Bien qu'il soit beaucoup moins imposant que le ceanothe 'Gloire de Versailles' et que la couleur de ses fleurs soit infiniment plus douce et moins voyante que le bleu électrique (que je n'apprécie guère) des ceanothes persistants, le ceanothe pallidus 'Marie Simon' (hybride de c.delilianus et c.ovatus) se fait remarquer cette année par sa floraison particulièrement généreuse. Cette jolie floraison au coloris pastel qui dure une bonne partie du mois de juin est bien appréciable car il n'y a pour le moment plus guère d'arbustes fleuris exception faite du deutzia.
Ce ceanothe est un arbuste de taille modeste au port arrondi et compact dont le coeur est assez touffu. Il ne dépasse pas 1,50 m de haut pour un mètre de large et convient donc pour les petits jardins. De juin à septembre, si l'on prend soin de supprimer les fleurs fanées, il se couvre de panicules de fleurs rose pâle légères et vaporeuses de 10 à 15 qui se détachent sur le feuillage vert clair (qui chez moi est caduc) et les rameaux qui sont très fins et d'une belle teinte pourpre. Elles attirent beaucoup les insectes butineurs.
Comme tous les ceanothes, il apprécie les expositions chaudes et ensoleillées. Il aime les sols assez fertiles mais bien drainés. Il ne redoute en fait que les terres excessivement sèches ou calcaires. Assez rustique (-15°), il n'est jamais malade. La taille, qui s'effectue fin d'hiver, car ce ceanothe fleurit sur le bois de l'année ne doit pas être trop sévère. Il suffit d'ôter le bois mort et de tailler légèrement l'extrémité des rameaux. En vieillissant, sa base se dégarnit. J'ai remarqué que de jeunes pousses partaient de son pied, elles me permettront de supprimer une branche âgée ou deux l'année prochaine.
Tout près de lui, le ceanothe 'Gloire de Versailles' et un cotoneaster laiteux, très mellifère lui aussi, commencent leur floraison.
© Ma Planète Jardin, 06/2012
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