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mardi 3 septembre 2019

Un début septembre généreux



Plus encore qu'en  2018 le jardin fut mis à rude épreuve cet été et il semble bien qu'il le sera encore dans les semaines à venir. La sécheresse, le vent persistant, deux canicules et des températures continuellement très élevées ont eu des conséquences funestes sur la végétation. Fort heureusement , il ny a pas eu chez moi d'orages destructeurs. 


Dans la partie sud du jardin, le spectacle est désolant. Depuis la fin juin, je l'ai abandonnée à elle même et je ne m'y suis rendu en tout et pour tout qu'à deux reprises, pour tailler les rosiers défleuris et rabattre entièrement les nepetas le long du chemin, une tâche que je n'effectue en été que les années difficiles.

C'est dans la moitié nord du jardin que je trouve de belles satisfactions. Elles viennent surtout des vivaces, en particulier des soleils vivaces (mais non traçants) Lemon Queen et Golden Ball. Transplantés à la fin de l'hiver, ils donnent  enfin toute leur mesure.Il me reste encore deux exemplaires de Lemon Queen à déplacer qui ne donnent rien à la mi-ombre.



 Le rudbeckia fulgida deamii leur fait écho.




Le grand rudbeckia nitida Herbstsonne, qui porte mal son nom, puisqu'il croulait sous les fleurs dès la mi-juillet vient d'être taillé et déjà il prépare. une autre floraison.C'est l'un des rares rudbeckias à être remontant.



Je suis enchanté par la superbe et très graphique floraison du solidage shortii qui se trouve dans un des coins les plus ingrats du jardin. Je voudrais lui associer Golden Wings, un autre solidage de grande taille que je n'arrive pas à dénicher en France.


   
Autrefois très laide en été quand le rosier liane Tobby Tristam qui escalade les érables est défleuri, la limite nord du jardin est lumineuse grâce aux floraisons concomitantes  de la renouée du Turkestan (bien nourrie de broyat en fin d'hiver) et du buddleia White Profusion. Bien malmené durant la canicule de juillet qui a brûlé ses feuilles,il fleurit malgré tout.



J'ai simplifié au maximum le nombre d'annuelles cultivées au jardin. Seuls oeillets et roses d'Inde mais surtout les zinnias (issus de graines récoltées l'an passé) et les amarantes (qui se ressèment toujours) sont présents dans les massifs, il résistent à la sécheresse et fleurissent très longtemps.


Amarantes et rosier Kordes Landlust


Au potager, je leur ai associé des soleils annuels Beauté d'automne devenus géants




Quant aux rosiers, c'est Robin Hood qui me contente le plus. Ce merveilleux hybride musqué est en fleurs depuis la mi-juin et son port reste très harmonieux tant et si bien que je vais en planter un deuxième en lieu et place de Mozart qui -chez moi- remonte moyennement et se dégarnit du pied ce que je déteste.



Je ne saurais oublier Mme Isaac Péreire qui offrira sous peu une troisième vague de fleurs. Les rosiers Bourbon aiment la chaleur et si on les nourrit bien ils fleurissent beaucoup. Cet hiver, j'en accueillerai d'autres : Mme Pierre Oger, Reine Victoria, Kathleen Harrop et Souvenir de la Malmaison si je lui trouve une place.




Deux rosiers arbustifs Kordes, Kölner Flora, qui m'a offert une moisson de fleurs de mai (clic ici) à la mi-août, et Gräfin Diana commencent aussi à remonter et leur grande vigueur me stupéfie. D'autres rosiers arbustes Kordes les rejoindront

                                                                   Kölner Flora
                                                                    Gräfin Diana

Sunstar, un autre rosier Kordes d'un beau jaune pale marié au soleil vivace Golden Ball n'a pas cessé de fleurir depuis le début juin et il est encore couvert de boutons



The Fairy, Larissa (un vrai rosier à floraison continue) et Bonica 82, entouré d'un hortensia et d'anémones du Japon refleurissent également en ce moment.


Il y a malgré tout quelques bémols à apporter, par exemple ces brûlures disgracieuses et assez voyantes sur l'hortensia Annabelle, mais peu importe il est imposant et fleuri.



Aiutre bémol, les étés trop chauds et trop secs ont eu raison de plusieurs rosiers anglais auxquels j'ai définitivement renoncé. Seul The Prince résiste et fleurit avec insolence quand le temps s'y prête le moins.




Au potager la récolte des tomates Maestria est très généreuse, certains spécimens pèsent près de 600g .Les haricots nains Castandel, cultivés en remplacement des grimpants Phénomène, qui ont refusé obstinément de germer par deux fois, produisent beaucoup et sont  savoureux.



Le jardinier saura certes encore faire face aux aléas du climat s'ils ne sont point trop excessifs mais des températures plus tempérées et de bonnes pluies sont malgré tout plus que bienvenues.

© Ma Planète Jardin, 09/2019

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