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mercredi 1 juin 2011

The Fairy, un rosier florifère et vraiment très résistant


Au jardin, c'est un peu la désolation, la sécheresse s'accentue et elle va de pair avec de fortes chaleurs. Il n'y a plus de pelouse, les massifs de vivaces ne payent pas de mine et je ne sais à quoi ils ressembleront cet été, d'autres où je plante d'habitude des annuelles restent vides en attendant d'improbables précipitations (totalement absentes depuis un mois et de l'ordre de 5 millimètres en avril). Les rosiers, nettoyés de leurs fleurs fanées, semblent être entrés dans une sorte de repos végétatif, sauf Madame Alfred Carrière qui prépare une nouvelle floraison.

Malgré toutes ces déceptions, qu'il faut relativiser et prendre avec fatalisme, il y a pour le jardinier une vraie satisfaction offerte par un rosier que je qualifierais d'increvable. Malgré les conditions très sévères qui règnent dans ma région, 'The Fairy' fleurit avec une générosité jamais égalée, il croule littéralement sous les fleurs, au point que j'ai dû tuteurer certaine branches. J'en laisse retomber d'autres ce qui lui donne beaucoup de charme. Certes, il est sans parfum mais devant tant de munificence, on l'oublie aisément.


Rosier 'The Fairy', 06/2011

Il vit de presque rien. Aucun arrosage, aucun traitement, pas d'engrais, juste un peu de compost en fin d'hiver. Il n'est jamais sans fleurs et remonte abondamment en automne quand les températures fraîchissent. Je ne le taille pas vraiment, je l'égalise simplement pour qu'il garde une forme harmonieuse. Ses fleurs doubles en forme de petit pompons durent longtemps et permettent de composer de merveilleux bouquets. Cette année, il a fleuri avec trois bonnes semaines d'avance, comme tous les rosiers. Sain et vigoureux, il n'a pas de rival en ce moment dans mon jardin si ce n'est Line Renaud, une autre force de la nature au parfum exceptionnellement fort. Il est encore fleuri.



S'il est un rosier à retenir pour les climats chauds et secs et les sols maigres (chez moi, il prospère dans 30 cm de terre pauvre), c'est bien 'The Fairy'. Il se plaît vraiment dans les coins les plus arides et je songe à en faire une longue bordure en choisissant la variété rouge. Il se bouture aussi très facilement, les boutures d'un an fleurissent d'ailleurs alors que je ne m'en suis pas occupé du tout.

Même quand le climat fait des siennes, il existe toujours des sujets de contentement dans un jardin (où la vie jaillit là où on ne l'attendait pas) et des réussites qu'on n'avait pas espérées. Il y en a deux ou trois autres dont je parlerai très prochainement.

© Ma Planète Jardin

1 commentaire:

  1. Je possède the fairy depuis cette année seulement et il est loin d'être aussi beau que le tien mais je l'apprécie déjà veaucoup.. C'est un beau rosier couvre sol, un indispensable du jardin, qui se contente de peu à priori!!!
    Tu as tout de même une belle collection!!!
    Bises
    sophie

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