Diviser les asters pour les rajeunir

 

Lorsque la floraison des asters devient moins belle et que leur vigueur diminue il est temps de procéder à la division des souches pour leur donner un nouvelle jeunesse. Il est parfois préconisé de le faire tous les 3 ou 4 ans mais personnellement j'interviens quand je constate qu'ils périclitent.

Les pluies abondantes et bienfaisantes de cette fin octobre facilitent grandement ce travail, il en devient même plaisant. La terre est souple, fraîche, les touffes d'aster sont faciles à déraciner, la reprise est assurée sans surveillance particullère.

Il ne'st pas nécessaire d'attendre que le feuillage jaunisse, la division peut ëtre pratiquée une fois la floraison terminée. La présence du feuillage permet de repérer aisément l'emplacement des souches.

La semaine dernière, lors du remaniement complet du massif qui borde la terrasse, j'ai déjà divisé les atsers cordifolius Little Carlow, Blue Heaven etSilver Spray.

J'ai  continué avec l'aster ericoide aster Rosa Nippon. Magnifique l'an dernier, il m'a déçu cette saison. Il est resté chétif et c'est pourquoi j'ai décidé de le diviser.  Les jeunes pousses sont groupées sur le pourtour et le centre est mort, des signes évidents qu'il faut agir.

La division en elle-même est simple. Je soulève la souche à l'aide d'une bëche en prenant garde de ne pas abîmer les jeunes feuilles de la base ni les racines. De la main, j'enlève le plus de terre possible puis je sépare toutes les pousses enracinées en élimnant les tiges et les racines mortes du coeur de la plante. Je taille les racines et  replante en ajoutant du compost ou un peu d'engrais organique.

Aster Rosa Nippon après replantation

J'ai procédé de même pour l'aster ericoide Esther.

Je me suis également attaqué à plusieurs asters de la Nouvelle Angleterre qui avaient besoin de retrouveer un nouveau souffle. L'aster na Guido en Gezelle dont j'apprécie beaucoup la couleur bleu intense a mal vieilli et  a très peu fleuri.

Jai eu la bonne surprise en le déracinant  de remarquer de nombreux bourgeons blancs qui sont typiques de cette espèce. Cet aster est encore bien en vie et ne demande qu'à repartir. Là encore il faut démêler les racines, ôter les tiges sèches avant de replanter.

J'ai de la même façon divisé les aster novae angliae Andenken an Alma Pötschke,, Herbstschnee, Septemberrubin, Constance, Marina Wolkonsky, Christopher Harbutt, Rosanna, Andenken an Maria Stade, Barr's Pink et aussi l'aster amethystinus Kylie. Il m'a fallu étiqueter toutes ces variétés pour pouvoir les identifier  correctement, certaines se resemblent vaiment beaucoup.

Parfois je déracine lea souches avant de couper le feullage comme pour l'aster novae angliae Roter Turm représenté ci-dessous avant la division.

Je n'ai en revanche pas touché à l'aster novae angliae Andenken an Paul Gerber. il se trouve depuis des années à la même place et s'y trouve bien. Il fleurit généreusement mais prend trop d'ampleur. Sans le diviser, j'ai prélevé un gros éclat sur un des cotés que j'ai installé le long du potager.

Sa vigeur reste un mystère.

Seul l'aster novae anglae Barr's Blue n'a pas encore subi cette opération de rajeunissement car je veux profiter de ses dernières fleurs Je m'en occuperai en novembre en même temps que quelques chrysanthèmes qui ont besoin eux aussi d'être renouvelés.

Ainsi rajeunis au prix de quelques petits efforts, tous ces asters devraient  refleurir en abandance au cours des prochaines années.

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Des floraisons automnales précieuses

 

Quand la période  de pleine floraison des asters se termine dans mon jardin, ce qui se produit à peu près toujours vers le 15 ocotobre, les plates-bandes perdent de leur éclat et l'ambiance est assez terne. Il faut aller chercher et apprécier les floriaisons encore présentes dans  des coins isolés des massifs. Ces floraisons sont réconfortantes et quand le temps est lumineux elles ressortent particulièrement.

Le grand soleil Simon Wiesenthal, un géant de plus de 2m qui se passe de tuteur,  n'en finit plus d'offrir ses belles fleus jaune d'or.

Le solidage tardif (soldidago altissima) devenu très imposant, est lui aussi très fleuri. Il sera déplaeé dans le massif qui longe le potager, sa grande taille le destine en effet plutôt aux fonds  de massif qu'à l'avant-scène.

Les dahlias pompons Sylvia dont la couleur orange est remarquable sont magnifiques depuis le mois de juillet. Contrairement à ce que je prévoyais, ils reviendront l'an prochain dans ce massif en compagnie de verveines de Buenos Aires.

Quelques asters se remarquent encore. L'aster cordifolius Ideal, tardif et vigoureux, se couvre d'un nuage de petites fleurs bleu pale au charme incroyable.

Il pousse même en sol sec et ne craint pas la concurrence dans autres plantes. Le sujet montré sur la phot ci-dessous prospère entre le rosier Robin Hood et un helenium Goldrausch qui ne lui laissent que peu de place.

Ce n'est pas le cas de Little Carlow, un aster cordifolius lui aussi. Il souffre beaucoup de la présence des solidages et de l'aster Asran à ses côtés qui sera également déplacé. Une fois divisé et environné de nouveaux asters qui ne l'étoufferont pas, Little Carlow devrait redevenir aussi  florifère et vigoureux qu'il l'était il y a  quelques saisons.

 

 

L' aster ericoides Alice qui forme un vrai buisson fleurit longtemps et avec générosité.

Des asters hybrides, Henri Picot, Beauté du Nord  et Yvonne attirent également  le regard.

Le plus tardif de mes asters novae angliae Barr's Blue est en fleurs actuellement. Sa végétation est un peu languissante, je le diviserai à la fin du mois.

Peu de rosiers refleurissent cn cette saison. Line Renaud, au parfum puissant, les rosiers La Sevillana rouges et roses, jamais sans fleurs depuis mai, Blush Noisette, Larissa vraiment rtès remontant et Sally Holmes sont attrayants.

L'hortensia  Annabelle porte encore de belles inflorescences.

Bientôt les chrysanthèmes joueront les vedettes, certains comme Dernier Soleil, Mary Stoker  et  Poésie sont très beaux.

Ensuite, quand novembre arrrivera, il faudra que le jardinier, bien occupé aux travaux de nettoyage et  de plantation, se contente de ses souvenirs  mais ils sont beaux et permettront de passer sereinement la mauvaise saison.

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Un assortiment de vivaces de la pépinière Priola dominé par les asters

                                           

Début octobre, les asters sont en pleine floriaosn dans mon jardin et cette année ne faitt pas exception. La plupart des asters de la Nouvelle-Angleterre, les asters laevis et les asters novi belgii se sont montrés particulièrement vigoureux et florifères.

C'est d'ailleurs en admirant la floraison généreuse d'un aster de ce groupe nommé Mammoth que l'envie m'a pris de lui associer d'autres asters originaux, surtout des novi blegi et quelques laevis, découverts comme lui à la pepinière italienne Priola que je ne saurais trop recommander.

Aster novi belgii Mammoth 10/2023

J e l'ai choisie une fois encore pour le choix très large de variétés d'asters (notamment novi belgii) peu connus et d'une grande beauté qu'elle propose,la grande grande qualité des plants, vigoureux et sains, ainsi que le soin extrême avec lequel ils sont conditionnés

L'emballage est conçu pour que les plantes voyagent sans souffrir,. Le grand carton qui les contient est cloisonné en trois cartons plus petits renfermant des étuis individuels où ont placées les plantes qui profitent d'une triple protection.

L'état de fraîcheur des vivaces est irréprochable comme on peut le voir. La plupart sont fleuiries ou en boutons. Cultivées dans des pots de 14cm, elles sont d'une grande vigueur et donneront sans aucun doute dès l'an prochain une floraison abondante.

J'ai opté pour les asters novi belgii Algard"s Pride, déjà présent au jardin, aux superbes fleurs lavande, Mount Everest, un grand aster novi belgi à fleurs blanches, le Rêve, à fleurs doubles rosesoutenu,Blue Eyes, d'un extraordinaire bleu lavande, Jean Gytes, rose liliacé.

  

                                                     crédit photo vivaipriola.it

 

J'au aussi sélectionné Pyramide et True Blue, aux tons de bleu magnifiques, bleu violacé pour le premier, bleu foncé pour le second, Saint Egwin, rose clair nuanceé de lilas, Porzellan, bleu pale, Notte d'Autaumno, que je possède déjà, à fleurs doubles d'un bleu violet très lumineux (une obtention 2008 de la pépinière Priola).

                            

                                                  crédit photo vivaipriola.it

e également des asters laevis, Orpheus, aux élégantes fleurs bleu malvacé, Nightshade, au fleurs d'un bleu lavande remarquable, Georg, lilas.

                                                   Crédit phtos vivai.priola.it

J'ai eu aussi un vrai coup de couer pour l'aster turbinellus Belvedere, un aster à  la silhouette gracile qui offre pendant logtemps une profusion de fleurs bleu clair (obtention2007 de la pépinière Priola).

Les helianthus Sheila Mc Queen et  microcephalus plurimum dont j'ai  déjà un exemplaire et un chrysanthème Paul Boissier qui a été à nouveau été choisi pour son fabuleux coloris orange cuivré complètent ma sélection.

                                                    crédit photo vivaipriola.it

Il y avait aussi des cadeaux parmi les vivaces, des sacs en jute, où figure une maxime que je fais mienne ("une vie sans fleurs est une vie en noir et blanc") , des gants de jardin  et un carnet qui me servira de journal de bord du jardin. Une attention bien sympathique pour laquelle je remercie toute l'équipe de la pépinière.

Pour les planter, je devrai remanier plusieurs massifs qui ne me donnent plus satisfaction mais pour y parvenir, il faudra attendre que la terre soit moins sèche .Puisse la pluie tant attendue arriver enfin et me permettre de réaliser ce projet de grande envergure.

 

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