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mardi 17 février 2015

Une technique simple pour rendre les iris d'Alger florifères


En ce mois de février les floraisons sont plutôt rares au jardin, seuls quelques arbustes à floraison hivernale et de rares vivaces contribuent à apporter de la couleur et à faire oublier la grisaille et le vide qui règnent dans les massifs ou les haies. Parmi eux, les iris d'Alger (iris unguicularis) arrivent en bonne place. Pendant toute la belle saison, ils se font totalement oublier et ne réclament aucun soin. Bien sûr, la floraison est au-rendez vous mêmes sans intervention du jardinier mais il y a moyen de la rendre plus généreuse grâce à une opération simple qui demande juste un peu de temps et de patience, une qualité dont nous devons souvent faire preuve au jardin.


Les iris d'Alger ont la particularité de former de nombreuses feuilles sèches au coeur de la souche d'où émergent les fleurs portées par de courtes tiges. Si on laisse les feuilles sèches s'accumuler au centre, les fleurs sont moins nombreuses car la plante manque de lumière et d'air. Il est donc judicieux d'ôter à la main les fines feuilles sèches une par une pour dégager la base de la plante, une toilettage à faire en août ou en septembre. Je ramasse aussi toutes les feuilles mortes du forsythia tout proche et les aiguilles du grand pin noir et j'arrache les mauvaises herbes, l'iris d'Alger déteste en effet  être recouvert et colonisé par les adventices.


Cela demande un peu de temps et de concentration mais ce petit effort en vaut la peine. Dans le même temps, j'écarte sur le côté le feuillage bien vert qui est très long sans le rabattre car il est essentiel à la future floraison. Cela permet d'aérer les touffes qui fleurissent mieux et ainsi le décor riche et délicat des pétales qui sont striés et rayés de jaune et de violet  ressort mieux.


Les souches âgées, comme les miennes qui ont 15 ans, réagissent très bien à ce nettoyage automnal. Elles fleurissent mieux. Malgré tout, je vais devoir envisager de diviser mes iris pour les rajeunir car leur floraison est moins généreuse que les premières années, une opération à faire en juillet pendant la période de repos.


Une autre vivace, qui est la reine des massifs en ce moment, réclame elle aussi un petit geste de la part du jardinier faute de quoi elle fleurit moins et révèle sa nature envahissante pour finir par se transformer en peste végétale. J'en fais les frais actuellement. Une petite mésaventure sans gravité sur laquelle je reviendrai bientôt.

© Ma Planète Jardin, 02/2015

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