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mercredi 30 mars 2011

Décor de printemps


Le printemps est très précoce cette année, dans mon jardin la plupart des narcisses sont défleuris et la floraison du forsythia commence à passer. La sécheresse persistante depuis le début de l'année et les températures élevées ont accéléré le phénomène mais des pluies abondantes et bienfaisantes se sont abattues hier sur ma région. Pour le jardinier qui les attendait, c'est l'occasion de diviser un grand nombre de vivaces. La terre étant fraîche, la reprise se fera rapidement. Les massifs printaniers qui perdaient un peu de leur éclat ont retrouvé un nouveau souffle.

Les tulipes sont en pleine floraison. J'ai un faible pour les tulipes Triomphe en mélange, surtout quand elles ne sont pas ouvertes, ce qui est le cas aujourd'hui à cause de la fraîcheur et du temps gris. Elles ont deux bonnes semaines d'avance, heureusement, je ne les plante jamais seules mais avec des bisannuelles (lunaires, myosotis, erysimums) ou des vivaces (juliennes des dames) qui prennent le relais. Chaque année, je les arrache après la floraison mais le temps me manque pour les mettre en nourrice afin qu'elle terminent leur cycle de végétation.



Je me contente de les laisser laisser sécher à l'abri du soleil et j'ôte le feuillage quand il est bien sec. Comme on le voit, elles refleurissent bien. Je dois certainement en oublier en terre car je ne me souviens pas en avoir planté autant en novembre dernier. Pour la première fois, j'ai planté uniquement celles que j'avais, un peu inquiet malgré tout quant au résultat final. Une expérience à reproduire sans hésiter.

Dans un massif, elles sont associées à des hellébores d'Orient qui ont vraiment apprécié la pluie et à des bruyères d'hiver encore bien fleuries. Curieusement, myosotis et lunaires n'y sont pas encore fleuris, alors que dans une autre plate-bande, exposée il est vrai au soleil, ils sont épanouis.



Le doronic, qui ne se plaît guère chez moi ou le coeur de Marie, qu'il faudra que je me décide à planter en plus grand nombre, ont éclos il y a peu.


Quelques iris précoces installés au pied du rosier Felicia qui a déjà quelques boutons se sont ouverts hier.





L'alchémille n'est certes pas prête à fleurir mais j'aime beaucoup son feuillage qui a la capacité de retenir les gouttes grâce à sa texture duveteuse.



En cette fin mars, tout pousse et le jardin change beaucoup. Il offre presque tous les jours un visage différent que je prends toujours le temps de contempler. C'est sans doute la raison pour laquelle j'aime autant printemps.

© Ma Planète Jardin, 03/2011

samedi 26 mars 2011

Floraisons blanches


En ce début de printemps, beaucoup d'arbustes printaniers sont fleuris, pour certains c'est tout à fait normal, d'autres fleurissent cette année avec trois semaines d'avance. Cette précocité s'explique par la douceur de l'hiver (tout au moins de janvier à mars) et par les température très élevées que ma région connaît depuis une semaine. Mercredi et jeudi derniers, les 20° ont été allègrement franchis. La sécheresse est vraiment inquiétante, il n'a pas plu du tout en mars et le déficit atteint 70%.

Les arbustes, installés depuis longtemps dans mon jardin résistent bien car ils sont capables de puiser l'eau en profondeur, rosiers et vivaces sont paillés été comme hiver, la terre est donc encore fraîche mais pour ce qui est des massifs printaniers (les hellébores piquent du nez, narcisses et tulipes fanent) et du potager, c'est autre chose, le manque d'eau se fait cruellement sentir. Espérons que les pluies annoncées pour demain aient bien lieu.

Ces considérations climatiques et ces petites déceptions n'empêchent pas le jardinier de profiter des nombreuses floraisons pleinement épanouies ou juste écloses et en attendant les couleurs lumineuses de la corête, de la coronille glauca, du pommier à fleurs ou d'un cognassier tardif à fleurs saumon, c'est le blanc qui domine.

L'amélanchier, aux fleurs si fines et si légères mais un peu trop éphémères dureront un peu s'il ne fait pas trop chaud et si les merles ne s'obstinent pas à éparpiller le paillis qui maintient un semblant de fraîcheur à son pied.



La spirée de Thunberg, a bien poussé l'an dernier et sa floraison vaporeuse attire enfin le regard.



La spirée arguta, l'arbuste star du jardin au printemps, en principe fleurie à la mi-avril (mais rien n'est comme d'habitude cette année), est déjà assez bien fleurie. J'aime beaucoup ses rameaux longs et arqués entièrement recouverts de petites fleurs blanches.



Pour la première fois, sa floraison est accompagnée de celle du laurier tin dont les fleurs s'ouvrent en gros bouquets blancs qui attirent les abeilles. Depuis deux ans, la rigueur de l'hiver l'empêchait de fleurir.




La première viorne à fleurir au printemps est toujours Viburnum burkwoodii, elle aussi a de l'avance.



Le skimmia rubella, décoratif depuis l'automne avec ses panicules de boutons rouges, s'est métamorphosé, les fleurs blanches au parfum d'agrume ont éclos, attirant elles aussi quantité d'abeilles.



Le cerisier du jardin, est bien précoce lui aussi, bien plus en tout en cas que la variété ornementale à fleurs roses qui n'est pas encore fleurie.



Tous les autres végétaux poussent aussi avec une vigueur incroyable, en particulier les rosiers, j'ai même aperçu un bouton sur le rosier Boule de Neige. Il faut le reconnaître, cette spectaculaire poussée de sève qui fait reverdir et fleurir à tout va est un vrai bonheur et les débuts sont prometteurs, à condition toutefois qu'il n'y ait pas de gelées tardives et que la pluviométrie redevienne ce qu'elle était avant, quand le climat de ma région était encore tempéré!

© Ma Planète Jardin

mercredi 23 mars 2011

Des hellébores d'Orient fleuris au printemps


Les fleurs délicates de l'hellébore d'Orient ne doivent pas faire oublier que ces vivaces sont extrêmement robustes car elles sont originaires des montagnes de Turquie et du Caucase où les hivers sont rudes. Elles sont également douées d'une longévité exceptionnelle. On les considère généralement comme des fleurs d'hiver, comme leur cousine la rose de Noël défleurie depuis un certain temps dans mon jardin. La plupart des hellébores d'Orient que j'ai plantés ne s'épanouissent jamais avant la fin février ou le début mars et leur floraison peut durer jusqu'en avril.

Cette année, elle fut un peu plus précoce que d'habitude en raison de l'extrême douceur qui règne dans ma région. Les fleurs commencent à faner et changent de couleur. Même celles qui sont déjà passées restent décoratives. Il faudra que je les enlève avant que les graines ne murissent de façon à limiter les semis spontanés qui sont très nombreux et rendent cette vivace tellement gracieuse un peu envahissante.



Helleborus orientalis, 03/2011

Je ne connais pas les variétés des hellébores plantés dans le jardin, je les avais choisis après un vrai coup de coeur pour ces fleurs de porcelaine en fonction de leur couleur, blanc piqueté de rose, rose pâle moucheté de brun, pourpre très foncé donnant l'impression d'un hellébore noire. Plus ils vieillissent et plus ils sont florifères. Quant aux semis spontanés, certains réservent de bonnes surprises pour ce qui est des couleurs. En ce moment, leur floraison accompagne celles des bruyères et des premières tulipes. L'été venu, leur intérêt est moindre, je plante donc quelques annuelles pour combler le vide.



Semis spontanés, jeunes plants et jeunes fleurs, 03/2011

Je les ai installés il y a presque dix ans dans un grand massif exposé au nord-est, ce qui les préserve des rayons du soleil aux heures les plus chaudes, ils se plaisent effet à la mi-ombre, en sous-bois par exemple. Dans mon jardin, il souffrent souvent de la canicule et de la sécheresse, j'imagine que dans les régions fraîches où le sol est riche ils sont tout simplement splendides.

La très grande sécheresse qui règne actuellement et les températures élevées pour une fin mars, font un peu pencher le feuillage et les fleurs en forme de cloche (et c'est bien leur seul défaut) un peu plus vers le sol. Il ne faut pas s'en inquiéter, ces plantes qui peuvent vivre plus de cinquante ans si on ne les dérange pas, ce qu'elles détestent, se remettront à la première averse. Je me contente de leur apporter chaque année un peu de compost, car les hellébores apprécient les terres riches et profondes, ce qui est loin d'être le cas chez moi.




Helléborus orientalis

Leur feuillage se couvre parfois de taches noires quand l'humidité est excessive, le phénomène s'estompe si l'on prend la peine de supprimer les feuilles atteintes.


L'hellébore d'Orient assurera encore pendant quelques semaines le décor printanier du jardin.


© Ma Planète Jardin
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dimanche 20 mars 2011

Des massifs fleuris pour le printemps


Le printemps officiel c'est aujourd'hui mais depuis le début du mois de mars le temps a été souvent très printanier, sauf hier, où il faisait gris et froid (seulement 9° au meilleur de la journée). Les arbustes de printemps, comme les forsythias et le cognassier du Japon mais aussi les narcisses et les jacinthes ont tiré profit de cette douceur. Ils sont bien fleuris depuis plusieurs jours déjà. La grande sécheresse qui règne depuis un mois, phénomène récurrent depuis environ 10 ans dans ma région mais qui est très marqué cette année puisqu'il n'a quasiment pas plu en mars, risque d'abréger un peu les floraisons, d'ailleurs on voit bien sur la photo que les narcisses piquent un peu du nez. Qu'importe, sachons profiter de ce festival de couleurs et de ces fleurs robustes.

Mon association préférée pour le début du printemps reste définitivement le mariage du cognassier à fleurs rouges, du forsythia et des narcisses de différentes variétés dont les plus tardifs s'épanouissent jusqu'à la fin avril, associés à quelques jacinthes aux couleurs vives qui tranchent sur celles plus douces des narcisses. J'apprécie aussi ces dernières pour leur parfum toujours prononcé. Je ne sais pas trop pourquoi mais cette scène fleurie est pour moi l'incarnation du printemps Tous ces bulbes peuvent rester de longues années en place, j'ai dû installer les miens il y a 7 ou 8 ans.



Pour les conserver aussi longtemps, il n'y a que quelques règles simples à respecter. Il faut les planter (la technique de plantation a été abordée dans ce blog l'an dernier) dans un sol suffisamment drainé, ne pas laisser l'herbe les envahir, couper les fleurs fanées, épargner le feuillage jusqu'à ce qu'il soit jaune à la fin juin ou au début juillet, preuve que les bulbes ont achevé leur cycle de végétation, ne pas fertiliser (ce qui entraîne un développement du feuillage au détriment des fleurs).



Bien sûr, ce décor est moins intéressant le reste de l'année, quand il se termine, il est en général trop tard pour semer ou planter des annuelles, je n'ai pas mis de vivaces, il est vrai cependant que des coeurs de Marie seraient du plus effet dans ces deux grands massifs de printemps. Quoi qu'il en soit, le jardin est grand et d'autres massifs, bien fournis ceux-là, prennent le relais et captent l'attention.

Ce début de printemps est aussi la grande période de floraison des hellébores d'Orient qui a commencé depuis trois semaines. Ils méritent que je leur consacre bientôt tout un message tant ils sont beaux.

Quelques tulipes commencent discrètement à s'ouvrir, cette année j'ai eu envie pour la première fois d'en planter quelques-unes dans une jardinière, elles sont plus belles que celles qui sont plantées en pleine terre, une tentative à reproduire.



Les anémones blanda tapissent le pied souvent frais et ombragé de la spirée Anthony Waterer bien nue pour le moment. C'est le seul endroit où elles se plaisent vraiment.



Fin mars, les pervenches commencent aussi à fleurir, le bleu de leurs fleurs est vraiment sans égal en cette saison, ce sont des vivaces increvables, parfaites pour les situations difficiles.



Cette année encore, le printemps est fidèle au rendez-vous et les fleurs emblématiques de cette saison si riche et si belle où tout est encore promesses en sont les témoignages vivants.

© Ma Planète Jardin

mercredi 16 mars 2011

Jeunes feuilles et jolies fleurs


Le printemps officiel sera là dans quelques jours mais il est déjà arrivé au jardin depuis quelque temps, en effet la plupart des plantes, arbustes et vivaces essentiellement, poussent beaucoup et fleurissent, quelques unes ont même une certaine avance en raison de l'extrême douceur qui règne depuis le début du mois de mars. J'aime beaucoup ce moment où le réveil simultané de nombreux végétaux donne une impression de vie intense et offre au jardinier la possibilité d'observer chaque jour des changements et des évolutions. Certes, le jardin est encore un peu vide mais plus pour très longtemps.

Malgré la sécheresse persistante et plutôt préoccupante, tout reverdit allègrement. L'utilisation systématique du paillage dans les massifs et au pied des rosiers que je laisse en place en hiver, ce qui m'évite de désherber, a permis de maintenir l'humidité accumulée pendant les mois de novembre et décembre derniers.

Les hémérocalles, tout comme les géraniums vivaces à feuillage caduc sont toujours parmi les premières vivaces à réapparaître.



Quelques chionodoxa attirent le regard avec leurs petites fleurs étoilées.



Je ne sais pas pourquoi mais je trouve superbe le jeune feuillage rougissant des pivoines herbacées, apparemment fragiles mais tellement robustes.



Certains arbustes comme les spirées sont déjà couverts de feuilles mais c'est surtout leur belle floraison blanche en avril et en mai qui sera intéressante.



Plus surprenant est le comportement du pommier à fleurs, bien précoce cette année, les feuilles sont déjà sorties de même que les boutons.



Le camélia commence à offrir ses grosses fleurs roses très doubles et curieusement striées de blanc, phénomène qui survient seulement depuis quelques années (mutation spontanée?).



Le prunus pissardii, si courant mais si beau a eu bien du mal à s'adapter, concurrencé qu'il est par les bouleaux et la haie de cyprès.



Le cornouiller mâle à la floraison légère et acidulée est le dernier à fleurir dans le bosquet d'arbustes à floraison hivernale.



Cette année, mars est peut-être sec mais il n'en est pas moins généreux et cela suffit à satisfaire le jardinier.

© Ma Planète Jardin

samedi 12 mars 2011

Un daphné très odorant


Un jardin est vivant et les végétaux qui le peuplent ne réagissent jamais de la même façon aux changements qui interviennent dans l'environnement ou la situation climatique, parfois cela réserve de très mauvaises surprises au jardinier, comme dans le cas de mon oranger du Mexique, absolument superbe pendant des années et qui dépérit inéluctablement, mais cela peut aussi être très profitable pour certaines plantes et c'est ce qui se passe cette année pour mon daphné odorant (daphne odora).


Installé depuis cinq ou six ans don mon jardin, il a mis très longtemps à d'adapter aux conditions très difficiles qui y règnent, terre pauvre et calcaire et surtout étés qui deviennent de plus en plus secs et brûlants. Bien sûr, j'avais soigné la plantation en incorporant une bonne quantité de compost et de terreau de feuilles et je paille régulièrement son pied, ce qui maintient de la fraîcheur. Le petit sujet de 20 cm a fini par prendre ses aises, il atteint aujourd'hui 80 cm de haut sur autant de large. Il résiste très bien à la sécheresse sans le moindre arrosage et fleurit tous les ans alors qu'il est souvent décrit comme un arbuste pour climat humide et terres fraîches.

Sa culture peut cependant s'avérer délicate, parfois il peut mourir subitement sans que l'on puisse mettre en cause les soins prodigués. Une branche puis tout l'arbuste se nécrosent brutalement. Cette mort rapide est due souvent à un champignon. Mieux vaut donc renoncer à la taille totalement superflue puisque l'arbuste garde naturellement un port compact très harmonieux, le champignon peut en effet profiter des plaies occasionnées par la taille pour s'infiltrer dans les tissus de la plante.

En fait, pour moi le problème était autre. Depuis deux ou trois ans, une période de grand froid et de neige intervenait en janvier et février ce qui entraînait une chute importante des feuilles. Cela n'empêchait pas la floraison car les boutons sont très résistants au froid, mais en mars le daphné avait l'air très dépouillé. Il aurait fallu se donner la peine de le protéger d'un voile d'hivernage en polypropylène. Cette protection est indispensable en région froide l'hiver et doit être associée à une une exposition abritée car ce daphné ne tolère que -15°. La grande douceur des deux derniers mois lui a permis de garder presque tout son beau feuillage vernissé si décoratif à l'automne et je reconnais qu'il est nettement plus présentable.


Daphne Odora, 03/2011

Par ailleurs, j'étais souvent un peu déçu par le parfum des fleurs décrit par certains comme très puissant, je le trouvais pour ma part un peu léger. C'est tout autre chose cette année. Le temps printanier qui prévaut depuis deux ou trois semaines fait ressortir ce parfum qui est vraiment intense, il rappelle celui du jasmin et du chèvrefeuille, il se remarque à plusieurs mètres de distance. Curieusement, il n'attire pas les insectes, sans doute est-il pauvre en pollen mais quel bonheur pour le jardinier de pouvoir en profiter depuis la terrasse. J'ai l'impression de le redécouvrir et j'en éprouve un vrai plaisir.


Décidément, le jardinier doit rester humble et savoir composer avec la nature qu'il ne peut jamais contraindre ni soumettre à ses réalisations. Cela apprend à relativiser ses succès et aussi ses échecs et donne une forme de sagesse et de sérénité.


© Ma Planète Jardin


mercredi 9 mars 2011

Faut-il tailler les hortensias paniculés?


J'apprécie beaucoup les hortensias paniculés (hydrangea paniculata) d'abord pour leurs belles panicules de fleurs blanches de très longue tenue, pour leur port arbustif élégant et également pour leur grande facilité de culture. Ils tolèrent les sols médiocres, caillouteux et secs et résistent parfaitement à la chaleur estivale. Si la place ne m'était comptée j'en planterais d'autres variétés. Je les réussis bien mieux que les hydrangea macrophylla qui ne sont beaux que dans mon jardin exotique car ils profitent d'un climat doux assez humide et les étés n'y sont qu'exceptionnellement brûlants.


Hydrangea paniculata fleuri, 07/2010

Le jardinier n'est pas obligé de se poser la question de la taille et peut se contenter chaque année de supprimer les fleurs fanées que je recommande de laisser en place tout l'hiver tant elles sont décoratives quand elles sont recouvertes de givre. Ces hortensias arbustifs n'ont pas besoin être taillés pour se développer et bien fleurir. La taille, qui doit être modérée, permet cependant d'obtenir des inflorescences très grosses et lorsque l'arbuste fleurit après avoir subi cette opération début mars (elle peut se faire un peu plus tard mais obligatoirement avant que les feuilles n'apparaissent), il en devient spectaculaire.

Les premières années, je ne pratiquais aucune taille et les fleurs, peut-être un peu plus nombreuses, étaient vraiment petites. Depuis, je l'effectue chaque année et mon hortensia attire immanquablement l'oeil des visiteurs.


Hydrangea paniculata avant la taille 03/2011

Après la taille de fin d'hiver, 03/2011

Je laisse bien sûr la charpente de l'arbuste intacte et je taille toutes les branches qui ont porté des fleurs, en général des rameaux horizontaux qui partent des branches principales. Je les raccourcis de moitié ou d'un tiers selon les années en taillant juste au-dessus d'un bourgeon. Je supprime aussi les rameaux morts mais il y en a peu et ceux qui sont trop frêles. La floraison est au rendez-vous car ces hydrangea fleurissent sur le bois de l'année. Ces quelques minutes de travail sont toujours récompensées par une opulente floraison qui dure de juin à octobre.


Hydrangea paniculata fin octobre 2010

© Ma Planète Jardin