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lundi 31 janvier 2011

Le réveil des bulbes


Nous sommes bel et bien au coeur de l'hiver, les nuits sont glaciales et les journées bien froides, le ciel est désespérément bas et gris, rien que de très normal pour une fin janvier. Rien ne bouge au jardin, tout semble endormi et figé. Pas si sûr. Dans un jardin, la vie tourne certes au ralenti pendant l'hiver mais il n'y a pas à proprement parler de morte saison. A y regarder de plus près, le jardinier attentif et point trop léthargique voit des signes encourageants mais plutôt discrets, j'en conviens, qui montrent que le temps passe et que les beaux jours reviendront avant longtemps.

En faisant le tour du jardin en quête de changements ou d'évolution dans les floraisons hivernales et aussi pour faire l'inventaire de ce qui reste à transplanter et de ce que je pourrais aménager ou remanier, j'ai eu la surprise et la joie de voir les premiers bulbes de printemps (ou de fin d'hiver selon les années) pointer le nez, certains sont en boutons et quelques uns, pas frileux pour deux sous, commencent à fleurir. Ce spectacle réjouit vraiment le jardinier et lui fait oublier certaine petite contrariété.

Par exemple, la perte définitive des derniers perce-neige qui restaient dans quelques coins retirés. Je réussis quasiment tous les bulbes, sauf les perce-neige. Vais-je renoncer? Peut-être pas. J'ai envie d'essayer la plantation de bulbes de gros calibre dans une terre enrichie copieusement de compost, en pleine terre ou pourquoi pas dans un grand pot.

Cela ne compte guère face au plaisir que j'éprouve de voir les premiers crocus commencer à fleurir, même si j'attends surtout que s'épanouissent les variétés à grosses fleurs bleues que j'aime infiniment mais cela ne se produit qu'en mars.



Les narcisses sont tous sortis à présent. Ici et là, certains portent déjà des hampes florales qui n'attendent qu'un peu de lumière et de douceur pour s'épanouir.




Jacinthes et iris réticulés sont bien visibles eux-aussi.



Force est de constater que le pire est passé, l'espoir renaît, mais il faut être prudent, l'expérience prouve que février peut être dur et nous réserver encore de mauvaises surprises.

© Ma Planète Jardin, 01/2011

jeudi 27 janvier 2011

Des fleurs qui ont besoin de l'hiver


L'hiver n'est pas loin s'en faut la saison la plus riche, le vide s'est installé et la grisaille (cette année en partliculier) recouvre tout, l'opulence du printemps, saison des roses que j'aime beaucoup ou le foisonnement de l'été où les vivaces assurent le spectacle sont bien loin. Pourtant, au coeur même de l'hiver certains végétaux, principalement des arbustes offrent une floraison éclatante souvent parfumée. J'ai un goût prononcé pour ces floraisons hivernales, à la fois étonnantes et admirables et que dire de leur parfum puissant toujours très réconfortant.


Chaque année, après les avoir oubliées pendant de longs mois, occupé que j'étais à me consacrer aux autres plantes des mes jardins, je les redécouvre avec émerveillement et bonheur. Cela me donne toujours un regain d'enthousiasme et fait oublier les baisses de régime passagères. Et puis, l'hiver est agréable car le jardiner, peu actif en cette saison, laisse son esprit vagabonder et se livre à à la contemplation et à la rêverie.

Evidemment, ces floraisons ne peuvent se programmer, il faut savoir les attendre patiemment et parfois on est surpris Ainsi, le chèvrefeuille d'hiver (lonicera fragrantissima) au parfum enivrant et couvert de boutons ne m'offre encore que quelques fleurs, deux semaines plus tard que l'an passé, mais peu importe. Son parfum est exceptionnel.



Les bruyères de Darley, sont très fleuries depuis de longues semaines et le resteront sans doute sans doute jusqu'en avril.



Les hellébores d'Orient, si raffinés et délicats éclosent normalement en mars dans mon jardin, pourtant ils ont déjà de nombreuses fleurs bien ouvertes.



Pour les roses de Noël, c'est l'inverse, elles ont fleuri plus tard, ce ne sont pas mes préférées, je trouve leurs tiges vraiment trop courtes.



L'hamamelis commence lui aussi à s'épanouir avec un mois d'avance mais la floraison semble un peu moins abondante qu'en 2010 et je pense qu'elle s'achèvera avant le mois de mars. Cette floraison moins belle est-elle due à une vigueur excessive (il a beaucoup poussé), à la sécheresse de l'été dernier ou à la grande douceur du moment? Je ne saurais l'expliquer.


Le skimmia rubella affiche toujours des boutons rouges, en mars les petites fleurs blanches au délicieux parfum d'oranger feront le bonheur des abeilles.



Camelia et Daphne odora, deux arbustes sans souci, tiendront, je crois, leurs promesses et sauf si la fin d'hiver et le début du printemps sont très humides, ce qui n'arrive plus depuis une bonne dizaine d'années dans ma région (signe du changement climatique?), leur floraison sera très belle.



Dans le bosquet d'arbustes à floraison hivernale, le mahonia achève sa floraison, la viorne de Bodnant et le chimonanthe sont toujours bien fleuris, le cornouiller mâle prendra le relais en mars.



Il faudra, pour compléter cette collection que je pense à planter le sarcoccoca, si florifère et surtout si puissamment parfumé et quelques clématites d'hiver.

© Ma Planète Jardin, 01/2011


dimanche 23 janvier 2011

Les viornes fleurissent aussi en hiver


Le genre viburnum comprend de très beaux arbustes à la floraison magnifique comme la célèbre boule de neige (viburnum opulus) ou les viornes de Chine (viburnum plicatum). En mai, ce sont les vraies stars du jardin.

En hiver, c'est la viorne de Bodnant qui attire les regards, d'autant plus qu'en cette saison les floraisons sont plutôt rares. Grâce au temps doux de ces dernières semaines, la floraison fut plus précoce et plus abondante. Très rustique, ce viburnum brave le froid et les petites gelées qui ont fait leur retour depuis deux ou trois jours n'ont en rien altéré ses fleurs. Les fleurs vont s'épanouir par vagues jusqu'en mars.


Viburnum Bodnantense, 01/2011

L'an passé, les chutes de neige fréquentes et les fortes gelées avaient brûlé les fleurs déjà épanouies. Mais la viorne de Bodnant est décidément pleine de ressources, de nouveau bourgeons étaient sortis à la fin de l'hiver et avaient éclos jusqu'à la fin mars.

Ses fleurs sont délicatement parfumées mais ce parfum est moins prononcé que celui du chèvrefeuille d'hiver (lonicera fragrantissima) ou du chimonanthe (chimonanthus praecox), leur coloris rose pâle ou soutenu selon les variétés est unique et les fleurs tubulaires sont réunis en bouquets assez gros pour qu'on puisse les admirer de loin. Ils sont aussi répartis sur toute la ramure de l'arbuste. Je l'ai placé bien en vue d'une fenêtre d'où je peux le contempler à loisir.

J'apprécie particulièrement cette viorne car elle ne me demande aucun soin, surtout l'été où elle résiste de façon exceptionnelle à la chaleur et à la sécheresse, à la différence des viornes de Chine, très délicates. Ces dernières souffrent souvent des étés chauds et secs que connaît ma région. Elle n'est pas non plus sujette aux attaques de pucerons comme la boule de neige. Elle prospère dans toutes les terres mais elle a une prédilection pour les sols riches et profonds, ce qui n'est pas du tout le cas chez moi. Elle a besoin d'un sol bien drainé ne retenant pas trop l'humidité en hiver et cela, elle le trouve sans difficulté dans mon jardin. En sol vraiment lourd ou humide, un peu de gravier mêlé à la terre améliorera le drainage.



La viorne de Bodnant est parfois lente à s'installer et sa croissance est lente, il ne faut pas être surpris de ne la voir fleurir qu'au bout de 4 ans, c'est souvent le temps qu'elle met pour s'adapter. Ensuite, elle fleurit généreusement tous les ans. Celle de mon jardin, âgée d'une dizaine d'années commence à être imposante. Dernier atout, son feuillage caduc se colore de pourpre en octobre. Elle ne nécessite pas de taille régulière pour bien fleurir, la taille, légère, vise surtout à équilibrer sa silhouette et aérer le centre de l'arbuste en éliminant les rameaux trop frêles ou mal placés. Cela corrige son port un peu raide. Je me contente pour l'instant de tailler les pousses du sommet pour favoriser l'étoffement des rameaux latéraux. Sur les arbustes vieillissants et moins florifères, on peut rabattre les branches d'un tiers et en supprimer une ou deux parmi les plus anciennes.

Une autre viorne, très connue celle-là, est actuellement en boutons, le laurier tin. Les boutons rose foncé tranchent joliment sur le feuillage persistant vert foncé. Ils s'épanouiront en fin d'hiver et les bouquets de fleurs blanches persisteront jusqu'en avril. Il apprécie le sol léger de mon jardin et la chaleur estivale.


Viburnum Tinus, 01/2011

© Ma Planète Jardin

mercredi 19 janvier 2011

Le jasmin d'hiver, une pluie d'or au jardin


Janvier n'est pas le mois le plus riche en couleurs éclatantes et même si la durée d'ensoleillement augmente quelque peu, la lumière manque encore. Malgré tout, un arbuste particulièrement résistant choisit cette période pour offrir sa floraison jaune d'or, très lumineuse et d'autant plus généreuse que le temps est doux, comme c'est le cas depuis plusieurs semaines.


Jasminum nudiflorum, 01/2011

Planté contre un grillage, le jasmin d'hiver de mon jardin est vraiment très fleuri cette année. La floraison a commencé un peu plus tard que l'an dernier en raison de la vague de froid du mois de décembre. Ses longues branches sont couvertes d'une multitude de petits fleurs tubulaires. J'ai préféré lui laisser une forme libre, je ne palisse pas ses rameaux sarmenteux, ce qui est tout à fait possible mais je les trouve beaucoup plus beaux lorsqu'ils ploient avec grâce. Ils se montrent aussi plus florifères. Il faut surtout lui éviter une taille sévère, ce qui diminue la floraison. L'arbuste est tellement prodigue cette année que les rameaux fleuris débordent en cascade de l'autre côté de la clôture, une vraie merveille. Devant cette munificence, on pardonne facilement à ce jasmin de n'être pas parfumé.



Pendant des années, je ne lui ai prodigué aucun soin, il faut dire qu'il se fait complètement oublier lorsque la floraison est terminée. L'an dernier, je me suis astreint à une petite taille de nettoyage en avril qui consiste à supprimer les brindilles sèches que le jasmin produit en quantité, c'est un peu fastidieux mais très utile car cela permet d'aérer le centre et favorise l'émission de bourgeons florifères. J'en ai profité pour supprimer une ou deux branches âgées.

Il m'a fallu aussi supprimer un nombre incroyable de marcottes spontanées, ce marcottage spontané est le seul défaut de ce jasmin dans les terres légères, comme la mienne, qu'il affectionne particulièrement. Il en devient un peu envahissant. Le jasmin officinal présente aussi cette caractéristique mais lui est en plus vraiment exubérant.



En l'absence de fortes gelées ou de chutes de neige importantes, le jasmin d'hiver restera abondamment fleuri jusqu'à la fin mars.

© Ma Planète Jardin


vendredi 14 janvier 2011

Floraisons hivernales


Floraison hivernale, c'est à peu de choses près ce que donne en français le nom à l'orthographe impossible d'un arbuste bien fleuri en ce moment dans mon jardin, le chimonanthe précoce ou odorant (il possède ces deux caractéristiques). En grec, cela signifie littéralement qui fleurit en hiver. Avec quelques autres végétaux, il nous prouve que l'hiver n'est pas aussi morne qu'il y paraît et que l'on peut avoir des fleurs en toutes saisons. Certes, j'en conviens, le foisonnement n'est pas de mise mais leur présence réconfortante et lumineuse est irremplaçable.

Depuis une dizaine de jours déjà, les fleurs du chimonanthe sont bien ouvertes et elles exhalent leur délicieux parfum sucré. Elles ressemblent un peu -toutes proportions gardées- à celles du tulipier de Virginie. Mais elles ont un seul petit défaut, elles sont pour la plupart-bizarrerie de la nature- comme suspendues à l'envers tout le long des rameaux, de sorte qu'il est difficile d'admirer leur magnifique coeur rouge. Je me réjouis de les voir encore plus nombreuses que l'an dernier. Elle sont apparues plus tôt, grâce notamment à l'exceptionnelle douceur qui règne dans ma région depuis le début de l'année.

Chimonanthus praecox, 01/2011

Il faut cependant être vraiment patient, tant sa croissance est lente et c'est en me souvenant du petit sujet de 40 cm planté voilà 7ans que je me rends compte qu'il a prospéré puisqu'il atteint aujourd'hui 1mètre 70.

La rose de Noël, commence juste à fleurir, essentiellement la variété maxima, tout comme les hellébores d'Orient,que j'aime énormément mais comme toujours, il seront très beaux seulement en mars.


Helleborus niger subsp. maxima, 01/2011

Le jasmin d'hiver et la viorne de Bodnant commencent eux aussi à s'épanouir, sous peu ils contribueront pour de longues semaines à rendre le jardin attrayant en hiver. Etonnamment, le chèvrefeuille d'hiver qui avait quelques fleurs l'an passé à cette période n'en est qu'au stade des boutons. Il prendra le relais de ces floraisons précoces, peut-être fleurira-t-il en même temps que le cornouiller mâle, ce qui ferait un bel ensemble. Le plaisir du jardinier, c'est aussi d'imaginer et d'anticiper.

© Ma Planète Jardin

mardi 11 janvier 2011

Boutures d'hiver


Chaque année au printemps en contemplant mes arbustes préférés bien fleuris, parmi lesquels il y a surtout les spirées arguta et van houttei, je me dis qu'il serait bon d'en avoir plusieurs plantées en groupe pour créer un effet de masse. J'ai donc décidé de profiter de la période hivernale, où l'activité jardinière est réduite au minimum pour tenter de multiplier ces deux espèces. Jusqu'à présent, je m'étais limité au boutures de fin d'été, très faciles à réussir, pour le chèvrefeuille du Japon notamment.


Dès la fin du mois novembre (la sainte Catherine, où tout bois prend racine inaugure traditionnellement une des grandes époques de bouturage de l'année) et jusqu'en février, période durant laquelle la végétation est au repos, il est possible de bouturer un grand nombre d'arbustes à fleurs. On parle de bouture à bois sec puisqu'elles sont effectuées après la chute des feuilles, donc sur des rameaux nus. Cette technique, autrefois couramment pratiquée est tombée en désuétude aujourd'hui. Elle donne pourtant de très bons résultats mais il faut faire preuve de patience car l'enracinement demande plusieurs mois. Par ailleurs, elle ne convient que pour les arbustes à feuillage caduc.

Il faut prélever des pousses d'une trentaine centimètres de long sur des rameaux vigoureux de l'année situés en général aux extrémités. Les pousses trop lignifiées n'émettent pas facilement de racines. La base doit être taillée en biseau au-dessus d'un bourgeon (appelé oeil), le haut de la bouture, trop mince, doit être supprimé. Conservez des tronçons de 20 cm.


Boutures d'arbustes de printemps, 01/2011


Les boutures sont trempées dans de l'hormone de bouturage puis placées en pépinière ou sous châssis. Choisissez un emplacement au nord, cela évite que la végétation démarre avant que les racines ne soient suffisamment développées. La terre doit être meuble et légère. Si besoin, apportez du sable. Enterrez les boutures de façon à ce que trois étages de bourgeons restent visibles. Pour finir, il est bon d'identifier les boutures en plaçant une étiquette résistant aux intempéries.


Pépinière improvisée dans le potager, 01/2011

La mise en place définitive se fera, si les boutures ont bien repris, à l'automne de l'année prochaine.

© Ma Planète Jardin

jeudi 6 janvier 2011

Quatre vivaces à nettoyer après les autres


C'est dans le courant du mois de novembre que je procède au grand nettoyage dans mes massifs de vivaces, les vivaces à floraison estivale et automnale sont rabattues lorsqu'elles sont défleuries et que leur feuillage est sec.
Tous les déchets seront incorporés au compost. Cette année, j'ai laissé quelques fragments de végétaux entre les souches de vivaces et je les ai recouverts d'une couche de feuilles mortes. Cet apport de matières organiques enrichira la terre en humus qui sèchera moins vite pendant les fortes chaleurs de l'été.

Cependant, pour trois espèces de vivaces très robustes, je n'interviens que beaucoup plus tard. Il s'agit du nepeta Six Hills Giant, des anémones du Japon et de l'alchémille. A la fin novembre, ces trois vivaces présentent un feuillage bien vert, signe qu'elles ne sont pas encore entrées en repos. Leur présence contribue à faire oublier le vide qui s'installe peu à peu dans le jardin. En général, ce n'est que vers la mi décembre que je m'en occupe, mais cette année, la neige et le froid trop vif m'ont empêché d'agir. Il y a encore quelques jours, ces plantes avaient un aspect plutôt négligé.

Sous l'action conjuguée du froid et de l'humidité, le feuillage caduc des anémones pourrit assez vite. Il est facile de l'ôter à la main, les tiges, assez dures, doivent être taillées au sécateur. Il faut être prudent et prendre soin de ne pas abîmer les bourgeons qui sortent déjà de terre. Je finis en ratissant les débris minces qui restent sur le sol.


Anémones du Japon avant et après nettoyage, 01/2011


Pour l'alchémille, il faut supprimer régulièrement les feuilles roussies par le gel, souvent les plus vieilles et les plus larges à l'aide d"un sécateur. Deux interventions suffisent la plupart du temps. Parallèlement, de nouvelles rosettes de feuilles apparaissent.

Alchémille mollis avant et après nettoyage, 01/2011

Quant au nepeta, ce n'est pas l'humidité, vite absorbée dans ma terre drainante, qui vient à bout de son feuillage mais le gel et la neige. Il suffit de le sectionner à la base. Au printemps de nouvelles pousses sortiront.


Népéta avant et après nettoyage, 01/2011


J'en profite aussi pour enlever quelques feuilles tachées sur les hellébores d'Orient qui en ce début janvier commencent à fleurir.

Hellébore d'Orient avant et après nettoyage, 01/2011


Le jardin est désormais paré pour l'hiver. Cela laisse pas mal de temps à consacrer aux plantations et transplantations que j'aime faire en janvier pendant les périodes de douceur.


© Ma Planète Jardin

dimanche 2 janvier 2011

Bonne année!


A tous les jardiniers passionnés et blogueurs assidus ainsi qu'à tous les autres, je souhaite une bonne et heureuse année 2011 et toujours autant de plaisir au jardin.


Happy new year to everyone!

Den treuen Besuchern und allen anderen wünsche ich ein gutes neues Jahr!


Pour commencer cette nouvelle année, voici un bouquet composé avec les maigres ressources du jardin:


J'aurais aimé y ajouter des hellébores, du jasmin d'hiver ou de la viorne de Bodnant mais la nature, souveraine, en a décidé autrement.


Et puis, pour oublier le dénuement et la grisaille de l'hiver et nous rappeler que le printemps est une saison merveilleuse (il le sera encore, c'est certain), je ne résiste pas au plaisir de montrer celle qui pour moi est la reine parmi les roses anciennes, la rose Yolande d'Aragon, photographiée en juin dernier dans mon jardin en compagnie d'une julienne des dames, une vivace à la silhouette romantique que j'aime beaucoup:



© Ma Planète Jardin, 01/2011