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mardi 28 juillet 2015

Engrais vert et graines de vivaces en provenance des Semences du Puy


Semer est une nécessité pour le jardinier car la plupart des plantes potagères et toutes les annuelles se multiplient de cette façon. En dépit de quelques échecs sans importance, c'est une activité à la quelle je prends un grand plaisir. Partir d'une poignée de graines pour arriver à un beau carré de haricots ou un joli massif de zinnias nains est  très gratifiant. D'autres considérations peuvent bien entendu entrer en ligne de compte, notamment le fait que le semis permet d'obtenir de grandes quantités de plants. Dans le cas de certaines vivaces, le semis donne  souvent des plantes très robustes qui vivent longtemps.


En cherchant des semences de consoude et quelques variétés de vivaces, j'ai découvert le site des Semences du Puy spécialisé dans la vente de graines d'arbres et d'arbustes. Il propose un choix très vaste de graines, des plus classiques aux plus originales. Parmi les quelque 1000 variétés disponibles, on trouve de nombreuses espèces d'arbres tels que les érables, les acacias et les bouleaux, des conifères ou  des arbustes comme les berbéris  ou les viburnums. Les amateurs de palmiers apprécieront la belle sélection de graines proposées à la vente (plus d’une quarantaine de variétés) qui va des plus connus comme le trachycarpus fortunei jusqu'aux espèces les plus rares comme les syagrus romanzofianum. Ceux qui aiment semer des plantes exotiques comme le  strelitzia, le café ou coton seront comblés.


                                                           Photo : Semences du Puy

Quant aux semences de grimpantes, là aussi la variété est au rendez-vous, on a l'embarras du choix entre les nombreuses espèces de clématites, les bignones et les glycines à côté desquelles on trouve aussi des semences de grimpantes plus rares comme le celastrus et le beaumontia.

                                                             Photo :Semences du Puy
 
Les jardiniers férus de plantes rares ne seront pas déçus, je dois avouer pour ma part que j‘ai fait la connaissance de nombreuses plantes que je n’avais jamais vues, comme le raisin ours, un couvre sol au feuillage persistant, l’agonis au beau feuillage fin et retombant et le xanthoceras sorbifolia aux longues panicules de grandes fleurs blanches à coeur jaune et carmin ou encore le  manglieta insignis à l’étonnante  floraison rouge pour ne citer que ceux- là.
 
                                                          Photos : Semences du Puy

Le site offre par ailleurs un éventail très large d'engrais  verts adaptés à tous les  types de sols et on peut choisir le grammage qui convient à la taille de son potager, un vrai plus. Des graines de fleurs annuelles et vivaces, de fleurs en mélange, de plantes aromatiques, médicinales ou utiles (bourrache, consoude, pyrèthre entre autres) et même de plantes sauvages ou de certains arbres fruitiers comme le très exotique feijoa figurent également  également au catalogue.

                                                           Photo : Semences du Puy     

J'ai quant à moi choisi des graines de vivaces: echinacea pupurea, agastache rugosa,  pyrèthre coccineum Robinson, pyrèthre de Dalmatie (qui a aussi une valeur ornementale), monarde, aster amellus et véronique longifolia blanches, des graines de consoude officinale aux vertus fertilisantes bien connues et aussi 200 grammes de mélilot jaune, un engrais vert que je compte semer à l'automne dans mon potager. Conditionnées avec le plus grand soin, certaines de ces graines vont être semées sous peu, les autres seront stockées au frais car le semis n'interviendra qu'au printemps prochain.
                                                        


Toutes les variétés sont décrites avec précision et accompagnées de précieux conseils de culture. Un site que je recommande à tous les jardiniers, ils y trouveront de quoi semer au gré de leurs envie pour un prix très raisonnable.

© Ma Planète Jardin

vendredi 24 juillet 2015

Des rosiers qui remontent en dépit de la sécheresse


Les pluies abondantes et bienfaisantes que le jardin a reçues la première quinzaine de juin ne sont plus qu'un lointain souvenir. La sécheresse sévit à présent, aussi intense que celles de 2004 et 2005 mais plus spectaculaire car ses effets se sont manifestés et accentués en cinq semaines seulement. Les végétaux souffrent, c'est certain mais il ne faut pas se décourager. Le jardin redeviendra vert et luxuriant, un jour, prochain ou lointain.


Dans ce climat plutôt maussade, il y a tout de même quelques embellies. Quelques rosiers dont cette situation difficile permet d'éprouver la solidité et le caractère bien remontant ont choisi de refleurir en cette fin de mois de juillet. Rien à voir avec l'opulence printanière mais ces quelques fleurs sont les bienvenues et je les apprécie comme il se doit.


Robin Hood qui fut rabattu assez court au début du mois car il empiétait sur ses voisins offre une jolie remontée sans soin particulier. Cet hybride de moschata est vraiment très florifère et adapté aux sols maigres comme le mien.


Tout comme Felicia qui refleurit avec générosité et émet de nouvelle tiges qui masqueront son pied au feuillage très clairsemé. Je regrette de ne pas posséder Cornelia, il serait très beau en sa compagnie.


Buff Beauty, un autre représentant de ce groupe, remonte nettement moins mais ses roses jaune chamois sont très belles.



Longtemps le caractère remontant de Yolande d'Aragon fut une énigme pour moi, il refusait systématiquement de refleurir. Cette année, il offre sa première remontée. Son feuillage un peu chlorosé vient d'être fortifié avec du purin d'ortie de ma fabrication.


 Line Renaud et Aloha tirent aussi leur épingle du jeu.



Dans le potager, Bouquet d'or le bien nommé offre une deuxième belle floraison. Il fait partie des grimpants anciens les plus remontants. Des branches trop dégarnies ont été taillées court fin juin et déjà des pousses apparaissent, ce qui en dit long sur sa vigueur. Il se marie très bien aux grands rudbeckias nitida.


Non loin de lui, Lamarque qui est amateur de chaleur offre un feuillage abondant et de jolies  roses ivoire.



Trois rosiers Kordes plantés l'hiver dernier sont fleuris aussi et bien vigoureux, Madame Anisette, Rosenfaszination ainsi que La Villa Cotta dont les rose doubles orange  prennent des nuances cuivrées en vieillissant.


Dans la partie sud du jardin, très aride en ce moment, les remontées sont moins belles. Sourire d'Orchidée et Reine Lucia font les plus belles, celles de Pierre de Ronsard et de Sally Holmes sont plus modestes. L'aspect grillé de la pelouse que l'on aperçoit en arrière-plan montre  l'état actuel de sécheresse.




En général très laid quand il fait sec, Pink Cloud offre également une remontée estivale digne de ce nom.



D'autres comme Salet ou Honorine de Brabant planté en février dernier se  préparent eux aussi à refleurir, une perspective qui fait oublier l'aspect peu agréables de certaines parties du jardin.


©Ma Planète Jardin, 07/2015

mardi 21 juillet 2015

Un chitalpa en pleine santé grâce à la taille


Après cinq semaines sans pluie significative, des journées de canicule et un vent desséchant qui accentue la déshydratation, beaucoup d'arbustes font grise mine et de nombreux rosiers sont entrés en repos. Leur survie n'est pas en jeu, leur aspect est juste peu agréable à l'oeil. Au milieu de ce spectacle bien morne, il y a malgré tout quelques petites satisfactions bien réconfortantes pour le jardinier et elles proviennent essentiellement du chitalpa Summer Bells.



En dépit des conditions climatiques éprouvantes pour la plupart des plantes du jardin, il est resplendissant de santé. En fait, je ne l'ai jamais vu si vigoureux ni autant fleuri depuis sa plantation il y a plus de dix ans. Cette exceptionnelle bonne santé s'explique par la taille que j'ai pratiquée à la fin de l'hiver dernier. Tous les rameaux avaient été alors rabattus au niveau des branches charpentières. Je ne savais pas ce que donnerait cette intervention sur un arbre jamais taillé.


En le voyant si beau malgré la sécheresse et la canicule, je m'en félicite. La taille, comme c'est le cas pour de nombreux arbres et arbustes, a stimulé sa vigueur. Il a émis de nombreuses pousses et malgré le temps très sec il continue de croître sans être arrosé. Il fleurit aussi davantage, les grappes de fleurs roses à gorge jaune et pourpre sont plus nombreuses et comme la ramure est plus compacte elles ressortent mieux. J'ai remarqué depuis peu qu'elles exhalaient un léger parfum de vanille. L'équilibre entre le feuillage élégant et d'un vert très frais et la floraison est parfait.


Il perd bien quelques feuilles mais cela ne se remarque guère, la taille a rempli son objectif. Il n'y a pour l'instant aucun signe de ce dessèchement brutal qui m'a parfois obligé à couper des branches entières en plein été, un phénomène terrible et très spectaculaire que je n'ai jamais su expliquer (stress hydrique ou  verticilliose, une maladie cryptogamique redoutable). Quoi qu'il en soit, je continuerai à le tailler comme je le fais pour les arbustes à floraison estivale. Ainsi, il restera un petit arbre de 4 mètres de haut au feuillage bien fourni et à la floraison généreuse.



Tout près de lui, le rosier Felicia et l'hortensia paniculé taillés eux aussi en fin d'hiver se portent très bien  également.


© Ma Planète Jardin, 07/2015

samedi 18 juillet 2015

La poirée verte à couper, un légume feuille productif et savoureux


Depuis de longues années, je cultive la poirée blonde à cardes blanches dont les côtes et le feuillage peuvent être accommodés selon différentes recettes toutes aussi savoureuses les unes que les autres. Dans ma terre pauvre et calcaire elle pousse bien moyennant quelques arrosages et un peu d'engrais même si elle a une nette préférence pour les sols frais et profonds. Les récoltes d'arrière-saison et parfois de printemps lorsque elle survit à l'hiver, sont souvent abondantes.


En plus de la poirée classique, j'ai semé au printemps dernier de la poirée verte à couper appelée aussi bette épinard. Cette variété naine qui  forme des touffes arrondies de 30cm de haut donne de grandes feuilles vertes cloquées très tendres qui se consomment comme les feuilles d'épinard mais qui sont moins acides que ces dernières. Autre avantage, cette poirée résiste bien à la chaleur et ne monte pas à graine en cours de culture.


En avril, j'ai semé les glomérules de manière homogène (sorte de petites sphères qui contiennent plusieurs graines) dans un  sol bien ameubli et enrichi d'engrais organique à une profondeur de 3cm et je les ai recouverts de terre fine et arrosés jusqu'à la levé qui se se fait en principe en 10 à 12 jours. Elle fut bien plus longue chez moi à cause de la grande sécheresse du mois de mai. La germination fut assez irrégulière et je ai pas eu à éclaircir. Les plants qui ont levé sont distants de 25cm, un écartement suffisant.


Etant donné que la bette comme tous les légumes feuilles est avide d'azote, je l'ai arrosée avec une solution de purin d'orties de ma fabrication. Le résultat a été spectaculaire.Cette potion fertilisante a stimulé la végétation un peu languissante des poirées. Les feuilles sont sorties en nombre, ont poussé rapidement et l'heure de la récolte a sonné voici quelque jours.



Prélevées sur 4 ou 5 pieds particulièrement fournis alors que les autres sont en plein développement, ce qui permet d'échelonner la production, les feuilles sont très grandes, certaines font plus de 20cm de long. La récolte va se prolonger jusqu'aux gelées car il il y aura plusieurs repousses à partir du coeur.



Il y a mille et une façons de déguster ces feuilles délicieusement fondantes. Pour ma part, je les aime beaucoup bouillies et assaisonnées d'huile d'olive et de citron. Une culture facile qui procure une satisfaction maximale.

© Ma Planète Jardin, 07/2015