui ne s'ouvrent pas. Ce rosier est assez épineux. Les boutons sont recouverts d'une sorte de mousse brune, un peu collante qui dégage une odeur de résine de pin.

La taille doit être modérée, il faut ôter le bois mort, les rameaux trop frêles et raccourcir les branches car ce rosier très vigoureux croît de manière un peu désordonnée.

A
vec la spirée, fleurie elle aussi en ce moment, il forme un joli camaïeu de rose. Comme tous les Cent-feuilles, il est vigoureux et jamais malade. A cet égard, je suis déçu par la variété grimpante de La France, mutation du premier hybride de thé créé en 1867, qui malgré son parfum puissant et ses belles roses très doubles est déjà atteint par la rouille.


J'ai planté un autre rosier Salet en compagnie d'un polyantha à fleurs très doubles, parfumé lui aussi, Pink prosperiy, ses roses de petite taille et d'un rose pâle contrastent avec celles de Salet, d'un rose plus soutenu.

© Ma Planète Jardin

dimanche 13 juin 2010

le coréropsis, quatre mois de fleurs sans entretien

Cette vivace qui n'a que des qualités n'est pas si courante dans les jardins où les fleurs annuelles règnent sans partage dès la mi-mai. Sa culture est pourtant des plus simples, elle se contente d'un terrain ordinaire, même pauvre et calcaire, de préférence bien drainé, apprécie beaucoup une exposition ensoleillée, résiste à la chaleur et à la sécheresse, n'est jamais malade, et vit plusieurs années. En sol riche, les coreopsis sont magnifiques.

Coreopsis grandiflora, 06/2010

En saison, il faut juste supprimer régulièrement les fleurs fanées, car la formation de graines, inutile, épuise la plante. Il est superflu de fertiliser ou d'arroser, sauf en cas de sécheresse extrême. Fin septembre, il est nécessaire de rabattre les tiges au niveau des feuilles de la base pour prolonger leur durée de vie. Le bouturage est très facile (abordé dans ce blog au début de l'année), ce qui permet de les remplacer au bout de quatre ans, car ils deviennent moins florifères. Les souches se divisent aussi facilement. Dans un de mes jardins où le climat est favorable et la terre riche, ils se ressèment souvent, je dois certainement oublier quelques fleurs fanées. Il se plante au printemps ou à l'automne.

Il existe plusieurs espèces et même des annuelles dans cette famille, mais ma variété préférée reste définitivement coreopsis grandiflora, en fleurs dès le début juin et jusqu'à l'automne sans interruption. Il atteint environ 50 cm de hauteur. Ses grandes fleurs en forme d'étoiles jaune d'or illuminent à elles seules tout un massif. Elles sont portées par des tiges minces. Les feuilles sont fines et dentelées. Peu de vivaces sont aussi florifères que lui. Les rudbeckias vivaces fleurissent certes beaucoup eux aussi, mais guère plus de deux mois, exception faite de rudbeckia nitida.

coreopsis, gauras, valérianes et achillées, 06/2010

J'aime beaucoup les associer à des vivaces tout aussi sobres comme les gauras, les valérianes, les grandes achillées et les verveines de Buenos Aires. Ces massifs de terrain sec sont faciles à réussir, ont un air champêtre et assurément beaucoup de charme. Toutes ces plantes sont très florifères, très résistantes et si certaines ne vivent pas très longtemps, comme la verveine, elles se ressèment avec une grande prodigalité. Elles sont parfaites pour qui veut intervenir le moins possible ou éviter la corvée d'arrosage.

© Ma Planète Jardin

jeudi 10 juin 2010

Rosa Centifolia, un géant au parfum capiteux

Lorsqu'on me fit cadeau il y a 5 ou 6 ans d'une petite bouture de rosier sans racine, j'étais loin de pouvoir imaginer ce qu'elle donnerait plus tard. Je l'ai négligemment mise dans un pot puis installée au printemps qui a suivi. Bien vite, j'ai été débordé par la croissance extraordinaire de ce rosier vraiment hors norme. Au bout de 6 ans, le petit tronçon a donné naissance à un rosier de plus de 2 mètres de haut. Les premières années, le rosier a formé sa charpente et la floraison fut modeste, mais depuis 2 ou 3 ans, il offre une avalanche de roses très doubles aux pétales imbriqués très nombreux, une trentaine environ (forme caractéristique des Cent-feuilles appelés aussi rose chou ou rose de mai) et au parfum très fort. Ce rosier ancien est issu de croisements entre diverses variétés dont les Damas et il a été considérablement amélioré par diverses hybridations depuis la fin du XVIème siècle. Les Hollandais, grands spécialistes de cette rose, en ont produit plus de 200 variétés. Le mien est rose foncé, presque mauve, mais j'ignore la variété, peut-être Charles Quint.

Rosa Centifolia, 06/2010


C'est d'ailleurs une variété de rosier Cent-Feuilles qui est cultivée dans la région de Grasse pour produire l'essence de rose utilisée en parfumerie. Certes, comme beaucoup de Cent-Feuilles, le rosier n'est pas remontant, mais la floraison est de longue durée, elle s'étale sur une bonne partie du mois de juin et surtout elle embaume, ce parfum de miel est presque aussi fort que celui du jasmin ou du chèvrefeuille.


Après la floraison, je supprime les fleurs fanées et je le taille sévèrement, d'abord pour le contenir et pour qu'il conserve un port harmonieux, ce qui est difficile à obtenir, les rameaux ayant tendance à pousser de façon désordonnée et à s'arquer fortement puis à retomber, le rosier drageonne aussi beaucoup, je pense même que cette vigueur incroyable est stimulée par la taille. Ce rosier est parfait pour les amateurs de jardin sauvage ou naturel, mais je le déconseille si on aime les rosiers à l'allure un peu stricte. Son feuillage mat vert-grisâtre diffère vraiment des autres variétés.



Le mieux est de le planter en haie, avec d'autre rosiers aussi vigoureux que lui, ou même avec des arbustes. Le mien, planté en bordure d'une allée non loin de la terrasse, prend vraiment trop de place et je me demande si je ne vais pas le transplanter plus loin cet automne pour qu'il puisse prendre ses aises, d'un autre côté, on peut sentir son parfum à chaque passage, sans compter le fait que je peux y puiser largement pour faire d'opulents bouquets de roses odorants. Le bouturage étant très facile, j'envisage de créer une haie composée uniquement de Cent-Feuilles, il me restera juste à trouver d'autres variétés.


C'est avec City of York, très vigoureux lui aussi, le seul rosier que je ne fertilise jamais. D'une robustesse hors pair, il se contente vraiment de peu. Il prospère bien même dans les sols pauvres, ce qui est le cas chez moi.

© Ma Planète Jardin

lundi 7 juin 2010

fleurs de juin

En juin, la floraison des roses commence à passer, pourtant quelques variétés anciennes et modernes choisissent ce moment pour s'épanouir. Les derniers à fleurir seront Gloire de Dijon et The Fairy, encore en boutons. Pour l'instant, Le jardin n'est pas encore foisonnant comme au début du printemps quand bulbes et bisannuelles donnent le meilleur d'eux-mêmes ou comme en été quand les grands massifs de vivaces sont fleuris, mais çà et là des taches colorées apparaissent, et ces fleurs sans souci font aussi la jonction avec les annuelles qui prendront le relais dans quelques semaines. Le temps ne fut pas favorable, trop froid, trop sec, puis trop chaud, elles fleuriront plus tard cette année.

La chaleur et la sécheresse persistante n'ont pas trop freiné les floraisons. Côté arbustes, seuls seringat et deutzias illuminent la haie fleurie où dominent maintenant les tons de verts. Bientôt et jusqu'en octobre, l'abélia se fera remarquer avec sa floraison légère.


Rosier Ghislaine de Féligonde
Rosier Pierre de Ronsard
Rosier Centfeuille
Rosier Lavender Dream
Rosier Salet
Rosier La Giralda

Rosier Pink Prosperity


Rosier Paul's Scarlet Climber

Rosier Eric Tabarly
SeringatSpirée
Deutzias

Clématite Viticella
Pois vivace
Valériane des jardins

Campanule à feuilles de pêcher
Géranium Brookside
Nepeta Six Hills Giant
Geranium Psilostemon
Nigelles et coquelourdes
© Ma Planète Jardin

vendredi 4 juin 2010

un weigelia 'Bristol Ruby' pour sa couleur rouge

Originaire d' Extrême-Orient,  le weigelia hybride 'Bristol Ruby' est un arbuste caduc de la famille des Caprifoliacées connu aussi sous le nom de diervilla et très commun dans les jardins. Dans mon jardin, il est en pleine floraison à la fin du mois de mai et en juin. Il est d'autant plus intéressant qu'il n'y a pas beaucoup d'arbustes à floraison printanière encore fleuris à cette époque. Je l'ai planté dans une haie fleurie en compagnie de deutzias roses et blancs qui seront bientôt complètement épanouis. Il est placé devant un groupe de rosiers grimpants dont il rehausse le coloris et habille la base. Adulte, il peut, selon les variétés, atteindre 2,50 mètres de haut sur 1à 2 mètres de large.

Weigelia Florida 'Bristol Ruby', 06/2010

Ce que j'aime surtout, c'est sa couleur rouge rubis mais mais il existe des variété à fleurs roses, blanches et même jaunes et l'abondance de ses fleurs tubulaires bien réparties sur l'ensemble de la ramure. Ses feuilles ovales sont d'un beau vert sombre. J'apprécie aussi son côté sage, qui me dispense de tailler des pousses trop vigoureuses, ce qui n'est pas le cas pour d'autres arbustes à la floraison plus précoce qui souvent deviennent envahissants et poussent de manière désordonnée, comme le forsythia ou le cognassier du japon. Très facile à vivre une fois bien installé, il ne réclame aucun soin et se passe totalement d'arrosage, seule une taille légère des rameaux ayant fleuri est nécessaire pour une floraison abondante.
Je la pratique quant à moi en dehors de la période recommandée, ce qui n'est vraiment pas orthodoxe, mais fonctionne.



Il apprécie le plein soleil, où il fleurit davantage, résiste très bien à la sécheresse et se contente d'une bonne terre de jardin pas trop légère, cependant la terre pauvre et vite sèche de mon jardin ne semble pas le gêner.

Quelques variétés:
 

'Abel Carrière', fleurs rose vif
'Eva Rathke', port compact, fleurs rouge cramoisi



'Stelzneri', rouge vif
 


© Ma Planète Jardin

mercredi 2 juin 2010

Golden showers, un rosier en or

Ce rosier grimpant moderne peu épineux ( Lammerts, 1956) qui peut être conduit en grand arbuste, comme c'est le cas dans mon jardin, a tout pour plaire. Il fut le premier rosier avec City of york que j'ai planté il y a une dizaine d'années. Sa floraison abondante est très remontante jusqu'en automne, elle marque une pause en été en cas de forte chaleur.

Rosier Golden Showers 06/2010

Ses fleurs jaunes mi-doubles qui virent au crème en se fanant ont un aspect très naturel proche de certaines roses anciennes et bien éloigné des formes turbinées propres à beaucoup d'hybrides modernes. Elles se détachent sur un feuillage vert foncé brillant. Ce rosier a donc a toute sa place dans mon jardin aux côtés de variétés anciennes avec lesquelles il tranche par son coloris rare chez ces derniers. Robuste et assez vigoureux, il est capable de s'imposer face au chèvrefeuille du Japon et au jasmin officinal, pourtant envahissants, avec lesquels il voisine dans mon jardin


Son parfum est certes léger, mais sa couleur est vraiment très lumineuse. Si on choisit de le conduire en grand arbuste, la taille est assez légère, elle consiste à raccourcir toutes les pousses d'un tiers et à supprimer le bois mort. Il se plaît au soleil mais peut aussi être cultivé au nord contre un mur, ce qui convient à très peu de rosiers. Il est rustique et se contente d'un sol ordinaire sans trop de calcaire.

Il arrive qu'il soit atteint par le marsonia les années chaudes et humides, mais des pulvérisations de bouillie bordelaise faiblement dosée après la première floraison en juin freinent l'apparition de cette maladie. Comme beaucoup de rosiers, il résiste bien à la sécheresse.

© Ma Planète Jardin