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jeudi 25 mai 2017

Une saison des roses généreuse mais déjà bien avancée


Le coup de froid tardif de la fin avril n'est plus qu'un lointain mauvais souvenir et grâce à la grande douceur qui prévaut de nouveau le cycle de la végétation a repris sa course un peu folle, la plupart des plantes à fleurs ont en effet une avance de trois bonnes semaines. La floraison des rosiers qui commence en principe fin mai bat son plein depuis quinze jours et elle sera finie au moment où elle est censée être à son apogée, c'est-à-dire en juin.


La plupart  ont tiré parti des pluies abondantes du mois de mai et leur floraison malgré la grande sécheresse d'avril est à la hauteur de mes attentes. Point de trace de marsonia sur les plus fragiles, ce que je mets sur le compte d'un traitement à la bouillie bordelaise effectué en mars, une première car j'avais jusqu'alors l'habitude d'intervenir en novembre.


Les grimpants, notamment Bouquet d'or, Lamarque, (encore deux Noisette un peu dégarnis qu'il faudra rajeunir), City of York, Pink Cloud, Paul's Scarlet Climber à l'entrée du potager et Cecile Brunner Clg sont bien fleuris.



Alister Stella Gray est un très beau Noisette qui reste bien fourni jusqu'au pied.



Les roses de Pierre de Ronsard n'ont pas souffert de la pluie et elles sont particulièrement opulentes.


   
Sally Holmes et surtout Trier dont la larguer démesurée devra être réduite se remarquent aussi.



Longtemps chétif Blush Noisette prend enfin ses aises.




Dans le massif des quatre saisons, Felicia, Line Renaud, Rose de Beaune, Buff Beauty  et plus modestement Gertrud Jekyll, qui  finit de fleurir, sont les stars



Parmi eux, Honorine de Brabant et Fantin Latour,  nouvellement plantés, se montrent très vigoureux.


Maintes fois déplacé, Yolande D'Aragon semble avoir trouvé sa place, en situation ombragée aux heures les plus chaudes, il émet à la base de nouvelles pousses prometteuses.



Prosperity est superbe et bien fleuri jusqu'à la base




Belle sans flatterie et Duchesse de Montebello, deux jeunes rosiers galliques, offrent des roses superbes  à la forme parfaite.




Landlust, Rugelda, et Bentheimer Gold, trois rosiers Kordes  plantés en 2015 apportent une jolie note colorée.




Les fortes chaleurs annoncées pour les jours qui viennent pourraient abréger ces floraisons,  il faut donc en profiter pendant qu'il est encore temps.

© Ma Planète Jardin, 05/2017

mardi 16 mai 2017

Floraison particulièrement précoce de certains rosiers


La très grande douceur qui règne dans ma région depuis des semaines pour ne pas dire des mois a pour conséquence une grande avance dans la floraison d'un certain nombre d'arbustes. Ainsi, le viburnum mariesii est déjà fané alors qu'il devrait être en pleine floraison et la viorne obier qui fleurit en principe en juin est tout à fait épanouie. Plusieurs rosiers offrent également une floraison précoce et même ceux qui sont toujours les premiers à fleurir ont éclos plus tôt d'environ trois semaines.

Malgré des précipitations très faibles en avril et déficitaires en mai, les premières roses sont opulentes et assez nombreuses, un fait que je ne saurais expliquer et qui est peut-être dû à la manière dont je les ai fertilisés et sans doute aussi à la vrai période de repos végétatif qu'ils ont connu en janvier dernier.

Longtemps, le rosier hybride de rugosa Thérèse Bugnet n'a guère fleuri, il poussait beaucoup et ne donnait que de rares fleurs. Sa floraison, qui a commencé il y a une dizaine de jours, est honorable mais son port est très dégingandé et il est trop dégarni de la base, je le taillerai un peu après sa floraison.


Très décevant l'an dernier, Mme Alfred Carrière a subi une taille importante au début du mois de juillet 2016. Certes, de nouvelles pousses ont surgi et elles donnent une profusion de grosses roses parfumées au charme romantique qui ont d'abord une teinte rosée avant de passer au blanc pur Cette moisson  de roses ne doit pas faire illusion car le problème propre aux Noisette grimpants persiste.



Le feuillage ne se trouve que sur le tiers supérieur et sert d'écrin aux fleurs mais les deux tiers de la ramure sont dénudés car je n'ai pas teillé assez court. J'aurais dû rabattre les branches bien plus bas et laisser moins  de très vieux bois. Je tenterai une taille très courte après la première floraison sur une des branches principales.


Cette opération de recépage a été mise en oeuvre en 2015 sur le rosier Etoile de Hollande  grimpant qui ne fleurissait presque plus. Il a depuis il a reconstitué sa ramure et ses roses énormes et très parfumées m'enchantent à nouveau ce printemps. Il me faudra contenir l'exubérance du chèvrefeuille de Henryi placé à sa gauche, il a tendance à l'étouffer.

  
J'avais aussi supprimé à la base quelques branches du rosier Golden Shower, ce qui le rajeunit. Non loin de lui le rosier Kordes Golden Gate offre ses premières roses.


Gold Cottage est de plus en plus fleuri et ses roses tiennent longtemps.


Très belle est aussi la floraison du jeune Mme Isaac Péreire, elle fait oublier un peu la silhouette peu avenante du camélia meurtri par le gel.


Les derniers plantés ne sont pas les moins fleuris, The Mayflower et Fritz nobis s'en sortent très bien.


D'autres rosiers prendront bientôt la relève et la encore il y aura de l'avance. Juin sera-t-il encore le mois des roses, rien n'est moins sûr. Il  faut profiter bien vite de ce spectacle avant qu'il ne passe.

Rosiers Kölner Flora et Rosengräfin Marie Henriette

© Ma Planète Jardin, 05/2017

mardi 9 mai 2017

Barrière anti-limaces Algoflash Naturasol, un moyen de lutte efficace et écologique contre les gastéropodes


Depuis de très longues années pesticides et herbicides sont bannis du jardin, cela permet de préserver la santé humaine et animale, notamment celles des nombreux auxiliaires si précieux pour le jardinier. Certes, les herbes folles foisonnent au printemps mais le désherbage manuel en vient a bout aisément et quand le temps est humide et frais, limaces et escargots pullulent et font des dégâts. En mai-juin de l'année dernière j'ai été confronté à une véritable invasion d'escargots, si bien que j'en fus réduit à les ramasser pour limiter leur funeste influence. Ils s'en prenaient systématiquement aux jeunes plants d'oeillets d'Inde, de haricot et de salade.




J'ai songé à installer une barrière physique destinée à les empêcher d'agir sans vraiment trouver le matériau jusqu'à ce que découvre la barrière anti-limaces Algoflash Narturasol. D'origine naturelle, elle est composée à 100% de coquilles marine réduites en éclats coupants particulièrement qui constituent un obstacle efficace à la progression des limaces, loches et escargots.



Active par temps sec ou humide du printemps à l'automne, résistante à la pluie et aux arrosages, elle offre une protection de longue durée contre les gastéropodes Il suffit de la disposer sur une épaisseur de 3 à 5mm et une largeur de 5 à 10cm autour des plants de fleurs ou légumes après avoir nivelé le sol si besoin.



Sans danger pour la faune domestique ou sauvage, les coquilles marines broyées, qui sont conditionnées en seaux de 2,5kg, se décomposent lentement et s'intègrent parfaitement à la structure minérale du sol sans laisser aucun résidu. Agréables à utiliser (en respectant  bien sûr les précautions d'usage), elles ne dégagent ni poussière ni odeur.




Grâce à elle, mes laitues de printemps, qui ont été comme on le voit poinçonnées avant que je n'installe cette barrière, ont survécu à la voracité des gastéropodes. Un produit idéal pour tous les adeptes du jardinage au naturel.

© Ma Planète Jardin, 05/2017