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lundi 31 octobre 2016

Du calcaire vert DCM pour améliorer la terre du potager


Depuis des années, je m'efforce de cultiver mon potager en utilisant des méthodes respectueuses de la structure et de la vie du sol. La terre me le rend bien car les récoltes sont presque toujours abondantes. Depuis plusieurs années cependant, le sol montre une certaine tendance à se compacter, un phénomène surtout gênant à la fin de l'hiver et au début du printemps.


 La remise en culture est alors  assez difficile car la terre est collante, pleine de mottes, froide et trop humide. Il me faut souvent attendre le début de l'été pour qu'elle retrouve une texture souple et agréable à travailler. Bien que je ne retourne pas le sol et que j'aie renoncé au travail mécanique, le problème s'amplifie en l'absence de vraie période de repos. J'imagine qu'en laissant le sol en jachère il se régénérerait mais dans un petit potager où les cultures succèdent les unes aux autres c'est impossible.


Au fil des ans le calcaire qui flocule les argiles et assure la porosité le sol  du sol a été lessivé par les pluies qui ont en plus provoqué une acidification. Pour rendre le sol du potager plus meuble et plus stable en toute  saison, j'ai décidé d'épandre de la chaux magnésienne de la marque belge DCM que l'on trouve aisément partout en France.


Le calcaire (30%CaO) contenu dans cet amendement minéral d'origine naturelle et utilisable en agriculture biologique augmente le ph du sol, permet de l'alléger, de l'aérer et de le rendre perméable. Il favorise le développement des micro-organismes, facilite l'assimilation des engrais et la formation de l'humus et par suite l'enracinement et la croissance des plantes. Le magnésium (15% MgO) renforce la couleur des fleurs et la saveur des fruits et des légumes et sur le gazon il élimine la mousse.. Très soluble, cette chaux magnésienne en granulés, que l'on peut épandre à la main sans risque de brûlure, agit rapidement sans agresser le sol comme la classique chaux agricole.


Sur les parcelles libres du potager j'ai épandu 80g de calcaire vert par mètre carré, soit deux poignées puis je l'ai incorporé par un griffage superficiel. Les pluies de la semaine dernière ont commencé à le dissoudre et à le mêler intimement à la terre Pour éviter le tassement pendant l'hiver, je compte protéger la terre par un semis de vesce d'hiver car cet engrais vert résiste au gel, assure une bonne couverture du sol et il peut être semé en novembre.



Cet amendement calcique facile et agréable à employer devrait rendre la terre fine et grumeleuse d'ici le printemps prochain.


© Ma Planète Jardin, 10/2016

vendredi 21 octobre 2016

Le liquidambar en octobre, un des plus beaux rouges de l'automne


En cette fin octobre, le jardin est par endroits bien terne, la pelouse n'a pas reverdi et beaucoup d'arbustes qui souffrent toujours de la sécheresse persistante n'ont pas beaucoup d'allure. La floraison des asters, somme toute assez généreuse, commence à s'essouffler et l'ensemble manque un peu de couleurs. Les teintes chaudes et profondes qui font le charme du mois d'octobre finissant ne sont fort heureusement pas complètement absentes et c'est dans la partie sud jardin, celle que qui a le plus été éprouvée par quatre mois de sécheresse, que je peux les admirer.


Planté il y a 9 ans, le liquidambar, encore appelé copalme d'Amérique, arbore depuis quelques jours des nuances d'un rouge intense particulièrement remarquable. Il parfaitement résisté à la chaleur et au manque d'eau. Non seulement, il n'a perdu aucune feuille, ce qui est très rare fin octobre, mais il a profité de l'été pour pousser encore un peu et dépasser enfin les 2,5 mètres. Il est désormais plus haut que les ifs situés derrière lui et il parvient enfin à imposer sa présence.



Il a su prospérer sans arrosage ni fertilisant dans la terre maigre, calcaire et très sèche du jardin tout en supportant la concurrence des racines des ifs, c'est dire s'il est peu exigeant. Son port fastigié est harmonieux et ses feuilles palmées à cinq lobes très décoratives prennent des teintes magnifiques en automne. Cette année, elles sont intenses comme jamais, presque toutes les feuilles sont  d'un rouge pourpre  foncé assez uniforme qui attire immanquablement le regard. Pour plus d'effet, j'ai pris soin de laisser les branches sur toute la longueur du tronc, de façon que l'arbre entier s'embrase à la manière d'une grand torche.



Cet arbre robuste offre le meilleur de lui-même sans demander de soins particuliers mais il faut faire preuve de patience, il est lent à s'installer, pousse peu les premières années et son feuillage ne revêt pas tous les an des couleurs aussi flamboyantes. Lorsqu'elles seront tombées, ces feuilles seront rassemblées à son pied. Cette litière se décomposera peu à peu et enrichira le sol en humus qui favorise la croissance de l'arbre.



Je vais dès que possible lui associer un jeune ginkgo biloba qui ne se plaît guère à son emplacement actuel pour créer une scène haute en couleurs qui fera oublier la grisaille et le manque de tonus de certains autres végétaux.



Un petit bijou qui sait redonner de l'éclat au jardin fatigué

© Ma Planète Jardin, 10/2016

lundi 10 octobre 2016

Des asters bien fleuris malgré la sécheresse



Les maigres pluies de la mi-septembre ne sont plus qu'un lointain souvenir et la sécheresse se fait à nouveau sentir. Même si ses effets sont atténués en raison des températures fraîches, certaines plantes sensibles au manque d'eau recommencent à donner des signes de faiblesse. Il faudra patienter encore pour que le jardin retrouve son aspect verdoyant car depuis une dizaine d'années octobre est un mois vraiment sec.


En dépit des ces conditions peu favorables, les asters qui sont à mes yeux à l'automne ce que les roses sont au printemps, offrent une floraison très généreuse et de longue tenue. Ces vivaces qui illuminent le jardin de leur innombrables fleurs étoilées redonnent un second souffle aux massifs où la plupart des floraisons estivales s'estompent à présent.


Les asters de la Nouvelle-Angleterre sont beaux cette année, Andenken an Alma Pötschke et Andenken an Paiul Gerber aux teintes chaudes et profondes sont mes préférés. Des semis spontanés apparus dans les jardinières d'été seront installés bientôt dans les massifs. Christopher Harbutt et Mme Loyau sont aussi en pleine floraison.


 Les nouvelles variétés de chez Jardiplante sont plutôt prometteuses.

September Ruby

Rudelsburg

Un aster reçu de chez Jardiplante que je pensais être Barr's Bleu  et qui ressemble à Violetta. Je le trouve très beau malgré tout.


Golden Sunshine au coloris original .




Les asters ericoïdes sont aussi très fleuris, notamment Pink Star qui a pris des dimensions imposantes depuis son transfert dans le massif nord-est réaménagé.


Arrivé par erreur dans mon jardin, Schneegitter, comme son nom allemand l'indique, évoque un fin grillage sur lequel les flocons de neige resteraient accrochés. En deux saisons seulement, il atteint 1,60m de haut et 70cm de large et vient rejoindre l'hydrangea Annabelle. J'en planterai à coup sûr de nouveaux pieds ce merveilleux aster au printemps prochain.


Reçu de chez Jardiplante, Golden Spray très florifère lui aussi et d'une grande délicatesse mais j'ai commis l'erreur de le placer au milieu du massif alors qu'il  ne fait chez moi que 90cm de haut,  il faudra le déplacer pour le mettre en valeur.


L'aster amethystinus Kylie, assez compact, a donné de nombreuses petites fleurs rose pale très élégantes qui  commencent à passer.


Monte Cassino s'est certes un peu affaissé mais sa floraison est superbe. 



Tout à côté, les asters cordifolius Little Carlow et surtout Ideal,  qui est devenu très grand et porte une myriade de petites fleurs d'un bleu très clair, sont les stars.


Noyé dans ces floraisons opulentes, l'aster laevis Calliope ne paraît guère. Il prendra place ailleurs.


Il faut vite profiter  de ces floraisons colorées car le spectacle aussi beau soit-il ne durera plus très longtemps.


© Ma Planète Jardin, 10/2016

dimanche 2 octobre 2016

Une belle sélection de vivaces des Pépinières Stade


Entamé à l'automne dernier, le réaménagement complet du grand massif qui marque la limite nord-est du jardin touche sa fin. Pour le parachaver, il manquait encore des vivaces, surtout des chysanthèmes et des asters d'automne mais aussi quelques variétés à floraison estivale et des graminées. Au cours de me recherches, que j'ai étendues à l'Allemagne, car on y trouve d'excellents producteurs de vivaces j'ai découvert les pépinières Stade où j'ai trouvé toutes les plantes destinées à prendre place dans cet espace réagencé.

Situées à Borken en Basse-Saxe au nord de l'Allemagne, les Pépinières Stade (Staudenkulturen Stade en allemand) dont la devise est à juste titre 'tout l'univers des vivaces' proposent un choix très large de vivaces. On y trouve aussi bien les variétés classiques que d'autres plus rares et de nombreuses nouveautés), des graminées, des fougères, des plantes médicinales et aromatiques, ainsi qu'une gamme très fournie de plantes aquatiques et de plantes grimpantes. Elle propose en tout quelque 3300 variétés de végétaux qui combleront à coup sûr les amateurs les plus exigeants. La boutique en ligne (http://www.stauden-stade.de) est en langue allemande mais les commandes depuis la France et la Belgique sont possibles sur demande.

Pépinières Stade. Tout l'univers des vivaces.

Malgré le long voyage depuis Borken, les vivaces, toutes très vigoureuses et pleines de santé sont arrivées dans un état de fraîcheur exceptionnel, certaines étaient en fleurs ou en boutons. L'emballage  et le conditionnement extrêmement soigneux leur ont évité tout stress, ce qui montre qu'une équipe de professionnels sérieux et passionnés est à la manoeuvre.

Dans les cartons, les plantes étaient calées avec des copeaux de bois compostables et rangées dans des housses en cartons ouvertes sur les bouts, seules ou par deux disposées tête-bêche. Protégées des chocs et de toute pression, elles respirent mais ne se déshydratent pas.


Le spectacle qu'offraient toutes ces vivaces de belle taille sorties de leurs housses protectrices était très réjouissant.



J'ai choisi un aster novi-belgii, Dauerblau, deux asters ericoides, Blue Star et Erlkönig, l'aster cordifolius Blue Heaven, trois asters novae-angliae, Barr's Blue (qui ira rejoindre celui de Jardiplante qui est trop foncé  pour être Barr's Blue), Roter Turm, un cultivar allemand et Andenken an Maria Stade, une sélection personnelle de Mr Stade dédiée à sa mère. J'ai opté aussi pour le sedum Matrona qui rejoindra l'aster Lady in Black, l'anémone du Japon Honorine Jobert et des chrysanthèmes qui sont presque tous des obtentions allemandes: Bronzeteppich, Goldmarianne, Steinbacher Auslese, Havelschwan et Mary Stocker et deux calamagrostis acutiflora, Overdam et Karl Foerster.

                                                       Photos : Staudenkulturen Stade

Pour finir, je me suis laissé tenter par des asters d'été, trois asters amellus: Brilliant, Silbersee et Dr Otto Petscheck, deux asters frikartii, les célèbres Jungfau et Mönch et enfin des gaillardes, Golden Wheels et Burgunder et l'echincea pupurea Magnus, un des rares à prospérer dans mon jardin.

                                                         Photos: Staudenkulturen Stade

Toutes ces superbes vivaces issues d'une pépinière de grande qualité seront plantées sous peu et contribueront à rendre à un des grands massifs du jardin son éclat d'autrefois

Un grand merci à Mr Stade pour sa gentilles et sa disponibilité.
Herzlichen Dank an Herrn Stade für seine Freundlichkeit und seine Hilfsbereitschaft

© Ma Planète Jardin, 10/2016