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samedi 16 juillet 2011

Floraisons de la mi-juillet


Les pluies abondantes du mois dernier ne sont plus qu'un lointain souvenir, la sécheresse sévit à nouveau et le vent fort qui met la végétation à rude épreuve n'arrange rien. Pour couronner le tout, le temps est vraiment automnal aujourd'hui, rien ne semble nous rappeler que nous sommes au coeur de l'été, rien si ne sont quelques fleurs qui ne paraissent nullement souffrir de ces conditions épouvantables. Leur présence tellement réconfortante pour le jardinier qui se voit récompensé de ses efforts est bien le signe que l'été s'est installé envers et contre tout.

La pelouse et beaucoup d'arbustes à fleurs du jardin ont un aspect gris pour ne pas dire grillé qui me désole mais ils reverdiront. Mon attention est en fait captée par toutes les plantes qui résistent à la sécheresse et se montrent florifères comme si de rien n'était.

Certains rosiers par exemple n'en finissent pas de fleurir depuis la mi-mai, ce qui est assez rare chez moi. Bien sûr, quelques-uns ont été touchés par la rouille et le marsonia mais la suppression de toutes les feuilles malades a produit des miracles (pour Pierre de Ronsard, Ulrich Brunner, Yolande d'Aragon et Boule de Neige notamment).

Bouquet d'Or termine sa deuxième floraison. Une valeur sûre pour les grands jardins. Je n'aurais jamais cru qu'il deviendrait aussi grand.



Golden Showers remonte vraiment beaucoup cette année, une première.



Sourire d'Orchidée offre une nouvelle vague de roses. Son feuillage vernissé vert clair me plaît autant que ses fleurs au charme romantique.



Heritage, très florifère même dans une terre ingrate comme la mienne, aime la compagnie des verveines de Buenos-Aires.



Un miscanthus habille la base un peu dégarnie de Felicia, un hybride musqué que j'aime énormément.



Le grimpant La Giralda a été lent à s'établir mais il va enfin être beau.



Salet a une nature robuste et très généreuse, il lui faut beaucoup de place.



Je songeais à remplacer Nicolas Hulot par Anny Duperey mais en voyant ses grosses roses jaunes parfumées j'hésite un peu.



Pour Line Renaud, aucun doute en revanche, c'est une variété moderne incontournable.



Les rudbeckias fulgida et nitida, vivaces emblématiques du jardin, ne tarderont plus à fleurir. J'ai hâte de les retrouver.



Je n'ai que quelques pieds d'echinacea purpurea, j'y remédierai à l'automne, ces vivaces sont tout simplement merveilleuses.



Les solidages illuminent tout un coin de massif à eux seuls.




La tanaisie vue du potager aura droit à un massif à l'automne.




Aurai-je encore des asters d'automne en octobre ? Rien n'est moins sûr à en juger par leur floraison très hâtive.



Les annuelles commencent enfin à fleurir, il faudrait un peu plus de chaleur pour qu'elles poussent bien.



Le temps est certes des plus médiocres mais le jardinier trouve néanmoins toujours le moyen de se remonter le moral et c'est bien cela le plus important.


© Ma Planète Jardin, 07/2011

1 commentaire:

  1. tu manques de pluie c'est pas possible ici dans l'est tout est VERT! ce qui me fait dire que Hulot tu pourrais peut être le remplacer pas Eva Joly, si elle a un rosier à son nom! ...ça ne va peut être pas tarder..quoique!..
    Chez moi les touffes d'échinacées pourpres s'étalent très vite, par contre j'en ai acheté d'autres variétés, ce sont des plantes très intéressantes. Bonne soirée. Geneviève de doubsjardin

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