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mardi 28 septembre 2010

Golden balls, un soleil vivace mais pas envahissant

En fleurs à la fin de l'été et pendant une grande partie de l'automne qu'ils illuminent par leur couleur jaune vif, les soleils vivaces ont toutefois la réputation d'être envahissants, c'est vrai pour les espèces anciennes qui ont gardé un côté sauvage et s'étendent beaucoup grâce à leurs rhizomes, elles sont cependant parfaites pour couvrir de grandes surfaces mais étoufferont facilement beaucoup d'autre plantes. D'autres au contraire, appartenant au genre Heliantus decapetalus, ne drageonnent pas et offrent une belle floraison d'arrière-saison alors que les massifs commencent à être moins étoffés.

Bien rustiques eux aussi, ces soleils présentent une grande variété de formes. Ils sont tous très sages, ont des fleurs simples comme Lemon Queen ou très doubles comme Golden Ball. C'est cette variété que j'ai choisie il y a quelques années et elle se montre assez accommodante, elle est facile à cultiver et se montre toujours très florifère, il n' y a que dans les coins vraiment trop secs du jardin qu'elle ne donne rien.

Cette grande vivace qui peut atteindre 1,50 mètre de haut a un port buissonnant, des tiges assez raides qui tiennent bien au vent et n'ont pas besoin d'être tuteurées. Les feuilles ovales et un peu rugueuses sont vert foncé. Bien que très vigoureuse, elle a l'immense avantage de ne pas être traçante à la différence de certains soleils vivaces qui une fois installés sont quasiment impossibles à éradiquer.



Helianthus Decapetalus Golden Ball, 09/2010

De la fin août jusqu'à la fin octobre, les fleurs s'épanouissent. De très longue tenue, elles ressemblent à de petits pompons jaune citron. La plante se plaît dans tous les sols mais a une préférence pour les terres riches et bien drainées, elle tolère le calcaire mais il lui faut impérativement un sol maintenu frais en été par des arrosages et un paillage. Elle peut vivre longtemps sans être divisée. Après la floraison, il suffit de rabattre les tiges au niveau de la souche.

En fin de saison, surtout quand l'automne est frais et humide, il se peut que son feuillage soit recouvert d'un feutrage blanc, signe que l'oïdium a frappé mais cela n'affecte pas la floraison, preuve s'il en fallait que c'est une plante vraiment robuste. Son caractère discipliné permet de l'associer à beaucoup de vivaces qui fleurissent longtemps comme les asters, les sauges uligineuses et les verveines de Buenos-Aires
. Pour obtenir rapidement de nouveaux sujets, il suffit de prélever en mars sur le pourtour de la souche quelques éclats munis de racines et d'une rosette de jeunes feuilles, la reprise est assurée et les jeunes plants fleuriront dans le courant de l'été.

© Ma Planète Jardin, 09/2010.


1 commentaire:

  1. Bonsoir JPA. Une préférence aussi pour la fleur double de "Golden ball" En ce moment l'oïdium a envahi toutes les astéracées.Cet aprés 'midi au jardin j'ai découvert les coréopsis bien colorés de blanc. Vous profitez encore d'un jardin bien fleuri avec toutes ces vivaces tardives .
    belle soirée jocelyne

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