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lundi 22 décembre 2014

Une décoration naturelle et un dessert maison pour les fêtes


L'hiver est arrivé officiellement hier, jour le plus court de l'année. Le temps n'en reste pas moins automnal, ciel gris et grande douceur règnent depuis des  semaines dans ma région comme dans beaucoup d'autres. Même si des plantations on été faites il y quelques jours tandis que d'autres  projets sont en gestation, l'heure n'est plus au jardinage. Le temps du repos est arrivé et très bientôt viendra celui des réjouissances. A chaque coin de rue, les décorations lumineuses nous rappellent que Noël est à la porte, sans parler de ce que l'on peut découvrir dans tous les magasins.


Modestement, le jardin avec ses rares trésors végétaux contribue à créer cette ambiance festive. Cette année, ce sont les baies très nombreuses de la symphorine et du cotoneaster laiteux qui  ont été utilisées pour faire une composition destinée à décorer la table du réveillon. Quelques branches de laurier tin (pas encore fleuries) les accompagnent. Un décor facile à composer.


Et pour finir cette année d'échanges et de partage sur le thème du jardin, un petite note sucrée: Une bûche maison simplement réalisée avec de la génoise et de la mousse au chocolat.


A tous et à toutes je souhaite un joyeux Noël et de très bonnes fêtes de fin d'année.

© Ma Planète Jardin, 12/2014

mercredi 17 décembre 2014

Laurier tin et weigelia, deux arbustes très faciles à bouturer


Dès la fin novembre (traditionnellement à partir de la Sainte Catherine) et pendant tout l'hiver il est possible de réaliser de bouturer de nombreuses espèces d'arbustes caducs. Durant cette période, qui se poursuit tout l'hiver, on prélève des boutures à bois sec sur des rameaux ayant perdu leurs feuilles et on repique en pépinière jusqu'à la reprise qui se fait au printemps suivant. Pour les arbustes à feuillage persistant,  la période la plus favorables se situe entre la mi-août  et la fin septembre, mais les arbustes caducs peuvent aussi être bouturés a ce moment-là avec de grandes chances de reprise.


J'ai testé cette technique en août dernier pour le laurier tin et le weigelia Bristol Ruby, à vrai dire plus par curiosité que par besoin et  je suis vraiment surpris du résultat qui est plus que satisfaisant. La quasi-totalité des boutures de laurier tin ont repris et un grand nombre de boutures de weigelia sont enracinées.


Pour le laurier tin, j'ai prélevé des boutures semi ligneuses de 15cm sur de jeunes branches en ne conservant que deux ou trois paires feuilles terminales. Je les ai repiquées dans un pot  rempli de terre légère en les enfonçant d'un bon tiers sans utiliser d'hormone de bouturage et en les serrant bien. Elles présentent toutes un chevelu racinaire important.


Quant au weigelia, j'ai 'ai pris les boutures ligneuses  de même longueur sur des rameaux ayant fleuri ou non. Je n'ai laissé qu'une paire de feuilles et les ai repiquées comme les boutures de laurier tin. Là aussi, les racines étaient bien développées quoiqu'assez fines.


Je me suis contenté de les placer à l'ombre et les arroser régulièrement . Je les avais un peu oubliées et je me suis rendu compte il y a quelques semaines seulement que les boutures étaient réussies et qu'il fallait les transplanter.

Une technique simple et amusante qui permet de multiplier ses arbustes favoris à bon compte.

©Ma Planète Jardin, 12/2014

mardi 9 décembre 2014

Un massif exotique attrayant toute l'année


En ce début décembre beaucoup de mes plantes exotiques ont perdu de leur éclat. Bien sûr, les palmiers qui ont maintenant des dimensions imposantes restent beaux en toutes saisons et ils constituent l'architecture permanente du jardin. Il y a aussi les euryops qui apportent une belle note fleurie mais à cette période de l'année le regard est surtout attiré par d'autres végétaux qui se font discrets dans le foisonnement végétal de l'été.

Tout au fond du jardin, en fait presque au pied de l'eucalyptus, un massif composé de plantes au feuillage graphique et coloré ressort particulièrement et à vrai dire sa beauté m'enchante précisément lorsque la grisaille règne en maître. Il a fallu des années d'attente et de patience pour que les feuillages s'étoffent, que les formes et les couleurs arrivent à s'affirmer. La presque totalité des plantes choisies pour créer ce massif exotique sont rustiques sans protection, la majorité ont un feuillage persistant et toutes demandent peu d'entretien. Associés dans un massif de 4 à 5m², phormiums, canne de Provence (arundo donax), fargesia, yuccas et acanthes créent une impression de luxuriance sans être envahissants.


La canne de Provence aux nombreuses tiges arbore de magnifiques feuilles panachées de blanc crème. Elles persisteront une partie de l'hiver. Bien qu'elle soit courante en France, je la trouve furieusement exotique. Elle a mis un certain temps à s'établir car la terre est assez sèche dans ce coin du jardin.

 
 
Le phormium pourpre, dont j'ai pris soin de nombreux hivers, se débrouille seul à présent. Il m'offre de plus en plus de longues feuilles rubanées presque noires et cette année il a donné une inflorescence spectaculaire.
 

A son pied prospère un autre phormium (Rainbow Queen), un de mes premiers achats pour ce jardin. J'ai cru le perdre jusqu'à ce que son transfert dans ce massif lui permette de d'exprimer. Il est assez petit (90cm), comme tous les phormiums issus de phormium cookianum.


Il n'est pas utile de présenter le piquant yucca filamentosa (photographié en juillet dernier pendant sa floraison). La variété Bright Edge, lumineuse et de toute beauté, est elle moins connue. Leur port compact et leur feuillage plus raide et plus court que celui des phormiums et de la canne de Provence apporte de la diversité et rompt l'uniformité.



Quant aux acanthes, elles sont arrivées ici par hasard. Elles occupaient autrefois un massif en bordure d'allée où elles se montraient trop exubérantes et se ressemaient sans modération. Leurs feuilles amples et découpées se marient très bien avec le feuillage lancéolé de leurs voisines, tout comme leur floraison très graphique en été.


Le dernier arrivé est un Fargesia rufa de chez Planfor, qui a un peu souffert de la sécheresse  au printemps mais qui semble bien s'installer pour de bon. Son feuillage élégant me comble déjà.


Ce massif conçu pour l'été devient le point du mire du regard en automne et pendant une bonne partie de l'hiver, un moment de l'année où il est difficile de trouver de l'exotisme

© Ma Planète Jardin, 12/2014

jeudi 4 décembre 2014

Quelques couleurs dans la grisaille de décembre


Après plusieurs mois consécutifs de grande, de très grande douceur même, l'hiver a fait son entrée de manière brutale. Le froid est bien là mais pas les gelées, c'est surtout la grisaille froide et humide qui rend l'atmosphère très hivernale. Par chance, le temps clément du mois de novembre m'a permis de procéder aux tâches de saison dans un grand confort. Ce fut plutôt agréable de tailler les vivaces, de nettoyer les rosiers ou de planter bulbes et bisannuelles sous un grand soleil aux rayons presque chauds. Les dernières feuilles finissent lentement de tomber et il est facile d'en venir à bout. Propre et net bien qu'un peu vide, le jardin est prêt à s'endormir.


Les fleurs de décembre sont précieuses car assez rares. Parmi elles il y a  les bruyères de Darley, la viorne de Bodnant, le mahonia Charity, le jasmin d'hiver qui commence sa floraison ou le chimonanthe dont les fleurs cachées dans le feuillage doré exhalent un envoûtant parfum de miel.



Boule de Neige est toujours le premier et le dernier rosier à fleurir.



Les persistants adoptés récemment font bonne figure.

Des photinias et des eleagnus panachés.




Un berberis de Darwin planté en juin qui fleurit maintenant, ce qui n'est pas le cas de l'olearia haastii très jeune lui aussi.


   
Des conifères, en particulier des juniperus, un thuya un faux cyprès de Lawson et un cupressus macrocarpa.



 Les hydrangeas macrophyllas sont toujours attrayants.




Le camélia est intéressant à cette période, son feuillage vernissé ressort alors que tout s'efface autour de lui, exception faite des cornouillers.






D'autres feuillages, caducs ou persistants (spirée de Van Houtte, viorne de Burkwood, oranger du Mexique, nandina),  apportent aussi une note de couleur.



 Cotoneaster et symphorine offrent une profusion de fruits.




La pervenche est une des rares vivace à feuillage persistant de mon jardin, elle est la seule être capable de pousser au pied de l'érable pourpre.



Les premiers hellébores et les premiers iris d'Alger éclosent.




Les massifs de vivaces sont bien vides, seuls le miscanthus, les sedums et l'aster Monte cassino, si beaux quand le givre les recouvre, n'ont pas été taillés.




Les couleurs de décembre sont certes discrètes mais très réconfortantes, j'en oublie qu'il ne fait pas plus de 4° aujourd'hui.

© Ma Planète Jardin, 12/2014