Pour ne plus être importuné par des publicités intempestives, actualisez la page lors de votre première visite.

samedi 30 novembre 2019

Une viorne obier aux couleurs automnales flamboyantes


Lorsque l'automne est doux et sans vent tempétueux comme cette année, la chute des feuilles est progressive et cela permet à certains arbustes d'arborer une livrée très colorée qui égaie le jardin et fait oublier le manque de floraisons. Le liquidambar, qui a rougeoyé durant  un mois, est presque entièrement défeuillé tout comme les érables planes dont la teinte dorée fut splendide.


Ce sont à présent les viornes de Burkwood dont le feuillage semi-persistant est d'un jaune orangé éclatant et surtout la viorne obier qui se remarquent. Cette dernière à conservé la quasi-totalité de ses feuilles qui ont eu le temps de se colorer lentement mais de manière assez intense, contrairement a la boule de neige, dont elle  est la forme fertile, qui a souffert de la sécheresse et n'avait plus de feuilles  dès la fin septembre.

La viorne obier, solide et rustique, est magnifique en juin lorsque s'épanouissent  ses larges ombelles de fleurs blanches qui sont petites et fertiles au centre, grandes et stériles sur les bords. Elle se fait plus discrète ensuite pour revenir sur le devant de la scène en octobre et novembre .


Ses nombreuses feuilles palmées, dont la forme est en soi très décorative, se teintent de jaune d'or avec par endroits des reflets rouges et orange.



Durant le mois de novembre, doux et calme quoique très arrosé, le feuillage est resté intact et pimpant et il a continué à prendre des couleurs. Ces teintes chaudes et très lumineuses sont un vrai trésor dans la grisaille de novembre.




Tandis que les autres viiburnums plantés à proximité, comme la viorne de Bodnant, la viorne de Burkwood et la viorne de Chine Mariesii se dénudaient, la viorne obier assurait le décor.




Rien en définitive n'a pu altérer la beauté de son feuillage, pas même les épouvantables conditions climatiques de l'été, à peine peut-on distinguer quelques traces de brûlure à la cime de l'arbuste.



Cette beauté automnale, qui ne m'a demandé aucun soin, éclipse fort heureusement un spectacle peu réjouissant, le feuillage grillé et  comme collé sur les rameaux de la viorne de Chine Summer Snowflake.  Elle a survécu mais ce feuillage gris et sec qui a du mal  à se détacher est vraiment très laid.



La viorne obier, elle, est parfaitement adaptée au climat de ma région et à ses excès ainsi qu'à la nature du sol de mon jardin.




Les feuillages d'automne aux belles nuances sont à coup sûr précieux et c'est pourquoi je vais sous peu adopter deux arbres  à la parure automnale très colorée.

© Ma Planète Jardin, 11/2019.

samedi 23 novembre 2019

Floraison discrète mais très parfumée de l'eleagnus 'Limelight'


Lorsque j'ai choisi de planter cinq eleagnus ebbingei 'Limelight' en compagnie de photinias Red Robin de chez Planfor à la limite ouest du jardin, c'était pour profiter toute l'année de leur beau feuillage épais, luisant et élégamment coloré. Les jeunes feuilles sont vert  foncé sur les bords et arborent une teinte vert clair au milieu qui annonce la panachure à venir. Avec le temps, le centre des feuilles se colore de façon irrégulière et très esthétique d'un jaune lumineux qui se marie à merveille au vert sombre de la bordure.


Ces couleurs riches ne s'altèrent jamais quel que soit le temps et au plus fort de l'intense sécheresse estivale qui a provoqué des brûlures sur d'autres végétaux du jardin, elles sont restées magnifiques. En ce mois de novembre gris et terne elles ressortent très bien et apportent de la couleur et de la gaieté dans une partie habituellement plutôt triste du jardin


En dépit de ses grandes qualités ornementales, le feuillage n'est pas le seul attrait de ce bel arbuste facile à vivre..Début octobre commence dans mon jardin la floraison de cet eleagnus, floraison qui, il faut le dire, est  assez peu. remarquable sur le plan visuel.  Il faut s'approcher assez près pour distinguer les petites clochettes réunies en grappes aux extrémités des rameaux.




Leu parfum, lui,, est perceptible à bonne distance et il embaume particulièrement. Très sucré, il rappelle celui du jasmin des lys ou encore du chèvrefeuilles les soirs d'été et il surprend car on n'est  guère habitué à respirer des effluves aussi suaves durant l'automne




Pendant la floraison  des asters en septembre- octobre, il n'était pas rare de voir quantité insectes butineurs venir les visiter y trouvant sans doute un abondant nectar.




Avec l'humidité et le froid, le parfum s'atténue peu à peu  mais la les fleurs résistent à assez bien et on peut encore les observer et même, quand la douceur revient, sentir encore l'envoûtant parfum exhalé par les petites corolles.




Il faudra désormais attendre les floraisons hivernales qui se préparent encore pour le moment pour retrouver un peu se ces senteurs agréables et si réconfortantes quand vient la mauvaise saison.



© Ma Planète Jardin, 11/2019

jeudi 7 novembre 2019

Refloraison automnale du buddleia weyeriana 'Sungold'


En ce début novembre rares sont les floraisons colorées qui arrivent à se faire remarquer dans la grisaille ambiante qui est tout à fait de saison. Parmi les vivaces seul le chrysanthème Citronella dont les fleurs apparaissent tardivement et résistent  très bien à la pluie égaient le massif nord-est de leur coloris jaune citron très tonique. La morte saison au jardin, qui s'étend de la fin des floraisons automnales au début des floraisons hivernales, vient de  débuter.



Fort heureusement et de manière tout à fait inattendue une star de l'été  attire à nouveau l'attention sur elle et apporte un peu soleil. Après avoir  donné une magnifique et délicate floraison comme tous les ans de juillet à septembre, les deux buddleias weyeriana 'Sungold' du jardin refleurissent assez joliment, ce qui n'était jamais arrivé depuis leur installation il y a  bien longtemps.




Depuis quelques jours tous deux mais surtout celui qui est situé dans la partie nord du jardin offrent une belle floraison-d'arrière-saison. Les petites fleurs tubulaires jaune orangé au parfum de miel forment de petites inflorescences réunies en panicules coniques qui éclosent à l'extrémité des branches contrastant avec les grands feuilles lancéolées vert mat à la texture veloutée.




Je prodigue à ce buddleia hybrides (de b. globosa et b. davidii) les mêmes soins qu'aux autres. Je le taille assez court en fin d'hiver et supprime régulièrement les fleurs fanées. Le sujet représenté en photo a trouvé sa place définitive il y a quelques années seulement et je dois dire qu'il a eu beaucoup de mal à s'imposer, coincé qu'il était entre le vieux cerisier, le gros chêne vert vert et les immenses épicéas de mon voisin.  Le paillage de feuilles mortes disposé à son pied depuis quelques hivers lui a bien profité et je devrai sans doute le tailler l'an prochain prochain  pour la première fois.

J'apprécie d'abord la beauté du feuillage, plus ample plus fourni et à la teinte plus harmonieuse que celle du buddleia davidiii. Contrairement à ce  dernier, il habille bine le pied de l'arbuste et si l'hiver n'est pas trop rude, il persiste davantage. Quant aux fleurs, qui sont d'une grande élégance, elles n'arborent pas une couleur criarde mais sont d'un orange très doux largement nuancé de jaune pâle.



Tout l'été il a tenu compagnie à  des tanaisies qui sont les seules à accepter de pousser et de fleurir dans ce coin réellement très ingrat. Je songe depuis peu à lui  associer un buddleia peu connu et vraiment pas comme les autres, le buddleia alternifolia, au port retombant et aux fleurs violettes.. Ce serait là assurément un duo très attrayant. Un projet  que j'aurai tout le temps de creuser car la saison des plantations ne fait que commencer



© Ma Planète jardin, 11/2019