Pour ne plus être importuné par des publicités intempestives, actualisez la page lors de votre première visite.

mercredi 17 mars 2010

taille de mars pour les rosiers

"Taille tôt, taille tard, mais taille toujours en mars". Ce dicton, dont j'ignore l'origine exacte mais que j'ai souvent entendu me sert de point de repère lorsqu'il s'agit d'effectuer cette tache indispensable qui peut paraître un peu délicate.


Indispensable, la taille l'est indiscutablement, les rosiers, comme d'autres arbustes, fleurissent sur le bois de l'année, et si l'on veut une floraison abondante sur l'ensemble de l'arbuste et non uniquement à l'extrémité des branches, elle doit être effectuée chaque année. Elle permet aussi d'éliminer le bois mort, refuge des parasites et des maladies et permet de donner une silhouette harmonieuse aux plantes.


Selon les années et selon le temps qu'il fait, elle est plus ou moins précoce, depuis deux ans je m'y attelle à la mi-mars, les conditions hivernales tardives qui régnaient durant les deux derniers hivers ont obligé à différer la taille. Il y a encore quelques années, je commençais début mars, à cette date, les bourgeons ("les yeux") étaient facilement identifiables grâce à la relative douceur de l'hiver. Je n'ai jamais pu me résoudre à une taille hivernale, de peur que la végétation reprenne et que les nouvelles pousses soient finalement anéanties par le gel.


Pendant longtemps, la taille des rosiers fut une jungle où j'avais du mal à me retrouver, et puis en faisant la synthèse de ce que je pouvais lire ou entendre dire et en visant la simplicité, j'ai fini par ne plus suivre que quelques grandes règles, ce qui globalement me donne satisfaction.

En fait, je différencie la taille, qui est plus ou moins sévère en fonction des types de rosiers.


Les rosiers modernes à grandes fleurs (hybrides de thé) et polyanthas: Je pratique une taille sévère. Je laisse de 5 à 7 branches, taillées à 3 ou 5 bourgeons (au dessus d'un bourgeon dirigé vers l'extérieur) et je supprime le bois mort. J'adapte la taille à la vigueur de l'arbuste: S'il est vigoureux, je taille assez long, et inversement si sa croissance est langoureuse. Par chance, je n'ai que quelques rosiers de ce groupe, tous âgés, ma préférence allant aux rosiers anciens, anglais et aux grands arbustes pour lesquels la taille est plus légère.

Hybrides de thé après la taille 03/2010

Rosiers anciens remontants (hybrides de rugosas, hybrides de moschata, hybrides remontants), rosiers anglais, roses "générosa", grands arbustes modernes (Westerland, Reine Lucia): Je taille l'extrémité des rameaux, sans enlever plus du quart de la longueur, j'aère le centre en éliminant les branches mortes, frêles ou mal placées.


Rosier  Salet après la taille 03/2010.



Rosier Yolande d'Aragon après la taille



Les rosiers grimpants remontants ( anciens et modernes): Je taille les rameaux secondaires qui ont poussé sur les branches charpentières à 3 yeux et j'enlève le bois mort. Au fil du temps, on peut supprimer quelques branches âgées.


Rosier Etoile de Hollande après la taille 03/2010.

Je taille  peu les rosiers anciens Noisette comme Bouquet d'Or ou Mme Alfred Carrière, je trouve que cela diminue la floraison qui se produit fréquemment sur des brindilles qu'on pourrait être tenté de supprimer. Je me contente de raccourcir les rameaux d'un tiers au maximum. J'applique aussi cette méthode au rosier The Fairy, essentiellement pour éviter que ses branches ne ploient sous le poids des roses.


Les rosiers non remontants (rosiers Centfeuilles, rosiers lianes, quand ils sont encore accessibles!): Je pratique seulement une taille de nettoyage après la floraison (suppression du bois mort et des fleurs fanées)


Pour finir, je traite à la bouillie bordelaise, cela favorise la cicatrisation et élimine les champignons (marsonia et rouille). Je fertilise aussi les rosiers une première fois à cette époque.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire