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lundi 13 mai 2013

La fraîcheur profite aux azalées de Chine


L'ensoleillement est en berne, il fait plus que frais pour la saison pourtant à quelque chose malheur est bon car ce temps presque automnal qui règne dans ma région depuis des semaines réussit à certains arbustes qui craignent plus que tout les températures élevées et la sécheresse qui ont sévi plus d'une fois au cours des 10 ans qui viennent de s'écouler. Je veux parler des azalées à feuillage caduc (azalea mollis) que je préfère de beaucoup aux variétés japonaises à feuillage persistant. Je nesiste pas à leurs bouquets de fleurs tubulaires aux très longues étamines ni à leur couleur chaude et lumineuse.

Certes, ma terre sèche et calcaire aurait dû être un obstacle, ces plantes de terre de bruyère aiment en effet les sols frais et acides mais j'arrive à les cultiver sans qu'elles souffent de chlorose. La terre de bruyère dans laquelle elles sont plantées a sans doute disparu depuis longtemps mais l'apport régulier d'aiguilles de pin depuis leur plantation il y a près de 10 ans permet de neutraliser l'alcalinité du sol. Elles reclament par ailleurs peu d'entretien, il faut juste supprimer les fleurs fanées et arroser par temps sec à l'eau non calcaire (je réduis aux maximum les arrosages fin août au moment où les boutons se forment).

Le climat de mon jardin ne leur convient qu'à moitité, elle apprécieraient plus d'humidité atmosphérique et de fraîcheur. Même exposées au nord-est, leur développement reste modeste. Pour la première fois, leur floraison  qui commence vers la mi-mai est  très durable et particulièrement généreuse et je profite comme il se doit de ce spectacle coloré sans courir le risque qu'une vague de chaleur ne vienne l'abréger. Je n'ai qu'un seul regret, c'est de ne pas avoir noté la variété de ces beaux hybrides qui illuminent le massif des quatre saisons en attendant que la spirée Anthony Waterer, le rosier Salet ou l'hortensia paniculé n'assurent le décor.

Cette azalée à fleurs orange clair aux pétales un peu chiffonnés est la plus belle. Elle ressemble beaucoup à 'Glowing Embers' et tout comme elle elle a la couleur de la braise. Son feuillage découpé vert clair avec des reflets cuivrés s'empourpre complètement en automne. Sa floraison est abondante comme jamais.


Celle-ci au port presque colonnaire a un feuillage plus clairsemé mais la couleur rouge clair de ses fleurs est unique, il s'agit peut-être de 'Peter Koster'. Un peu capricieuse, elle ne me donne parfois que de très rares fleurs. Cette année, elle se rattrappe.



Il y a aussi cette petite azalée plantée dans la terre d'origine du jardin (!), sans doute une azalée mollis luteum qui vit sa dernière année  dans ce massif dédié aux rosiers. Ils l'étouffent un peu et elle fleurit moins.


 Ce printemps décidément bien gris réserve malgré tout quelques bonnes surprises.


© Ma Planète Jardin, 05/2013

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