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vendredi 26 avril 2013

Le temps des lilas



Parmi toutes les floraisons emblématiques du printemps (et il y en a de très belles) le lilas est une de mes préférées. Difficile d'imaginer la fin du mois d'avril ou le début mai sans ces grands panicules de fleurs délicieusement parfumées. Le parfum et l'opulence de ses fleurs colorées qui permettent de réaliser de merveilleux bouquets expliquent la popularité de cet arbuste plein de charme et indémodable mais s'il est aussi répandu c'est également en raison de sa grande facilité de culture.

La silhouette familière du lilas (syringa vulgaris) est reconnaissable entre toutes, c'est un arbuste  vigoureux aux rameaux érigés et au port légèrement évasé qui fait de 3 à 4 mètres de haut et 2 à 3 mètres de large. Le lilas commun qui drageonne naturellement beaucoup (sauf les sujets issus de boutures ou greffés) est souvent très touffu et peut avoir plusieurs troncs. Ses feuilles caduques en forme de coeur ont une jolie couleur vert clair mais son atout principal reste néanmoins sa floraison qui se produit d'avril à juin selon le climat. 

Groupées en panicules de 15cm, les fleurs simples ou doubles, déclinent différentes nuances de couleurs: blanc, rose, poupre, violet et sont toujours parfumées. Pour la petite histoire, le lilas arriva en Europe après que le sultan ottoman Soliman II le Magnifique en eut offert à l'ambassadeur de François Ier. Il connut ensuite une période glorieuse qui ne s'est jamais terminée. Il en existe de très nombreuses variétés créées au 19ème siècle en France, notamment par Lemoine,puis aux Etats-unis après 1920.

Robuste et très rustique, le lilas n'est pas exigeant, il pousse dans les sols ordinaires, même calcaires, bien qu'il ait une préférence pour les terres bien drainées et fraîches. Dans mon jardin, il s'adapte sans peine au sol superficiel et sec. Il ne demande pas beaucoup d'entretien, si ce n'est la taille des branches ayant fleuri, une opération que je pratique pour une part en cueillant des brassées de fleurs. Les tiges défleuries sont taillées au-dessus d'un bourgeon. Ainsi, le lilas reste florifère et ne prend pas une allure dégingandée. Je n'enlève que les drageons qui s'échappent un peu trop loin dans le massif de vivaces tout proche car chez moi le lilas pousse en touffe isolée mais de temps à autre je supprime à la base quelques branches âgées qui ne fleurissent plus.

Je possède un lilas blanc double non identifié mais qui ressemble à 'Mme Lemoine'.


'Souvenir de Louis Spaeth', une variété classique à fleurs simples rouge violacé qui offrira sous peu une belle floraison.


'Belle de Nancy', un lilas à fleurs semi-doubles mauves qui était planté trop près de la spirée arguta a été déplacé cet hiver. Il donne malgré tout quelques fleurs.


J'ai également 'Katherine Havemeyer' qui a été lui aussi transplanté. Il me déçoit puisqu'il ne porte que de rares fleurs et reste chétif. Un apport de compost devrait stimuler sa végétation languissante.

 En somme, un arbuste classique qui est idéal pour fleurir le printemps.

© Ma Planète Jardin, 04/2013

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