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lundi 21 juillet 2014

Trois rosiers bien remontants en été


Comme chaque année lorsque les fortes chaleurs s'installent, la floraison de mes rosiers faiblit et s'interrompt même complètement pour beaucoup. La sécheresse n'est pas en cause cette année, les pluies ont été très satisfaisantes depuis le début du mois de juillet et leur pied a été paillé pour maintenir la fraîcheur. Le feuillage de la plupart reste impeccable, très peu sont malades mais la remontée d'été se fait attendre sauf pour trois très beaux arbustes qui ont choisi cette période difficile pour refleurir avec presque la même générosité qu'au printemps.

Les températures caniculaires de ces derniers jours ont bien réussi au rosier grimpant Pierre de Ronsard qui est conduit en arbuste dans mon jardin. Ses boutons blanc crème soulignés de carmin ont donné en quelques jours des corolles opulentes rose tendre qui s'inclinent avec grâce sous l'averse. Pour éviter que les rameaux ne s'écroulent sous leur poids, ils ont été taillés à deux yeux en mars. Ce rosier très florifère au beau feuillage luisant n'est vraiment beau que quand il fait chaud et s'il reçoit suffisamment de pluie mais quand le temps est pluvieux à l'excès il est sujet au marsonia et ses roses pourrissent. Je songe à lui associer un autre rosier dont les roses sont assez semblables aux siennes: Palais Royal.


Line Renaud, qui possède une santé et une vigueur exceptionnelles puisqu'il se hisse à près d'1,80m  malgré une taille longue, aime aussi l'alternance de la chaleur et de la pluie, ses fleurs éclosent en nombre et leur parfum intense est perceptible de loin.


Parmi les rosiers anciens du jardin Felicia offre la plus belle remontée d'été. Depuis deux ou trois jours, il offre de nombreux bouquets de fleurs rose clair aux pétales un peu froissés et au parfum de musc. Longtemps, sa base est restée un peu dégarnie mais de nouvelles branches sont sorties dernièrement ce qui lui donne une silhouette plus harmonieuse.


Quelques autres arbustes et grimpantes participent à ce petit retour bien agréable de la saison des roses qui chez moi se produit rarement en été.

© Ma Planète Jardin, 07/2014

dimanche 13 juillet 2014

Une mi-juillet maussade mais fleurie

Depuis plusieurs semaines le temps n'est pas vraiment de saison. La grisaille est omniprésente, les températures fraîches font oublier que l'été a commencé il y a près d'un mois. Les précipitations ont rendu le jardin foisonnant mais le manque de soleil et de chaleur retarde les floraisons de certaines vivaces estivales et la croissance des légumes d'été au potager. Par moments, comme ce matin où il a beaucoup plu, l'ambiance est presque automnale. Un petit tour parmi les massifs entre deux averses permet malgré tout de constater que la végétation suit le calendrier et que les floraisons sont peu ou prou dans les temps.

Côté vivaces, l'anémone du Japon praecox et  les solidago commencent à peine à s'épanouir, ces derniers  tranchent joliment sur les sedums encore verts.


Les achillées, les lavandes officinales, les verveines de Buenos-Aires, les  lysimaques, les fenouils sont en pleine floraison.




La pluie a couché les gauras et aussi les alchémilles dont les fleurs sont souvent déjà grillées les années passées. Tout comme elles, les véroniques en épis qui souffrent parfois de la sécheresse ont fleuri longtemps. Les hémérocalles apportent encore un peu de lumière.




Certains rosiers refleurissent bien comme Robin Hood, Aloha, Bouquet d'Or, Golden Shower ou Lamarque, Line Renaud, Yolande d'Aragon et Le jeune Mme Isaac Pereire qui offre une deuxième floraison. D'autres comme Pierre de Ronsard sont pleins de promesses.



Les hydrangea aiment beaucoup ce temps humide.


Parmi les arbustes, seuls le buddleia Sungold et le Nandina se font remarquer si l'on excepte le viburnum Snowflake qui a revêtu sa livrée automnale et cette lavatère arbustive malmenée par la pluie.


 Ce mois de juillet humide et frais offre malgré tout quelques scènes fleuries bien agréables.

© Ma Planète Jardin, 07/2014

mercredi 9 juillet 2014

Recylage des déchets de taille


Voilà maintenant plusieurs semaines, j'ai entrepris de tailler des gros arbustes et même des arbres que j'avais abandonnés à eux-mêmes pendant trop longtemps. Je me doutais certes que la tâche serait énorme et j'avais prévu d'étaler les travaux sur plusieurs mois. Ce que je n'avais pas anticipé en revanche, c'est le volume important des déchets que la taille générerait, en fait plusieurs mètres cubes. J'ai pour principe de ne jamais laisser se perdre aucun matériau végétal lorsque c'est possible et j'ai trouvé un moyen assez simple pour recycler au potager et au jardin d'ornement la quasi totalité des déchets de taille.


Les branches en feuilles assez fines et tendres sont broyées et ce paillis est épandu au pied des vivaces, des arbustes nouvellement installés, des rosiers remontants qui apprécient et il protège aussi la jeune haie de persistants créée en juin dernier. Grâce à cette couverture protectrice, les jeunes sujets ont poussé en se contentant de la pluie, une vraie performance dans une terre maigre et très filtrante comme la mienne.


Pour les grosses branches du chêne vert, il fallait trouver autre chose, impossible en effet de les broyer. Le plus simple était de les recouper à deux mètres de long et de les utiliser pour ramer les haricots grimpants. Une cinquantaine de perches stables et solides  de 10 cm de diamètre soutiennent deux rangs de haricots phénomènes.


L'aspect est plutôt naturel et rustique même si j'ai dû finir la structure avec quelques fers à bétons et des tuteurs en plastique ou en bambou et attacher le tout avec du raphia synthétique, plus résistant que le raphia naturel et plus facile à utiliser. Les branchages restants, trop gros, trop minces ou difformes devront être portés à la déchetterie mais ils ne représentent que 10 à 15 % environ du total. 


Bientôt, les lauriers palmes qui se trouvent au fond du jardin subiront eux aussi une taille importante et il y aura là encore matière à recycler sous une forme ou sous une autre, un aspect du jardinage qui ne cesse de m'intéresser.

© Ma Planète Jardin, 07/2014

mercredi 2 juillet 2014

Floraisons exotiques et mediterranéennes


Le mois de juin qui vient de se terminer fut chaud, très chaud même et aussi très sec dans mon jardin exotique où le climat est en temps ordinaire sous l'influence de l'océan Atlantique tout proche. Pour la première fois depuis des années, l'ambiance est presque méditerranéenne, ce qui réussit bien aux plantes de terrain sec que j'ai installées en compagnie des végétaux originaires des pays subtropicaux. Les vraies stars du jardin en ce début juillet sont bel et bien les plantes méditerranéennes dont le feuillage et la floraison ont profité d'un fort ensoleillement. Le jardin s'en trouve changé.


Dans la grande bordure adossée à la 'petite jungle', l'helichrysum qui répand une suave odeur de curry croule sous les fleurs. J'aime autant autant son feuillage gris argent que ses ombelles de fleurs jaune d'or.


Tout près la floraison graphique et colorée du teucrium créé un joli contraste avec les  fleurs rondes de la santoline. Je la laisse fleurir de temps en temps puis je la rabats sévèrement pour qu'elle garde un port compact.


La lavande blanche prépare sa floraison, la rose, beaucoup moins vigoureuse, est déjà bien fleurie.



La lavande grosso, qui était là avant moi, fleurit aussi mais sa base est  bien dégarnie, cela ne se voit pas trop grâce à la passiflore qui habille son pied.


 Cette sauge dont j'ai oublié le nom a pris beaucoup d'ampleur et fleurit généreusement.



Comme toujours les acanthes sont au rendez-vous, elles forment à présent des touffes imposantes.


Les plantes de climat doux ou subtropical se font elles aussi remarquer. Le phormium pourpre m'offre une inflorescence qui s'élève à plusieurs mètres vers le ciel, une belle curiosité végétale.


Les phygelius, qui feront l'objet d'une article sous peu, sont extrêmement florifères et très résistants à la sécheresse.


Rarement  les euryops et le lantana sellowiana ont autant fleuri en début d'été. Il faut dire qu'ils ont été totalement épargnés par le gel.



Les cannas, que j'arrose et paille dès le début juin, sont assez beaux, tout comme le laurier blanc et le feijoa dont les fleurs magnifiques me donneront, je l'espère, de nombreux fruits.


La seule fausse note vient du jasmin étoilé, il fleurit certes un peu mais je n'ai jamais réussi à le faire  grimper. Malgré tous mes efforts, il  pousse peu et s'étale au lieu de monter.


Cet été qui commence apportent de belles surprises et il est plein de jolies promesses.

© Ma Planète Jardin, 07/2014