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mercredi 22 février 2012

Un hiver qui laisse des traces


La vague de froid extrême qui a duré deux semaines est bien finie, les températures sont assez douces pendant la journée et le soleil brille généreusement. Pourtant, toutes les manifestations de cet épisode hivernal sévère n'ont pas disparu au jardin. Certaines, insoupçonnées parce qu'indécelables par le regard sont étonnantes et m'ont vraiment pris de court. D'autres, hélas trop visibles, sont la conséquence d'un excès de confiance de ma part dans les ressources de mes plantes préférées.

Le redoux s'est certes produit il y a maintenant une dizaine de jours et la terre gelée sur 40 cm a retrouvé sa souplesse habituelle mais le dégel n'est que partiel comme j'ai pu m'en rendre compte il y a peu. Près du potager se trouvent mes tas de compost. Dans le plus grand finissent tous les déchets du jardin, le compost presque mûr enrichit le potager en mars. Le plus petit me permet de transformer rapidement en terreau riche et très fin les déchets non exempts de pesticides que sont les épluchures de fruits et de légumes du commerce. J'y mets aussi les déchets de cuisine (coquilles d'oeufs, sachets de thé, marc de café, papiers et cartons sans encre). Ce terreau sert exclusivement à fertiliser les massifs de fleurs.

Ce compost étant prêt, il était temps de l'épandre, seulement voilà il est encore totalement congelé malgré le soleil et les températures clémentes. Ce tas d'environ 1mètre cube est à peu près aussi dur qu'un roc, impossible d'en retirer la moindre pelletée. J'ai renoncé et remis à plus tard ce travail. Je suis perplexe, sa couleur noire devrait capter la chaleur (relative ) du soleil et faire fondre la glace. Une vraie énigme et un signe tangible de cet hiver rigoureux.



L'autre image que laisse cet hiver hors norme, c'est aussi le spectacle affligeant qu'offre à présent mon daphné odora. Feuilles et fleurs sont noircies, les tiges sont brunes. Sa floraison parfumée qui m'enchantait à chaque fin d'hiver appartient au passé. J'ai trop présumé de sa résistance aux aléas climatiques. Bien qu'il tolère -15° (on n'en était pas loin), j'ai peine à croire qu'il reparte. Mon incurie est en cause.



Il y a cependant une vraie consolation, c'est que cet hiver qui fut bien froid finira bientôt.

© Ma Planète Jardin, 02/2012

3 commentaires:

  1. Le compost est aussi un très bon isolant, il fonctionne comme une glacière et conserve le froid d'où l'intérêt de ne pas étaler du compost sur de la terre non réchauffée.
    Pour le Daphné, nous ne pouvons que compatir !

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  2. cet hiver aura été court mais assez mechant, les plantes se croyaient déjà au printemps et ont été prises par surprise...

    nous avons aussi des dégats.. Mais..
    le matin les oiseaux chantent.. c'est LE signe non ?

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  3. ouch ! ça fait mal au coeur pour ton Daphnée ! cet histoire de compost c'est quand même surprenant !
    Bonne soirée
    Lydie

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