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vendredi 25 mai 2018

Fritz Nobis, un superbe rosier Kordes à la floraison généreuse et délicate


Installé en 2015 dans la partie sud du jardin en même temps que d'autres rosiers non remontants  Fritz Nobis a réussi à aller au-delà de mes attentes en m'offrant une floraison d'une générosité peu fréquente dans mon jardin pour un rosier de trois ans seulement . Depuis une dizaine de jours ses rameaux ploient et même croulent sous une avalanche de roses qui résistent aussi bien à la pluie qu'a la chaleur de ces derniers jours. Il s'étale beaucoup mais fort heureusement sans empiéter sur ses voisins Raubritter et Albertine. Une vraie merveille qui ressort particulièrement sur la pelouse à l'endroit où trônait jadis un sorbier des oiseaux.





Crée par Wilhelm Kordes en 1942, cet hybride de rubginosa (dont sont issus des rosiers très résistants au froid ) est un arbuste de 2 m de haut et d'1m de large dans sa maturité. Sa ramure dense et touffue porte un feuillage ample vert clair sur lequel se détachent des boutons rouges courts et pointus. Durant trois semaines, ils donnent une profusion bouquets de magnifiques roses mi- doubles aux pétales un peu froncés.


Après épanouissement, elles formes des corolles plates  aux différentes nuances de rose (tendre sur les bords,  plus soutenu vers l'intérieur où se mêlent des reflets corail qui enserrent un  joli coeur d'étamines dorées.


Ces roses  au charme romantique qui exhalent un parfum suave de girofle et d'oeillet recouvrent entièrement les branche souples et arquées de l'arbuste qui retombent avec grâce. On peut bien sûr conduire Fritz Nobis en petit grimpant  qui habillera un pylône ou une arche mais pour ma part je  préfère le voir retomber et donner l'impression d'une cascade de roses. En automne, une moisson de fruits colorés  et décoratifs parsèment ses rameaux



Rustique jusqu'à -20°, il peut être planté dans les régions continentales. Il pousse bien aussi là où les étés sont souvent chauds et secs comme chez moi, prospère très bien dans les sols maigres et il est insensible aux maladies.



Un très beau rosier à la floraison abondante mais pleine de charme.

©Ma Planète Jardin, 05/2018

mardi 22 mai 2018

Quand le (dys)fonctionnement du blog joue un mauvais tour à son auteur


En près de 9 ans de publications sur Blogger, jamais je n'ai eu de problème avec cette plate-forme de blogging. Elle est simple à utiliser et les bugs restent très rares. Malheureusement certains changements en apparence anodins qui ont échappé à ma vigilance ont sérieusement mis à mal l'idée que je me faisais du sens et de l'intérêt d'un blog.


Depuis un temps indéterminé, Blogger ne signale plus la présence de commentaires en attente de modération ce qui était pourtant très pratique. Je n'ai pas eu le réflexe d'ouvrir la rubrique pendant des mois et ce n'est que hier que je l'ai fait incidemment. Las ! Il y avait de nombreux commentaires qui auraient dû  être publiés depuis longtemps et des questions qui auraient dû recevoir une réponse depuis très longtemps aussi. Je dois faire amende honorable, une vérification systématique était de mise. Quand la technique prend le pas sur la réflexion, cela ne peut que conduire à de tels incidents.


Tous les commentaires on été publiés et les réponses données avec, je le crains, bien trop de retard. Le partage mais aussi l'échange sont indissociables du blog, je prendrai donc soin de consulter régulièrement commentaires et  questions posés par mes visiteurs. Qu'ils  veuillent bien m'excuser et continuer à suivre malgré tout mes aventures jardinières. Daigne également Blogger /Google rétablir le signalement des commentaires en attente de modération, une fonctionnalité des plus précieuses.


Pour ne pas rester sur une note négative et convoquer un peu le jardin voici deux vidéos consacrées aux roses 2018 qui commencent à embellir le jardin. La première présente le grand massif de rosiers qui longe le chemin. On y voit par ordre d'apparition Trier, superbe cette année, Narrow Water, décidément trop chétif, Sally Holmes, Rugelda (un rosier Kordes de 3 ans plein de vigueur), Westerland (un peu dégarni, il devra être rabattu sévèrement), Sourire d'Orchidée, déjà bien fleuri et merveilleusement parfumé, Reine Lucia, Postillion, Mutabilis et enfin Lavender Dream. Cette partie du jardin est une de mes préférées au printemps.


La deuxième  montre le massif qui marque la limite sud du jardin. Les premières roses de Ghislaine de Féligonde commencent à éclore, City of York, mon premier grimpant, est en pleine floraison et embaume, Pink Cloud  et celui qu'on me vendit pour Cecile Brunner grimpant et qui s'avère être en fait Albertine. C'est la première floraison de Bloomfield Abundance qui ressemble beaucoup à Cecile Brunner (on les confond d'ailleurs souvent) qui m'a révélé cette erreur. Je me retrouve donc avec deux Albertine, ce qui m'enchante car leur charme est indéniable. Restera à trouver une place dans le grand massif sud pour accueillir  malgré tout Cecile Brunner Clg.



 © Ma Planète Jardin, 05/2018

vendredi 18 mai 2018

Schöne vom See, un rosier Kordes à la floraison précoce et très généreuse


Passée la mi-mai, nombre des rosiers de mon jardin commencent à fleurir sporadiquement mais jusqu'alors seuls les hybrides de rugosa comme Roseraie de l'Haÿ et Thérése Bugnet étaient pleinement épanouis à cette période. Ce printemps, un autre rosier planté en janvier 2015  joue les vedettes dans le massif sud-est où sa floraison abondante à la teinte chaude attire le regard. Un vrai tour de force dans mon jardin où les rosiers mettent plusieurs années avant de bien s'implanter.


Crée par W.Kordes' Söhne et dédié au centenaire de la pépinière Wörlein située à Ammersee, Schöne vom See (la Belle du lac en français) est un rosier à massif au port compact et touffu de 90 cm et de 60cmde large, des dimensions qu'il atteint déjà chez moi. Les boutons pointus où le jaune se mêle à l'orange s'ouvrent en roses opulentes dont les nombreux pétales(35 à 40) un peu ébouriffés et  disposés en quartiers arborent un coloris abricot très lumineux qui se nuance progressivement de rose et de saumon et ressortent bien sur le feuillage fourni d'un joli ver brillant.




Leur parfum est vraiment très léger mais leur charme rappelle indéniablement les roses anciennes, en particulier le sublime hybride de Moschata Buff Beauty que j'aime énormément. Pour mettre Schöne vom See davantage en valeur, il faudra que je lui associe des fleurs bleues comme des campanules à feuilles de pêcher qui se multiplient toutes seules dans mon jardin.


Schöne vom See est très remontant jusqu'aux gelées même s'il na pas été taillé et il n'a pas besoin d'être nettoyé après chaque floraison pour refleurir. Les fleurs fanées chutent d'elles- mêmes et de nouveaux boutons apparaissent juste au-dessous. Très robuste, il n'est pas sensible au marsonia ni à la rouille et comme beaucoup de rosiers Kordes il résiste bien à la chaleur et à la sécheresse.



Récompensé à la Rose d'or de Baden-Baden en Allemagne en 2012 et au Concours  international des roses d'Orléans (également distingué par la Rose d'or) en 2015, ce magnifique rosier est à coup sûr une valeur sûre pour les jardins d'aujourd'hui. Si je pouvais agrandir le mien, je le planterai sans aucun doute en groupe pour admirer encore mieux sa beauté.




D'ici quelques jours, un autre rosier Kordes aux  origines bien plus anciennes sera sur le devant de la scène et je ne manquerai pas de lui consacrer un article tant sa nature est généreuse.


© Ma Planète Jardin, 05/2018