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lundi 27 août 2018

Deux recettes simples et savoureuses de conserves de mirabelles sans sucre ajouté


La splendide et très généreuse floraison du mirabellier au printemps dernier (clic ici) laissait augurer une belle récolte à condition que des gelées tardives (comme en 2017) ne viennent pas d'un coup ruiner toute cette belle promesse de fruits dorés et parfumés. Par bonheur, il  n'en fut rien. Les bonnes pluies et la douceur des mois de mai et juin ont permis au mirabelles de se former en nombre et de grossir. Ensuite, l'ensoleillement généreux de l'été leur a permis de se gorger de sucre et de prendre cette belle teinte jaune d'or typique de la mirabelle de Nancy.

Une partie de la récolte 2018



La récolte (un moment de plaisir) a commencé autour du 10 août et fut effectuée en trois fois tant les quantités étaient importantes. Le mûrissement étant progressif, j'ai pu étaler la cueillette. Il a bien évidemment fallu trouver un moyen de conserver cette très belle moisson de plusieurs dizaine de kilos. J'aime beaucoup les mirabelles fraîches, je les apprécie aussi énormément en compote non sucrée et en clafoutis (dont je possède une délicieuse recette) mais cela était bien loin de suffire.J'ai donc réalisé à plus grande échelle deux recette de conserves que j'avais eu l'occasion de tester il y a deux ans. Elles sont faciles à réaliser et le résultat est excellent.
 
J'ai pour commencer remis au goût du jour une vieille recette un peu tombée en désuétude, les conserves de fruits au naturel sans sucre ni eau ajoutés. Il suffit de laver, d'équeuter les mirabelles et de remplir des bocaux soigneusement lavés (avec rondelles de caoutchouc pour ma part) en les tassant. J'ai ainsi obtenu 16 bocaux d'un litre et 7 de 750ml de mirabelles au naturel. Les fruits non dénoyautés se tiennent bien, ils rendent un jus délicieux, ils se prêtent parfaitement à la confection de tartes, de clafoutis et peuvent également agrémenter des salades de fruits. Les grands bocaux ont été stérilisés 50 minutes, les petits 40 minutes. Je les ai tous réussis.


J'ai également stérilisé de la compote de mirabelles. Il suffit de dénoyauter les fruits, de les cuire dans un peu d'eau jusqu'à obtention d'une compote. Je ne mixe pas car j'aime qu'il reste des morceaux de fruit. J'en ai stérilisé 13 bocaux de différentes tailles, là encore la réussite est au rendez vous.. C'est au coeur de l'hiver qu'il sera le plus agréable de la déguster



Quelques kilos de ce merveilleux fruit emblématique de la belle et douce Lorraine (mais qui se montre aussi sous son meilleur jour dans les régions plus océaniques comme la mienne) ont été conservés au frais pour offrir encore quelques plaisirs gourmands. Pour terminer la saison, j'ai opéré une très légère taille de ce fruitier si prodigue. J'ai raccourci un peu l'extrémité supérieure des rameaux, ôté le bois mort et des brindilles ainsi que les gourmands surtout présents à son pied.  De cette façon, le centre de l'arbre reste bien aéré, ce qui explique sans doute en partie cette abondante fructification qui ne se reproduira peut-être pas.


Le mirabellier paré pour la prochaine saison

© Ma Planète  Jardin, 08/2018

mardi 21 août 2018

Une culture de choux des plus prometteuses


Bien que de petite taille, mon potager me permet de cultiver un certain nombre d'espèces de légumes et au cours de l'été, lorsque toutes les parcelles sont occupées,  il présente une assez grande diversité. Cette variété est bien sûr dictée d'abord par les goûts du jardinier mais elle obéit aussi à deux autres préoccupations. Plus le nombre de variétés et d'espèces potagères cultivées est important plus l'aspect visuel est agréable et plus l'impression d'opulence et de foisonnement que je recherche aussi dans ce domaine est forte. Le potager est également plus sain et plus  productif. Les risques de maladie sont moindres sans parler des effets bénéfiques des associations de légumes..


Haricots, tomates, salades, courges et courgettes ainsi que les pommes de terre sont très présents dans dans mon potager mais depuis quelques années les choux ont aussi ma faveur et ils occupent une place de choix à présent. J'ai commencé par les choux romanesco et les choux-fleurs. Encouragé par les très bons résultats obtenus, j'ai vite souhaité découvrir d'autres variétés de chou.

Longtemps j'ai acheté des plants mais venus sous serre, ils avaient du mal  à s'habituer aux conditions estivales parfois bien rudes qui règnent chez moi (comme durant cet été de forte chaleur et de grande sécheresse). Le semis en pépinière est simple, les graines de chou semées fin mai germent très facilement. Cette année, une attaque d'altises passée inaperçue a eu raison des plants de romanesco et de chou--fleur que j'ai dû refaire.Mis en place plus tard que d'habitude fin juillet sans passer par l'étape du repiquage, les plants se sont développés au-delà de mes attentes..


Sans doute un peu influencé par la vogue actuelle de ce chou  connu et cultivé depuis fort longtemps chez nos amis alsaciens et allemands, j'ai aussi tenté pour la première fois la culture du fameux chou kale (en fait un chou frisé non pommé). Les choux frisés de la variété Westlandsel Herfst dont les semences proviennent d'Astuces au potager sont les plus beaux en ce moment. Leurs feuilles n'attirent pas les altises et moyennant un arrosage suivi, ils résistent bien à la chaleur J'aime beaucoup l'aspect très graphique du feuillage.



Les choux romanecco plantés juste à côté et non loin des carottes, qui ont une bonne influence, poussent aussi très bien. Le deuxième semis a donné une profusion de plants de qualité. Au fur et à mesure que la consoude de Russie repousse, je paille leur pied avec ses feuilles riches en potasse (que j'utilise aussi sous forme de jus), ce qui favorise la formation des pommes..




Les choux-fleurs sont trapus, ce fut le cas aussi l'an dernier et la récolte a été magnifique. Le feuillage des haricots  et de la poirée qui déborde protège le sol du dessèchement.


J'ai enfin semé quelques choux palmier noir de Toscane pour sa beauté, une première. Le semis est aisé mais les plants qui sont assez délicats croissent lentement. Déjà leurs jolies feuilles gaufrées gris bleu se remarquent mais je devrai encore attendre pour voir apparaître leur silhouette originale en forme de palmier.




Gageons que la pluie tant attendue finira par arriver pour donner un  petit coup de pouce à tous ces jeunes choux qui ne demandent qu'a prendre de la vigueur.

© Ma Planète Jardin, 08/2018