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jeudi 29 juillet 2010

Le chitalpa, un petit arbre à la belle floraison estivale.

Créé dans les années soixante par un botaniste russe à l'Académie des Sciences de Tachkent en Ouzbékistan, ce bel arbre n'est pas encore très connu ni très répandu et les informations qu'on peut trouver ici où là sur ses conditions de culture et ses exigences sont assez contradictoires. Le mieux est encore de procéder empiriquement, de constater ce qui réussit et ce qui échoue. C'est ce que j'ai fait et après des débuts plutôt difficiles et même quelques déboires, le chitalpa a fini par s'installer confortablement dans mon jardin où il prospère et cette année il est vraiment très fleuri pour la première fois.


Issu d'un croisement entre un catalpa et un arbuste originaire du Sud-Ouest des Etats-Unis, le chilopsis linearis, le chitalpa de Taschkent "Summer bells" est un petit arbre à feuilles caduques qui peut atteindre 6 m de haut sur 3 de large. Son port est plutôt étalé, ses feuilles lancéolées vert sombre sont décoratives. De juin à août, il se couvre de fleurs rose pâle au coeur jaune strié de pourpre. Ses fleurs tubulaires sont disposées en grappes à l'extrémité des branches. La floraison remonte en septembre. Cette année, la floraison qui a commencé tôt en juin, est abondante et encore très belle en ce moment. En cette saison où peu d'arbustes sont fleuris, il apporte une touche d'originalité au jardin.


Chitalpa Taskentensis, 07/2010


Lorsque je l'ai planté voilà bientôt dix ans, c'était vraiment une nouveauté et je ne savais presque rien sur lui, je le croyais résistant à la sécheresse, qui est une des caractéristiques de la terre de mon jardin en été et je ne l'arrosais pas, ce qui entraînait une chute massive des feuilles et un dépérissement de nombreuses branches qui se desséchaient. J'attribuai cela d'abord à une quelconque maladie puis à un manque d'eau. J'ai découvert il y a peu que cet arbre tolère certes le calcaire et les sols pauvres, mais surtout qu'il a besoin d'un sol drainé et qu'il se plaît dans un sol pas trop sec et même plutôt frais. Il apprécie également le plein soleil. Depuis le début de l'année, je l'ai très peu arrosé, une fois ou deux, mais un paillage de feuilles et de tontes de gazon maintient la fraîcheur à son pied. De fait, il n'a pas perdu une seule feuille et supporte très bien la chaleur et la sécheresse de cet été. Sa croissance est assez rapide, il atteint maintenant presque 3 mètres de haut. Hormis l'apport de compost et d'engrais organique à la plantation, je ne l'ai jamais fertilisé.




Chose curieuse, le rosier Buff Beauty qui est planté, je le reconnais, vraiment trop près de lui, ne semble en rien gêné par sa présence, il pousse même de façon spectaculaire et ses rameaux souples semblent prendre appui sur le tronc, ce qui indiquerait que le chitalpa n'a pas un système racinaire très dense ni très profond et qu'on planter près de lui.


Il supporte le froid de l'hiver sans dommage et sans aucune protection au moins jusqu'à -20°. Les premières années, il avait une forme naturellement buissonnante car il émet facilement des rejets, à présent, je le conduis en arbre, ce qui semble lui donner de la vigueur. La taille des branches, parfois préconisée, ne me semble pas nécessaire sur un jeune arbre qui fleurit bien.


© Ma Planète Jardin

lundi 26 juillet 2010

C'est de la guimauve

Ce nom évoque une confiserie sucrée autrefois fabriquée avec la racine mucilagineuse de la plante qui a également des propriétés médicinales et il apparait aussi dans une expression péjorative utilisée naguère pour railler un sentimentalisme excessif ("c'est de la guimauve") mais, en fait, la guimauve est pour moi surtout une belle vivace sauvage qui a toute sa place au jardin en raison de ses grandes qualités ornementales.

Il y a quelques années, poussé par la passion du végétal, j'en ai prélevé quelques éclats au bord d'un champ en friche au sol frais, où elle abondait, juste avant que tout soit fauché. J'avais pris soin avant de vérifier qu'elle ne figurait pas sur la liste des espèces protégées qu'il faut absolument se garder d'arracher et de cueillir. La guimauve officinale (althaea officinalis), de la famille des Malvacées, est très commune dans toute l'Europe et jusqu'en Afrique du Nord, surtout dans les terrains frais et même humides qu'elle affectionne. Je ne connaissais pas ses caractéristiques et j'avoue l'avoir plantée un peu par curiosité.

Guimauve officinale, 07/2010


Les premières années, elle a végété mais a bien résisté aux sécheresses de 2003 et 2004. Elle est vraiment très belle depuis trois ans et elle est actuellement fleurie. Dans mon jardin exotique, je l'ai installée dans un grand massif où elle cohabite avec des cannas, des ricins et un gynerium (herbe de la Pampa). J'aime beaucoup sa silhouette dressée, elle peut atteindre 1,50 m dans de bonnes conditions, et ses grandes feuilles laineuses et dentées d'un beau gris-vert. Dès juin et jusqu'en septembre s'il ne fait pas trop sec, de charmantes fleurs groupées à l'aisselle des tiges apparaissent. Leur calice est rouge vif, chaque fleur comporte de 7 à 9 bractées rose pâle.

Les fleurs ressemblent, en plus petit, à celles des autres plantes de cette famille: althea, lavatères, hibiscus des marais, mauves et roses trémières. Les fruits jaunes, sont nombreux et disposés en cercle.



Son aspect très naturel permet de l'intégrer facilement dans un jardin de campagne un peu sauvage. Elle ne réclame pas de soins, à part des arrossages qui peuvent être assez espacés s'ils sont copieux et une taille annuelle des tiges défleuries. La plante est parfaitement rustique et se mulitplie par ses bourgeons souterrains. Dans une terre riche et qui ne se déssèche pas trop en été, ce qui est le cas dans mon jardin exotique, elle devient vraiment superbe. Autant de raisons, donc, de réhabiliter la guimauve.

© Ma Planète Jardin

jeudi 22 juillet 2010

Un rosier star nommé Line Renaud

Ce très beau rosier maintenant bien connu dont la marraine est l'actrice et chanteuse Line Renaud, est une obtention récente de Meilland qui a été maintes fois récompensée en raison de ses grandes qualités et c'est l'un de mes préférés parmi les arbustes modernes. Je l'ai planté dans mon jardin il y a environ trois ans et il fait preuve d'une très grande vigueur, même s'il est installé dans un sol médiocre.


Rosier Line Renaud, 07/2010


Son feuillage dense vert foncé reste toujours très sain et parfaitement résistant aux maladies habituelles des rosiers, principalement la rouille et le marsonia (il possède le fameux label allemand ADR). Il peut atteindre 80 cm de large et 1,50 à 1,70 m de haut. Sa floraison remontante est abondante, même pendant les périodes chaudes en été et jusqu'en automne. Il porte d'ailleurs en ce moment un grand nombre de boutons alors que beaucoup de rosiers marquent une pause pendant l'été. Etant donné sa vigueur, la taille effectuée en fin d'hiver doit être longue.


Ce que j'apprécie vraiment beaucoup, c'est la forme de ses fleurs rose indien en coupe avec de nombreux pétales disposés en quartiers, qui rappellent beaucoup certaines variétés anciennes. Il allie le charme des roses anciennes au caractère très florifère des variétés modernes. Les roses sont solitaires ou groupées par trois sur une même tige et elles tiennent assez longtemps. Leur parfum puissant est à la fois fruité et épicé, ce qui a valu à ce rosier plusieurs récompenses en 2005. Il est sans doute l'une des meilleurs variétés du moment.



Je l'ai planté en compagnie d'autres variétés, modernes
comme Alain Souchon ou anciennes comme Yolande d'Aragon qui vont pas tarder à refleurir. Des annuelles dans les tons de jaune, de rouge et de rose habillent son pied (zinnias Lilliput, cosmos sulpuhreus). Des geraniums vivaces bleus comme Rozanne ou Orion sont aussi de bons compagnons pour cette merveille de rosier.

© Ma Planète Jardin

samedi 17 juillet 2010

l'heliopsis scabra, imposante et florifère

Cette vivace fut une des premières que j'ai adoptées lorsque j'ai créé mon jardin il y a plusieurs années, ce sont toujours les mêmes souches qui sont installées dans deux grandes plates-bandes et je ne les ai divisées qu'une seule fois en dix ans, c'est dire à quel point cette plante est résistante. Cette grande vivace, de son vrai nom Heliospsis helianthoides scabra, est une des vivaces les plus hautes du jardin, elle s'étale sur un mètre de large pour une hauteur de 1,80 m. Je ne saurais me passer de cette belle vivace car elle rend le jardin foisonnant, ce que j'apprécie par dessus tout.

Elle est pourtant plantée dans un massif exposé au soleil souvent brûlant de l'après-midi en plein été
et la terre est pauvre. Une haie toute proche lui fait de la concurrence et pompe l'eau en quantité. Je me demande souvent comment elle peut avoir de telles dimensions, l'apport d'engrais que je fais chaque printemps y est sans doute pour quelque chose.


Heliospsis scabra, 07/2010

Il n'empêche, sa taille est impressionnante et je crois que c'est la plante idéale pour donner du volume ou habiller un fond de massif, elle est vraiment précieuse, surtout lorsqu'on doit, comme moi, renoncer à beaucoup de plantes d'ombre ou de terrain frais qui pourraient elles aussi donner du volume, parce que la terre et le climat secs ne leur conviennent pas. L'héliopside est très rustique, résiste très bien à la chaleur, aime le soleil à condition de l'arroser très régulièrement pour maintenir une certaine fraîcheur du sol. Elle se contente d'un sol ordinaire, bien drainé, sans excès d'humidité l'hiver et pas trop sec en été.


Ses tiges rugueuses portent de belles feuilles allongées vert foncé, la touffe reste bien droite sans tuteurage, et la souche n'est pas traçante. L'autre grande qualité de cette vivace vraiment sans souci, c'est sa longue floraison, de juin à octobre. De toutes mes vivaces à floraison estivale, elle est la première à s'épanouir. Les fleurs, semblables à des marguerites jaunes d'or, tiennent plusieurs semaines, la suppression des fleurs fanées reste toutefois nécessaire pour prolonger la floraison jusqu'en octobre. Par grande chaleur, la belle boit beaucoup, rien d'étonnant eu égard à son abondante végétation qui favorise l'évapotranspiration.

Je l'ai associée à des rudbeckias fulgida deamii qui fleuriront bientôt, des solidages, que je dois maîtriser car ils sont envahissants, mais j'aime beaucoup leur floraison très légère et à de grands rudbeckias nitida Goldquelle, qui cette année fleuriront avec un peu de retard.

© Ma Planète Jardin

mardi 13 juillet 2010

Heritage, un rosier anglais très remontant

La saison des roses est maintenant terminée, les variétés anciennes et modernes remontantes préparent en ce moment une nouvelle floraison qui aura lieu très bientôt ou à l'automne, les vivaces, suivies très prochainement par les annuelles, assurent le décor floral de l'été.

Pourtant, trois variétés de rosiers continuent à fleurir sans interruption, bien plus que les hybrides de Moschata comme Cornelia, par exemple, réputés florifères et qui n'offrent plus en cette mi-juillet que quelques fleurs dans mon jardin, la faute sans doute aux fortes chaleurs que ma région connait depuis la fin juin. Il en va tout autrement pour plusieurs rosiers qui m'étonnent par leur floraison abondante en plein été malgré la canicule. Il semblent réellement se plaire dans un massif où ils cohabitent avec des annuelles. Le plus imposant des trois est le rosier anglais Héritage de David Austin, qui a eu tendance à végéter un certain temps, mais depuis que je l'ai déplacé, il pousse de façon spectaculaire.

Rosier Héritage, 07/2010

Cet arbuste très ramifié atteint 1,20 mètre et il n'a pas du tout un port raide. Il est installé dans un coin plutôt ingrat du jardin, avec très peu de terre, mais un grand érable tout proche lui prodigue de l'ombre aux heures les plus chaudes. Il apprécie aussi, je pense, les arrosages réguliers. J'aime beaucoup ses fleurs rose clair en coupe très doubles, qui ressemblent aux roses anciennes. Sous le poids des pétales, elles s'inclinent joliment puis deviennent blanches sur les bords. Ce rosier à l'allure ancienne possède la floribondité des variétés modernes. Son parfum un peu musqué est très agréable, on y sent à la fois le miel et l'oeillet. Il fleurit vraiment beaucoup et porte actuellement de nombreux boutons, bien plus que certains hybrides modernes et son charme est incomparable. Un vrai petit bijou.


Longtemps, j'ai hésité à adopter les rosiers de David Austin, je les croyais fragiles, inadaptés au sol maigre et au climat chaud et sec de ma région en été, il n'en est rien, et je crois qu'ils doivent se plaire à peu près partout, si on leur donne les soins appropriés. A cet égard, je suis surpris par l'effet stimulant de la cendre de bois répandue au début du printemps au pied de certains de mes rosiers, cet apport de potasse et autres minéraux leur réussit vraiment.

© Ma Planète Jardin

jeudi 8 juillet 2010

Une grande achillée robuste et élégante

Parfaitement indifférente à la sécheresse et la canicule qui sévissent dans ma région comme dans beaucoup d'autres, l'achillée eupatoire, appelée aussi achillée filipendule (famille des astéracées), donne le meilleur d'elle-même depuis plusieurs semaines déjà et restera très belle jusqu'en automne. A l'aube des changements climatiques qui s'amorcent, cette plante extrêmement frugale est promise à un bel avenir.


Achillée Eupatoire, 07/2010

J'aime beaucoup la silhouette haute mais fine de cette grande vivace, idéale pour structurer un massif, ainsi que son feuillage léger et très graphique. Ses feuilles dégagent une odeur aromatique agréable. Contrairement à sa cousine, l'achillée millefeuilles, que je trouve quelconque, elle n'a pas de vertus médicinales. Ce qui la rend remarquable, ce sont surtout ses inflorescences plates et larges en forme d'ombelles jaune citron qui tiennent plus de quatre mois. Elles sont très utiles pour les bouquets frais ou secs.

Cette vivace résistante au froid affectionne les sols maigres, pierreux et secs, mais bien drainés, dans les terres plus riches, elle prend des dimensions imposantes et peut faire jusqu'à 1 mètre de large sur 1,50 mètres de haut. Je ne la tuteure pas, même si cela est parfois préconisé, les tiges étant suffisamment rigides. J'en ai installé plusieurs au pied des rosiers grimpants, ce qui permet d'avoir des fleurs quand la première vague de roses est passée. D'autres ont été disséminées dans les massifs de vivaces.



Je la recommande vraiment aux jardiniers désireux d'intervenir le moins possible, il ne lui faut ni engrais ni arrosage, même lorsque les ombelles de fleurs ont viré au brun, elles restent décoratives et il ne faut pas les supprimer. La seule intervention consiste à rabattre les tiges dans le courant de l'automne. Les souches peuvent vivre longtemps même sans être divisées, certaines dans mon jardin ont presque dix ans.


Elle sera superbe avec d'autres vivaces de terrain sec, comme les gauras, les verveines de Buenos-Aires, les fenouils bronzes, les sédums et les valérianes.
Quant au feuillage, il a la particularité de favoriser le compostage des déchets végétaux.

Enfin, il est facile d'aider la plante à se ressemer, il suffit d'écraser de la main les fleurs une fois qu'elles sont brunes pour libérer les graines qui sont très serrées dans une sorte de gangue. Des plantules apparaîtront certainement l'année suivante.

© Ma Planète Jardin

lundi 5 juillet 2010

Senteurs d'été

Depuis trois bonnes semaines et pour de longs mois encore, le chèvrefeuille du Japon installé pourtant dans les coins les plus ingrats du jardin exhale son délicieux parfum de miel et attire toute une faune d'insectes qui sont sans doute de précieux auxiliaires pour le jardinier. Je ne me lasse pas de ses fleurs tubulaires très fines blanches et jaunes et je me demande encore comment elles peuvent être aussi parfumées. Grâce à une taille d'hiver sévère (abordée dans ce blog), cette belle grimpante garde des dimensions raisonnables, n'étouffe pas ses voisines, essentiellement des vivaces et des rosiers et surtout, il me semble que la floraison est beaucoup plus importante et plus durable que lorsque je la laissais livrée à elle-même.



Chèvrefeuille Halliana, 07/2010

Quant au jasmin officinal, résistant et rustique au moins jusqu'à -14°, il compte lui aussi parmi les plantes les plus parfumées du règne végétal. En fait, c'est plus une plante sarmenteuse qui s'appuie sur son support qu'une vraie grimpante, lui aussi se montre très volubile, il peut émettre des pousses de plus d' 1 mètre 50 pendant la saison, de plus il se marcotte tout seul. Par chance, le gel grille régulièrement une partie de ses long rameux souples, il suffit de les tailler à la fin de l'hiver, ce qui prend du temps étant donné l'enchevêtrement des tiges, mais quel bonheur de le voir dès juillet couvert de petites fleurs blanches qui embaument à plusieurs mètres à la ronde. Une vraie merveille, qui n'a besoin que de soleil et de chaleur l'été pour bien fleurir. Par temps chaud, son parfum est réellement envoûtant.


Jasmin officinal, 06/2010

Mais de tous les végétaux parfumés installés dans mon jardin, deux se singularisent par leur parfum extraordinaire et pour tout dire unique, ce sont eux qui plaisent le plus aux visiteurs du jardin. En ce début juillet, leur floraison est à son apogée et leur parfum enivrant: Les lys trompette, très esthétiques, qui ont un parfum épicé très fort et l'oranger. Les oranges sont certes d'une saveur médiocre et j'ai renoncé depuis longtemps à les manger (ce qui n'est pas le cas des citrons), mais le parfum sucré des fleurs est vraiment sublime.


Lys en mélange, 07/2010

Oranger, 07/2010

© Ma Planète Jardin

jeudi 1 juillet 2010

floraisons estivales

En ce début juillet, l'été est vraiment au rendez-vous, la chaleur est même écrasante dans ma région, ce qui n'empêche pas nombre d'espèces de fleurir comme à l'accoutumée. Bien sûr, le jardinier doit veiller à l'arrosage, déjà un peu trop fréquent, pour les vivaces qui apprécient un sol un peu frais mais cela ne préjuge en rien de la suite, des périodes plus fraiches et plus humides sont tout à fait possibles. Les plantes de terrain sec, elles, sont superbes, bien fleuries et ne réclament aucun soin.

Lavande
Véronique en épi
Geranium RozanneGeranium d'Endress
Lys Regale
SalicaireLysimaqueRosier Polka
Hémérocalles
Achillée eupatoire
GauraGypsophile vivace

© Ma Planète Jardin