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mardi 28 juin 2011

Un jardin en jaune et bleu


L'été est bien installé et sitôt commencé, il nous apporte une chaleur accablante combinée à un vent assez fort (plus de 37° hier au plus chaud de la journée). Par chance, la terre conserve de la fraîcheur en profondeur grâce aux pluies abondantes du mois de juin. Les vivaces, les annuelles et le potager n'en souffrent pas pour le moment et poursuivent tranquillement leur croissance. Seuls certains rosiers semblent désorientés par ce pic de chaleur brutal qui succède à une période humide, ils perdent quelques feuilles atteintes par la rouille ou le marsonia que je ramasse régulièrement. Ces maladies sont contagieuses et on les contient si on élimine les spores des champignons présents sur les feuilles.

C'est en faisant le tour du jardin pour inspecter mes rosiers que j'ai remarqué que toutes les floraisons du moment ou presque sont jaunes ou bleues. Pour les rudbeckias nitida géants, mes préférés, il est encore trop tôt mais cela ne tardera plus, tout comme pour les rudbeckias fulgida deamii, parfaits pour créer un effet de masse. J'ai bien cru qu'ils allaient disparaître à cause de la sécheresse printanière, eh bien non, ils sont superbes et les tiges florales commencent à sortir, c'est dire s'il sont robustes. Pour l'instant, ce sont d'autres vivaces et arbustes qui attirent le regard.

Le millepertuis à petites fleurs par exemple est fleuri depuis assez longtemps. Je ne connais pas son nom, mais il est bien différent de la variété 'Hidcote' que je ne possède pas.



Les oenothères qui se ressèment à foison et ouvrent leur corolle le soir ou lorsque le temps est couvert.




Le rosier Golden Showers qui d'habitude marque une pause en début d'été va refleurir et offre déjà quelques roses.



Le bleu est plus largement représenté, en particulier par les nepetas 'Six Hills Giant' fleuris depuis le mois de mai. Ils resteront beaux encore longtemps. Quand les fleurs faneront, je raserai complètement le feuillage et avec quelques arrosages, il y aura une deuxième floraison.



La verveine de Buenos Aires, chiche en semis spontanés cette année, accompagnera dans ce massif quelques roses d'Inde encore toutes petites.



Taillé sévèrement à la fin de l'hiver le buddleia du Père David commence à fleurir, ses fleurs paniculées sont parfumées et attirent les papillons. En taillant les épis desséchés, on s'assure une floraison jusqu'en septembre.



Les lavandes officinales plantées l'an dernier arborent un coloris bleu pastel des plus intéressants.



Une autre lavande, très vieille et bleu vif, s'étale languissamment sur les érigerons karvinskianus.



Ce phlox paniculé, en réalité plus violet foncé que bleu, fleurit convenablement pour la première fois, à ma grande surprise.



Toutes ces petites taches de couleurs sont certes modestes mais idéales pour patienter en attendant la grande vague de floraison des vivaces estivales.

© Ma Planète Jardin, 06/2011


samedi 25 juin 2011

Le chitalpa, star du jardin au début de l'été


En ce début d'été, il n'y a plus guère d'arbustes en fleurs dans mon jardin, exception faite des buddleias qui commencent à s'épanouir et qui seront beaux d'ici quelques jours et d'un millepertuis arbustif à petite fleurs à la floraison exceptionnellement longue. Même les ceanothes qui d'ordinaire portent encore leurs panicules colorées roses ou bleues sont fanés et ont dû être nettoyés il y a quelque temps.

Quant aux deutzias, leur floraison qui s'étale en principe jusqu'à la fin juin n'est plus qu'un lointain souvenir, j'ai même déjà procédé depuis longtemps à une taille de rajeunissement qui devrait leur faire le plus grand bien.
Les lagerstremias ne portent aucun bouton pour le moment, ils apparaîtront dans le courant du mois de juillet, à condition que l'ensoleillement soit suffisant.

Côté rosiers, seul Madame Alfred Carrière commence à refleurir significativement mais d'autres comme Bouquet d'or, Mrs John Laing ou Lamarque sont couverts de boutons. Ils ont évidemment tiré profit de la pluie alors que d'autres, plus sensibles aux maladies, ont succombé au marsonia comme Pierre de Ronsard ou à la rouille comme Ulrich Brunner.

Dans ce cas, j'applique une méthode radicale, j'enlève toutes les feuilles atteintes et je soumets le sujet malade à un traitement de choc: pulvérisation de bouillie bordelaise, arrosage au purin d'ortie et apport d'engrais riche en potasse (20% de potasse). Cela semble porter ses fruits. Yolande d'Aragon que j'ai soigné de la sorte a refait un feuillage totalement sain et même quelques boutons. Bien sûr, le spectacle de rosiers temporairement dépouillés reste difficile à accepter
.


Rosier Madame Alfred Carrière, 06/2011

Heureusement, un petit arbre à la floraison généreuse égaye le jardin. Sans concurrent sérieux, il donne réellement le meilleur de lui-même. Depuis plusieurs semaines, le chitalpa de Tachkent 'Summerbells' au beau feuillage lancéolé vert clair offre ses jolies fleurs campanulées roses. Très précoce cette année, sa floraison se terminera bientôt. Les rosiers qui sont plantés à son pied sont recouverts de clochettes qui tombent en abondance. L'an dernier, il avait fleuri vers la mi-juillet et les fleurs avaient continué à éclore pendant une partie du mois d'août.


Chitalpa Tashkentensis, 06/2011

Les années favorables, c'est à dire pas trop sèches et assez chaudes, il remonte en septembre, certes cette deuxième vague de fleurs est moins massive que la première mais tout aussi bienvenue car les arbres fleurissant pendant l'arrière-saison ne sont pas légion. Il souffre parfois de la sécheresse qui entraîne une chute importante des feuilles.

Il n'en est rien pour l'instant, la terre est très fraîche, en effet, le cumul de précipitations tombées sur le jardin depuis le début du mois de juin est de l'ordre de 120 mm, près de trois fois la normale. Pour peu que la chaleur s'installe et c'est annoncé, la remontée pourrait être non pas automnale mais bien estivale. Après tout, cette année 2011 a déjà réservé bon nombre de surprises aux jardiniers, alors pourquoi pas celle-là.




© Ma Planète Jardin, 06/2011

mardi 21 juin 2011

Un début d'été coloré, parfumé et savoureux


Aujourd'hui, c'est l'été, pourtant le temps n'est pas très estival, il fait certes très doux voire chaud par moments mais le temps est plutôt maussade depuis des jours. Heureusement, le jardin qui a profité pleinement des pluies abondantes du début du mois est riche de couleurs, de senteurs et aussi de saveurs, tout ce qu'il faut pour oublier la grisaille du ciel.

Le jardin avait beaucoup souffert au printemps. Ces derniers temps, il revit, la pelouse a retrouvé une belle teinte verte bien agréable à l'oeil. Les vivaces estivales, pas encore foisonnantes, poussent bien malgré tout et si la sécheresse ne repart pas de plus belle, les floraisons seront au rendez-vous.

Les lys trompettes qui ont pris le relais du lys royal presque défleuri maintenant, offrent un festival de couleurs lumineuses et exhalent un parfum délicieux, surtout le soir. Installés depuis longtemps, ils ne me demandent aucun entretien. Il suffit de les planter à 15 centimètres de profondeur dans une terre légère et bien drainée. Je supprimerai juste les fleurs fanées mais conserverai les tiges pour que les bulbes reconstituent leur réserves. J'aime vraiment beaucoup leurs couleurs et leurs parfum.



Le massif vu dans son ensemble.



Plantées tout près, au départ pour masquer la base dégarnie de vieux rosiers auxquels je tiens toujours, les hémérocalles qui chez moi pâtissent très souvent de la chaleur et de la sécheresse sont belles sans doute pour la première fois, il semble qu'elles aient besoin de temps pour bien s'installer. Leur couleur s'accorde bien avec celle des lys et leur port étalé corrige la raideur de ces derniers.



Les variétés doubles à l'allure sophistiquée sont moins florifères dans mon jardin.



Quelques rosiers comme Alain Souchon, dont j'ai failli me défaire à cause de sa sensibilité au marsonia, remontent assez bien. Le parfum de ses roses très doubles est vraiment extraordinaire. Je pense l'installer dans le potager à l'automne prochain où il devrait se plaire davantage.



Le rosier Bourbon Boule de Neige fleurit sans interruption depuis le début mai, un vrai trésor.



La lavande est en pleine floraison, elle ne le cède en rien aux lys pour ce qui est du parfum mais elle, elle attire les insectes butineurs. Il faudra que je songe à en planter d'autres variétés dans les coins secs du jardin qui ne manquent pas.



Le potager où annuelles, rosiers et vivaces côtoient les légumes n'est pas encore très fleuri, j'y récolte des pommes de terre nouvelles depuis trois semaines et des courgettes depuis environ une semaine, ce qui ne m'était jamais arrivé si tôt dans la saison, encore un bel exemple de l'incroyable précocité de la végétation cette année.


L'été commence plutôt bien, espérons qu'il tiendra ses promesses.

© Ma Planète Jardin, 06/2011

vendredi 17 juin 2011

Le jasmin, un arbuste sarmenteux au parfum suave


Depuis plusieurs semaines déjà, ce qui assez exceptionnel mais pas du tout surprenant cette année où toute la végétation a de l'avance, le jasmin officinal de mon jardin est bien fleuri (jasminum officinale est son nom botanique mais il est couramment appelé jasmin blanc). L'hiver assez doux lui a réussi et la floraison parfois maigre quand il a gelé fort en janvier ou en févier est belle. Originaire de Chine, il fut introduit au XVIème siècle en Europe où on le rencontre fréquemment.

Son feuillage fin et léger est constellé d'une myriade de petites fleurs blanches tubulaires réunies en bouquets. Leur parfum est enivrant, proche à la fois de celui des lys ou du chèvrefeuille mais un peu plus subtil. Les soirs d'été où lorsque le vent souffle fort comme aujourd'hui, il embaume à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Il est moins parfumé que le jasmin à grandes fleurs (jasminum grandiflorum) cultivé à Grasse pour la parfumerie mais il est beaucoup plus rustique.
Le jasmin rose ou jasmin stéphanois, assez rustique également, possède quant à lui des fleurs roses.


Jasminum officinale, 05/2011

Planté depuis environ 10 ans, ce jasmin a pris beaucoup d'ampleur. Cet arbuste sarmenteux a besoin d'un support (arche, mur, tonnelle ou pergola) sur lequel ses longs rameaux seront palissés car il ne s'accroche pas de lui même. Le mien s'appuie sur la clôture. Non palissé, il prend la forme d'un gros arbuste. Il pousse en tous sols, quoiqu'il apprécie les sols riches, frais mais bien drainés. Dans mon jardin, il est exposé plein sud et prospère dans une terre pauvre, sèche et un peu calcaire ce qui ne le gêne nullement. Il résiste toujours très bien à la sécheresse, même si parfois la floraison qui s'étale en principe de la mi-juin jusqu'en septembre marque une pause pendant les fortes chaleurs estivales. Il tolère aussi la mi-ombre mais n'aime guère le vent.



Une fois bien installé, il ne demande pas beaucoup d'entretien. Il suffit de conduire ses branches au fur et à mesure de sa croissance, de tailler celles qui sont trop vigoureuses, trop nombreuses ou qui s'enchevêtrent de façon à éclaircir le centre souvent très touffu de l'arbuste qui recevra plus d'air et de lumière. Il faut intervenir après la floraison. On préconise parfois de tailler régulièrement tous les rameaux pour que l'arbuste s'étoffe, personnellement je m'en suis dispensé jusqu'à présent, ce jasmin est vraiment très exubérant et pousse bien assez comme cela. Je me suis contenté d'ôter à la fin de l'hiver toutes les brindilles sèches, d'autant plus nombreuses que les gelées ont été sévères ainsi que les branches vraiment gênantes.

A l'automne prochain, il faudra que j'effectue une taille de rajeunissement. Il devient en effet moins florifère, se dégarnit de la base et surtout il fait de la concurrence aux plantes voisines. Je le rabattrai d'un tiers et supprimerai aussi quelques rameaux âgés ou en en surnombre pour aérer sa ramure. Ce jasmin est assez rustique, il résiste sans dommage à des températures de -14°. Dans les régions froides, il convient de privilégier les expositions abritées et de protéger sa souche et ses branches.



Il se bouture assez facilement, il est cependant bien plus simple d'utiliser sa tendance à se marcotter tout seul, ce qui le rend un peu envahissant mais c'est bien son seul défaut.


Aussi précieux que le chèvrefeuille, le jasmin apporte une note parfumée bienvenue, les rosiers parfumés de mon jardin sont eux presque tous défleuris pour le moment.

© Ma Planète Jardin

mardi 14 juin 2011

le feijoa, un frutier exotique à la floraison spectaculaire


J'ai adopté voilà presque dix ans ce petit arbre fruitier originaire des régions subtropicales d'Amérique du Sud (Brésil et Uruguay) principalement en raison de ses grandes qualités ornementales. Après des débuts laborieux et une croissance très lente pendant cinq ou six ans (ce qui est normal), il pousse à présent beaucoup, fleurit et fructifie chaque année. Avec l'eucalyptus et le fremontodendron, il compte parmi les arbres les plus vigoureux de mon jardin exotique. Je suis obligé de tailler quelques branches qui gênent le passage. Décoratif à plus d'un titre, il apporte incontestablement une note originale au jardin.

Le feijoa ou acca sellowiana, encore appelé goyavier du Brésil est un petit arbre de 3 à 6 mètres, taille qu'il n'atteint que dans son aire de culture ou dans les régions vraiment très douces. Dans mon jardin, il prend la forme d'un gros arbuste d'environ 2 mètres de haut sur presque autant de large. Ses branches sont très ramifiées et son écorce rouge est plus claire par endroits. Il porte un abondant feuillage persistant. Ses feuilles ovales ont une teinte gris vert sur le dessus et blanc argent sur le revers, elles rappellent un peu celles de l'olivier, en plus large. A lui seul, ce beau feuillage toujours impeccable constitue un bel ornement.


Feijoa, 06/2011

Pourtant, ce qui fait la beauté du feijoa c'est bel et bien sa floraison. En juin-juillet apparaissent des fleurs à quatre pétales blancs dont l'intérieur est pourpre. De leur centre émerge un gros bouquet d'étamines rouge vif à anthères jaunes. Ces fleurs somptueuses et très originales ressemblent à celle de la myrte (ces deux espèces appartiennent aux myrtacées) mais sont plus grosses et surtout plus colorées. Elles sont groupées par trois ou quatre. J'espère que sa floraison qui n'est intervenue qu'au bout de cinq ans finira par être massive.



Aux fleurs succèdent des fruits qui ont la taille et l'aspect d'un kiwi. Leur peau, qui est lisse, reste verte à maturité. La chair est jaune et contient de petits pépins. Ces fruits sont comestibles et ont une saveur de banane, d'ananas et de goyave. L'arbre couvert de ses fruits offre un spectacle peu banal. Bien que j'en récolte plusieurs kilos par an, je ne les mange pas car je trouve leur odeur douceâtre un peu écoeurante, cet automne, quand il seront mûrs, j'essaierai peut-être d'en faire des confitures. Certaines variétés sont dioïques. Le feijoa de mon jardin dont je ne connais pas la variété est autofertile.

Il ne demande aucun entretien, surtout s'il pousse en isolé comme chez moi ou en haie vive mais tolère très bien la taille. Il prospère en tout sol, frais et fertile, pauvre et sec, sableux et même acide mais apprécie particulièrement les terres légères et bien drainées. Il résiste parfaitement aux embruns qui ne lui font jamais perdre ses feuilles. Il ne connaît ni maladie ni parasite. Son seul point faible est sa rusticité plutôt moyenne.

Les premières années, j'ai dû protéger sa souche avec des feuilles mortes et surtout ses branches avec un voile d'hivernage, il perdait en effet beaucoup de feuilles dès -5°, autant dire presque tous les hivers. Maintenant qu'il est bien installé
installé, toute protection hivernale est superflue, il supporte sans dommage des gelées de -12° (température qui est son seuil de rusticité) et la neige, ce qui est arrivé en 2009 dans mon jardin où le climat est climat est généralement très doux.

Dans mon jardin exotique, d'autres espèces sont également en pleine floraison.

Le grenadier à fleurs offre de grosses fleurs doubles orange vif qu'on croirait faites en papier crépon.


Les acanthes que je n'arrive à faire fleurir que dans ce jardin.



Ainsi que le teucrium hircanicum, une vivace aux épis bleus et au feuillage aromatique qui se répand partout et que j'ai du mal à contenir  mais qui se marie si bien à la plante curry et aux santolines qui seront taillées dans l'été.



Sans oublier les deux yuccas qui fleurissent ensemble pour la première fois.


Ni les cannas, exceptionnellement précoces cette année.


© Ma Planète Jardin

samedi 11 juin 2011

Des fleurs pour la mi-juin


Cette période de l'année est toujours le signe d'une transition au jardin, il y a comme un creux dans les floraisons qui marquent une pause. La saison des roses s'est terminée avec une certaine avance, même si certains rosiers sont encore fleuris ou se préparent à refleurir, les vivaces printanières sont fanées, les estivales dans leur grande majorité ne sont pas encore épanouies, quant aux annuelles, que j'ai enfin pu installer, elles ne seront belles que dans un mois environ.

Pour autant, le jardin n'est pas totalement dépourvu de fleurs. Les pluies très importantes de la semaine dernière ont permis aux grandes vivaces (rudbeckias nitida, heleniums, soleils vivaces, anémones du Japon) de reprendre leur croissance, les massifs, sans être tout à fait foisonnants, ont retrouvé une certaine densité et c'est un déjà un vrai bonheur de contempler ces feuillages opulents. Ici et là, quelques taches fleuries apparaissent.

Le feuillage des anémones du Japon, dont certaines fleuriront dès juillet est sans doute le plus fourni, de même que celui du miscanthus qui bizarrement se plaît tout près du rosier Buff Beauty où il n'a guère de place.



Les pois vivaces que j'ai vainement tenté d'éradiquer car ils prenaient trop d'ampleur sont revenus, je les laisse courir à la manière d'un couvre-sol, ils semblent s'en trouver bien.



Ils tiennent compagnie aux infatigables gauras qui offrent déjà leur épis légers de fleurs blanches.



La véronique en épis, qui souffrait de la sécheresse, s'est bien remise. Prolifique, elle se ressème un peu partout.



Deux rosiers sont toujours fleuris outre The Fairy. Line Renaud, sans doute le plus remontant et le plus parfumé parmi les hybrides modernes et Diamond Jubilee, lui aussi bien parfumé.



Une seule héliopside à fleurs doubles, plus précoce que l'imposante heliopsis scabra, est complétement épanouie.



Plutôt médiocres cette année à cause du manque du pluie, les geraniums vivaces se sont refait une santé, particulièrement Johnson's Blue et Brookside qui finissent leur floraison et que je trouve très semblables, ou Patricia associé à des phlox paniculés dont je ne possède que quelques exemplaires, ils n'apprécient en effet ni la terre ni de mon jardin ni le climat de ma région.



Le lys royal est bien ouvert à présent, son parfum est un enchantement.



Le plus surprenant est d'apercevoir une première fleur sur l'hortensia paniculé. J'aime beaucoup son feuillage vert tendre et plus encore ses jeunes inflorescences vert chartreuse.



Avec la pluie, tout semble rentré dans l'ordre, même la pelouse reverdit allègrement. Les floraisons seront au rendez-vous si la situation actuelle se maintient, il n'en faut pas plus au jardinier pour être heureux.


© Ma Planète Jardin, 06/2011