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samedi 3 septembre 2011

Les rudbeckias vivaces ensoleillent les massifs


Cette vivace rustique et extrêmement robuste compte sans aucun doute parmi les espèces les plus florifères. Je n'en connais pas d'autres, exception faite des euryops malheureusement réservés aux climats doux, qui offrent une telle profusion de fleurs pendant aussi longtemps. On peut lire ici et là que la floraison des rudbeckias épuise la terre et qu'il est impératif de les diviser pour les rajeunir, qu'il leur faut une terre toujours fraîche pour prospérer.

Dans mon jardin, le contre-exemple est total. Le sol est maigre et sec, la terre ne reste jamais fraîche bien longtemps et même de fortes pluies d'orage, bénéfiques sur le moment, disparaissent vite dans ses entrailles. Jardiner dans un tel sol est parfois une gageure et il faut beaucoup de constance pour obtenir des résultats.




Il n'empêche, cette année encore les rudbeckias fulgida deamii sont très beaux et je ne les ai toujours pas divisés, ils sont pourtant âgés de 8 ans. J'ai reculé une fois de plus devant l'ampleur de la tâche car les touffes sont vraiment imposantes. Lors du printemps, vraiment très chaud et très sec, j'ai cru qu'ils allaient disparaître et de fait, leur feuillage commençait à griller. Et puis d'abondantes pluies, surtout en juin mais aussi pendant l'été ont tout sauvé. Les températures fraiches et le manque de soleil dont les rudbeckias sont amateurs ont retardé l'épanouissement des fleurs.



Depuis deux ans, ils fleurissent la dernière semaine d'août et pendant tout le mois de septembre. Pour toute nourriture, ils reçoivent quelques poignées de compost mais tirent parti du paillage organique qui recouvre le sol été comme hiver. Un grand chêne vert planté tout près me fournit des feuilles mortes à foison. Leur aspect discret permet de les utiliser sans modération. En se décomposant, elles apportent de l'humus.

Dès que les tiges florales se forment, je veille à ce que les plantes ne manquent jamais d'eau, si besoin j'arrose, mais modérément, il faut juste éviter que le feuillage mou de cette belle vivace ne se déshydrate. Les rudbeckias se plaisent partout dans mon jardin, même dans le potager où ils occupent une plate-bande ingrate située près d'une haie de lauriers. De grands asters d'automne les y encadrent mais ils ne sont pas encore fleuris.



Seul un massif, exposé au plein soleil de l'après-midi ne leur réussit guère, ils y souffrent de la concurrence d'une heliopside scabra maintenant défleurie. Je compte les remplacer par des gaillardes vivace jaunes.

En ce moment, les sédums à peine rougissants les accompagnent, tout comme des soleils au coloris acidulé, des asters d'automne. J'ai l'intention de remplacer peu à peu les asters novi-belgii par ceux de la Nouvelle-Angleterre, tels que Andenken an Alma Pötsche qui bizarrement fleurit depuis juillet. On devine ici et là quelques chrysanthèmes des jardins qui prendront le relais fin octobre.



Les heleniums, moins sensiblesà la sécheresse que les rudbeckias, sont eux aussi en pleine floraison.



Quant au rudbeckia nitida, un géant parmi les vivaces, il a offert des fleurs tout l'été et il prépare une belle remontée pour l'arrière-saison. Il me suffira de couper les fleurs fanées (nombreuses sur la photo bien que je sois déjà intervenu plusieurs fois!) et le fragment de tige qui les portent juste au-dessus des nouvelles inflorescences, la floraison est assurée jusqu'en novembre.



Une vue d'ensemble du massif.



Cette période est une de celles que je préfère, les travaux sont réduits, les floraisons à leur apogée et le plaisir des yeux maximal.

© Ma Planète Jardin, 09/2011

1 commentaire:

  1. Les rudbekias sont des vivaces lumineuses, qui donnent de l'énergie au jardin.. Elles fonctionnent avec bien des vivaces et associées aux graminées, elles sont merveilleuses!!
    Le bonheur est dans ton jardin!!!

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