Pour ne plus être importuné par des publicités intempestives, actualisez la page lors de votre première visite.

mardi 4 juin 2013

'Plaisanterie', un charmant rosier à la floraison changeante


Ce rosier vit sa deuxième saison chez moi et malgré son jeune âge, sa floraison est une des plus belles du moment. En fait, ce rosier a une histoire plutôt plaisante, il est arrivé par accident dans mon jardin à la suite d'une erreur du pépiniériste qui m'enverra à l'automne celui qui aurait dû occuper sa place, 'Lavender Lassie', un rosier à fleurs doubles roses que je trouve très beau et que je veux absolument. Je connais son nom depuis quelques jours seulement mais je lui trouve toutes les qualités et un charme très naturel. Il est planté tout près de 'Ballerina', un autre rosier à fleurs simples encore en boutons avec lequel il constituera un bel ensemble.


'Plaisanterie', créé par Louis Lens en 1996, a des parents illustres, 'Trier' et  'Mutabilis', un rosier de Chine. C'est un arbuste de 1,50m de haut et de large facile à intégrer dans les massifs où sa silhouette souple et arrondie fait merveille. Ses tiges vert rougeâtre portent d'élégantes feuilles alongées d'un beau vert clair qui me font penser au feuillage de 'Ghislaine de Féligonde'. Son atout principal reste bien sûr sa floraison remontante qui passe par diverses nuances de couleurs: les boutons sont oranges, les fleurs simples et délicatement parfumées sont jaune pâle puis prennent une teinte vieux rose à maturité. De leur coeur émergent des étamines dorées groupées en un bouquet délicat.


Ce rosier superbe joue les plaisantins de manière fort agréable et habile car ses fleurs tiennent beaucoup plus longtemps que celles de 'Mutabilis' qui se fripent et fanent toujours trop vite sans doute en raison de leur grande taille. Comme tous les hybrides de moschata, il est bien rustique. Sa robustesse et sa vigueur qu'il tient sans aucun doute de 'Trier', son autre parent que j'ai aussi planté l'an dernier, ne laissent pas de me suprendre, il atteint presque 1m en tous sens en deux ans de culture, voilà qui est prometteur. 


Cette petite anecdote est aussi une leçon d'humilité pour le jardinier qui se pique de roses, il y a tant de si beaux rosiers dont il ignore l'existence mais c'est aussi un stimulant, cela nourrit la passion des roses qui n'est vraiment pas près près de s'éteindre.


© Ma Planète Jardin, 06/2013

1 commentaire:

  1. ah j'apprend que plaisanterie est rustique! Je le croyais justement très fragile..
    Voilà une information très interessante..
    C'est un rosier sublime, que j'ai vu chez andré eve!
    Un gros arbuste de plus d'1,50m!

    RépondreSupprimer