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samedi 1 octobre 2011

Timide remontée automnale pour les rosiers


Le temps estival, chaud et très sec avec un vent de sud assez fort, que connaît ma région depuis près de trois semaines est certes bien agréable pendant l'arrière-saison, d'autant plus quand l'été a été médiocre comme cette année mais il ne réussit pas vraiment aux rosiers du jardin. Il faut dire que le sol léger et très superficiel a eu vite fait d'absorber les quelques rares pluies du début septembre. Plus la moindre trace de fraîcheur ou d'humidité en profondeur.

Les rosiers grâce à leurs racines pivotantes résistent assez bien à la sécheresse, bien plus que le reste de la végétation qui commence à griller, mis à part quelques-uns qui n'ont pas apprécié le passage sans transition d'un été frais et humide à un automne sec et chaud. Marsonia et rouille ont fait quelques dégâts. Il faudra penser à faire un traitement à la bouillie bordelaise fin novembre, j'y avais renoncé depuis un certain temps. Cela permettra de détruire les spores de ces terribles champignons.

La remontée d'automne s'en ressent, les roses sont plutôt rares même si certains arbustes, fleuris depuis Pâques, se sont montrés vraiment prodigues.

Je mets à part Boule de Neige qui a fleuri beaucoup et sans interruption depuis mai, dommage que son feuillage soit souvent malade (chose curieuse, de nouvelles feuilles sortent en quelques jours et le cycle de la maladie recommence sans fin).



Félicia fut généreux, il m'a offert deux très belles vagues de roses puis des refloraisons clairsemées mais continues jusqu'à aujourd'hui.



Après une pause estivale, les petits bouquets de roses de Cornelia s'épanouissent à nouveau.



Golden Showers a perdu des feuilles mais il fleurit depuis cinq mois.



Même constat pour Line Renaud mais lui reste toujours indemne de maladie. Le label ADR (qui récompense les rosiers résistants) est mérité.



Alain Souchon, malingre et souvent malade, sera transféré au potager. Son parfum puissant et ses roses en quartiers que j'apprécie beaucoup y donneront peut-être toute leur mesure.



Salet qui porte déjà quelques roses bien ouvertes sera sans doute un des seul à offrir une belle remontée. J'ai abandonné tout velléité de contrôler sa croissance exceptionnelle. Plus je m'obstine à tailler un peu les branches en même temps que les roses fanées, plus il pousse. Quant à sa bonne santé, elle est, je crois, sans égale. Il atteint les deux mètres au bout de quatre ans
.




Bouquet d'or, un Noisette exubérant au possible, est toujours moins florifère en automne.



Cet hybride de thé très vieux et très ordinaire est transfiguré en compagnie des anémones qui n'en finissent pas de fleurir.




Cet autre autre au coloris banal ressort au milieu de l'orange intense des cosmos sulphureus atteints cette année de gigantisme.



Ces roses, quoi que peu nombreuses, sont autant de petits trésors que le jardinier sait apprécier.


© Ma Planète Jardin, 10/2011

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