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samedi 28 septembre 2019

Quatre rosiers anciens bien remontants en septembre


Les rosiers anciens de mon jardin fleurissent généreusement chaque année à la fin mai et pendant le mis de jinn et certains après une période de repos donnent une deuxième vague de fleurs assez généreuse en été, en particulier les  Noisette comme Bouquet d'Or et Lamrque dont les remontées estivales sont très belles. D'autres comme Trier, Narrow Water ou le rosier de Chine Bloomfield Abundance refleurissent aussi quand l'été n'est pas trop brûlant ce qui ne fut pas du tout le cas en 2019.


En général, le mois de septembre est pauvre en roses anciennes chez moi et je dois me contenter des variétés modernes en fleurs à ce moment .Cette année cependant, la situation est différente puisque quatre rosiers anciens offrent en même temps une jolie remontée automnale. Avec plusieurs rosiers Kordes bien fleuris également ils inaugurent une petite saison des tosses qui est très agréable et fait oublier que la floraison de juin fut anéantie par la canicule.


Felicia, qui les bonnes années ne fleurissait que deux fois, en juin puis en juillet et  produisait seulement quelques roses en septembre, se distingue pour la première fois par une vraie belle remontée d'automne. Ses roses très doubles rose clair nuancé de saumon et d'abricot groupées en bouquets opulents sont superbes. Son feuillage est un peu épars en raison de la sécheresse et de la chaleur de l'été et son pied est un peu dégarni  mais son  caractère très remontant qui se vérifie enfin compense ces défauts.




De Robin Hood (Robin des Bois), un autre rosier hybride de Moschata, je ne peux pas dire qu'il remonte puisqu'il est continuellement fleuri depuis la mi-juin.Sa floraison est tardive mais cette année elle est ininterrompue. Ses petites fleurs mi-doubles rouges cerise  réunies en inflorescences arrondies sont d'une exceptionnelle tenue. Les dimensions de l'arbuste, aussi large que haut, sont harmonieuses. Un vrai bijou.



Installé en mars 2013 en situation difficile, Mme Isaac Péreire, qui est conduit en grand arbuste, s'est bien vite installé. Il fleurit pour la troisième fois cette année. Ses fleurs rose pourpre très pleines exhalent le même parfum envoûtant qu'en juin.




A l'autre bout du massif là où la terre est la plus maigre, Aloha remonte bien lui aussi.  Il ne dépasse pas 1,60m chez moi mais ses fleurs rose tendre au parfum agréable ont beaucoup de charme. et son feuillage luisant  est très sain 

 

Ces quatre rosiers se sont contentés des pluies souvent chiches du printemps et de l'été mais ils ont été bien nourris avec du compost maison et deux poignées d'engrais bien dosé en potasse et phosphore, une distribuée début mai avant la floraison puis une autre fin juin  après la suppression méthodique de toutes les fleurs fanées, une tâche que j'effectue toujours avec infiniment de plaisir.


© Ma Planète Jardin, 09/2019

samedi 21 septembre 2019

'Erlkönig', un aster ericoide élégant à la floraison généreuse et précoce


En cette troisième semaine de septembre, la saison  des asters ne bat pas encore son plein dans mon jardin. Certes, Violetta un aster de la Nouvelle-Angleterre très hâtif est déjà bien épanoui et d'autres comme Christopher Harbutt, Rosanna ou Andenken an Alma Pötschke commencent à éclore mais le plus fleuri en ce moment est  sans conteste un aster ericoide  accueilli en avril dernier. dont je n'attendais pas si vite une telle présence


Obtenu en 1902 par le pépiniériste allemand Heinrich Junge, 'Erlkönig' (le roi des aulnes en français) est une très ancienne variété d'aster ericoide qui reste a juste titre très populaire. Haut en principe de 1,20m et large de 40cm, il atteint chez moi 1,30m de haut pour 80cm de large un une saison seulement




Ce bel aster se caractérise par son port érigé. Ses tiges sont  fines mais assez rigides pour se passer de tuteurage Elles portent des rameaux latéraux presque obliques qui lui donnent un silhouette tout à fait intéressante. Il est revêtu de très fines feuilles lancéolées vert foncé qui se remarquent à peine. Depuis une bonne semaine, il est recouvert d'un nuage de fleurs étoilées dont le coeur doré est entouré de pétales bleu lavande où se mêlent  des reflets blancs. Les fleurs sont petites (2cm) mais disposées en ranges très serrés le long des rameaux qui s'arquent avec beaucoup de grâce.




Cet aster semble  apprécier la terre maigre et drainée  du massif où il se trouve. Il  a bien résisté à la sécheresse et  à l'excès de soleil de cet été même si certaines feuilles ont malgré tout grillé. En dépit de son apparente délicatesse, il compte parmi les représentants les plus vigoureux de cette famille, ,bien  plus que  d'autres, plus frêles, qui commencent à fleurir dans mon jardin comme Blue Star, Blue Wonder à fleurs bleues ou Golden Spray à fleurs blanches.




 Je l'ai associé un peu par hasard au soleil Lemon Queen, très élégant lui aussi mais sans être envahissant et au sedum spectabile qui cache son pied un peu dénudé. E fin de compte le trio ne manque pas de charme




C'est avec Pink Star  et Schneegitter que j'ai découvert les asters ericoides faciles à cultiver et à maîtriser et leur beauté m'a donné très vite donné envie d'en installer de nouveaux car ils n'ont pas leur pareil pour apporter du cachet de la légèreté dans les massifs durant l'arrière saison



© Ma Planète Jardin, 09/2019

dimanche 15 septembre 2019

Refloraison inattendue de la véronique à longues feuilles




Présentes dans mon  jardin depuis très longtemps la véronique à longues feuilles (veronica longifolia) est une des vivaces les plus solides qui soient. Imperturbable, elle offre ses beaux et grands épis dressés de petites fleurs d'un bleu lumineux pendant deux mois en juin-juillet  (parfois plus) et son joli feuillage vert clair finement denté est décoratif. Elle est plantée un peu partout dans les massifs, au soleil ou à la mi-ombre et apporte des touches de couleur bienvenues.

Bien que sa résistance soit grande, elle a malgré tout des limites. L'été extrêmement chaud et sec a eu raison de son feuillage que j'ai dû tailler après la canicule de juillet en même temps que celui d'autres vivaces, non qu'il füt grillé ou desséché, ce qui en dit long sur sa tolérance à la sécheresse, mas simplement avachi et peu présentable. J'ai donc coupé a ras toutes les tiges, ce que je ne fais normalement qu'en novembre quand elles sont sèches. J'ai abandonné les souches à elles -mêmes. Elles se sont contentées des maigres pluies du mois d'août.


La plupart sont entrées en dormance et il est peu probable quelles émettent des feuilles avant l'hiver. Par chance, elles sont  installées en bordure et leur absence ne crée pas de vide inesthétique. Dès juin de l'année prochaine, je retrouverai leur charmante et délicate floraison.Une seule a montré des signes de végétation quelques jours après la taille. Bien vite elle a développé un nouveau feuillage d'un vert clair qui tranche avec la tonalité ambiante. La touffe est compacte, à peu près moitié moins haute qu'en juin, si bien que je n'attendais pas de floraison.



Il y a quelques semaines, de nombreux épis sont apparus au somment et les fleurs se sont épanouies progressivement. A présent, ce sont les fleurs du haut des épis qui s'ouvrent et tiennent compagnie au rosier Rose de Beaune qui a eu la bonne idée de remonter. 




 
J'ai aussi procédé à une taille estivale du geranium Brookside, planté tout près; qui a fleuri avec  une incroyable générosité mais la remontée n' a pas eu lieu, il est coutumier du fait. Reste son beau feuillage palmé.



Au moment de la taille des véroniques, j'avais laissé des tiges encore fleuries qui ne s'écroulaient pas trop bien que hautes de plus d'un mètre car elles étaient retenues par le rosier Pink Prosperity. Elles portent encore quelques fleurs mais je vas m'empresser de les ôter car leur aspect défraîchi dénote fortement avec l'apparence impeccable du jeune feuillage.
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Un beau retour en grâce pour cette vivace sans souci en dépit de conditions climatiques tout à fait calamiteuses qui règnent en ce moment.

© Ma Planète Jardin, 09/2019

mardi 3 septembre 2019

Un début septembre généreux



Plus encore qu'en  2018 le jardin fut mis à rude épreuve cet été et il semble bien qu'il le sera encore dans les semaines à venir. La sécheresse, le vent persistant, deux canicules et des températures continuellement très élevées ont eu des conséquences funestes sur la végétation. Fort heureusement , il ny a pas eu chez moi d'orages destructeurs. 


Dans la partie sud du jardin, le spectacle est désolant. Depuis la fin juin, je l'ai abandonnée à elle même et je ne m'y suis rendu en tout et pour tout qu'à deux reprises, pour tailler les rosiers défleuris et rabattre entièrement les nepetas le long du chemin, une tâche que je n'effectue en été que les années difficiles.

C'est dans la moitié nord du jardin que je trouve de belles satisfactions. Elles viennent surtout des vivaces, en particulier des soleils vivaces (mais non traçants) Lemon Queen et Golden Ball. Transplantés à la fin de l'hiver, ils donnent  enfin toute leur mesure.Il me reste encore deux exemplaires de Lemon Queen à déplacer qui ne donnent rien à la mi-ombre.



 Le rudbeckia fulgida deamii leur fait écho.




Le grand rudbeckia nitida Herbstsonne, qui porte mal son nom, puisqu'il croulait sous les fleurs dès la mi-juillet vient d'être taillé et déjà il prépare. une autre floraison.C'est l'un des rares rudbeckias à être remontant.



Je suis enchanté par la superbe et très graphique floraison du solidage shortii qui se trouve dans un des coins les plus ingrats du jardin. Je voudrais lui associer Golden Wings, un autre solidage de grande taille que je n'arrive pas à dénicher en France.


   
Autrefois très laide en été quand le rosier liane Tobby Tristam qui escalade les érables est défleuri, la limite nord du jardin est lumineuse grâce aux floraisons concomitantes  de la renouée du Turkestan (bien nourrie de broyat en fin d'hiver) et du buddleia White Profusion. Bien malmené durant la canicule de juillet qui a brûlé ses feuilles,il fleurit malgré tout.



J'ai simplifié au maximum le nombre d'annuelles cultivées au jardin. Seuls oeillets et roses d'Inde mais surtout les zinnias (issus de graines récoltées l'an passé) et les amarantes (qui se ressèment toujours) sont présents dans les massifs, il résistent à la sécheresse et fleurissent très longtemps.


Amarantes et rosier Kordes Landlust


Au potager, je leur ai associé des soleils annuels Beauté d'automne devenus géants




Quant aux rosiers, c'est Robin Hood qui me contente le plus. Ce merveilleux hybride musqué est en fleurs depuis la mi-juin et son port reste très harmonieux tant et si bien que je vais en planter un deuxième en lieu et place de Mozart qui -chez moi- remonte moyennement et se dégarnit du pied ce que je déteste.



Je ne saurais oublier Mme Isaac Péreire qui offrira sous peu une troisième vague de fleurs. Les rosiers Bourbon aiment la chaleur et si on les nourrit bien ils fleurissent beaucoup. Cet hiver, j'en accueillerai d'autres : Mme Pierre Oger, Reine Victoria, Kathleen Harrop et Souvenir de la Malmaison si je lui trouve une place.




Deux rosiers arbustifs Kordes, Kölner Flora, qui m'a offert une moisson de fleurs de mai (clic ici) à la mi-août, et Gräfin Diana commencent aussi à remonter et leur grande vigueur me stupéfie. D'autres rosiers arbustes Kordes les rejoindront

                                                                   Kölner Flora
                                                                    Gräfin Diana

Sunstar, un autre rosier Kordes d'un beau jaune pale marié au soleil vivace Golden Ball n'a pas cessé de fleurir depuis le début juin et il est encore couvert de boutons



The Fairy, Larissa (un vrai rosier à floraison continue) et Bonica 82, entouré d'un hortensia et d'anémones du Japon refleurissent également en ce moment.


Il y a malgré tout quelques bémols à apporter, par exemple ces brûlures disgracieuses et assez voyantes sur l'hortensia Annabelle, mais peu importe il est imposant et fleuri.



Aiutre bémol, les étés trop chauds et trop secs ont eu raison de plusieurs rosiers anglais auxquels j'ai définitivement renoncé. Seul The Prince résiste et fleurit avec insolence quand le temps s'y prête le moins.




Au potager la récolte des tomates Maestria est très généreuse, certains spécimens pèsent près de 600g .Les haricots nains Castandel, cultivés en remplacement des grimpants Phénomène, qui ont refusé obstinément de germer par deux fois, produisent beaucoup et sont  savoureux.



Le jardinier saura certes encore faire face aux aléas du climat s'ils ne sont point trop excessifs mais des températures plus tempérées et de bonnes pluies sont malgré tout plus que bienvenues.

© Ma Planète Jardin, 09/2019