Cet arbuste dont le nom scientifique est Chaenomeles est communément appelé cognassier du Japon. On le rencontre fréquemment dans les jardins, même s'il est un peu moins répandu que le forsythia. Ce qui fait son succès, c'est essentiellement sa floraison abondante aux coloris chauds, rouge vif le plus souvent. C'est un de mes arbustes de printemps préférés.
On trouve actuellement des variétés de Chaenomeles speciosa, très vigoureux et drageonnant, dans les tons rouge vif (simonii), blanc (nivalis) ou rose saumoné. Ces cognassiers sont très touffus et un peu raides.
Des hybridations avec Chaenomeles Japonica, de taille plus réduite et aux fleurs plus petites ont donné Chaenomeles superba, aux dimensions plus modestes et au port plus étalé, les cultivars les plus communs sont "Crimson and Glory", cramoisi, "Knapp Hill Sarlett", écarlate orangé et bien d'autres encore.
Cognassier du Japon 03/2010
Sa floraison précoce commence en mars, elle dure jusqu'en avril. Les fleurs en forme de coupe peuvent être aussi blanches ou roses, mais la variété à fleurs rouges reste la plus précoce. Elles précèdent les feuilles qui sont d'un beau vert brillant avec des reflets rouges. Sa facilité de culture est très grande car il est d'une grande robustesse et n'a pas d'exigences particulières, seuls les sols trop calcaires ne lui conviennent pas. Ses dimensions raisonnables (2 m de haut sur autant de large) permettent de le placer à peu près partout, on peut le palisser contre un mur, mais je trouve les formes libres beaucoup plus naturelles. Le mien, planté en plein sud ne souffre nullement de la sécheresse ni de la chaleur.
Il faut se garder de pratiquer une taille sévère, car comme tous les arbustes de printemps, il fleurit sur le bois de l'année précédente, en fait sur des rameaux courts nés sur le le vieux bois.Néanmoins, lorsqu'il est âgé, il peut être nécessaire de supprimer quelques vieilles branches moins florifères, ce qui permettra d'aérer la ramure très dense de l'arbuste mais limitera la floraison pendant quelques temps. Cette taille s'effectue aussitôt après la floraison ou à la fin de l'hiver. Attention, ses branches sont épineuses. Pour le maintenir dans des proportions raisonnables, je taille les nouvelles pousses du sommet et des côtés, jusqu'à la fin du printemps, ce qui lui garde une silhouette arrondie.
On peut le planter en isolé où il se remarquera, en haie libre ou en massif associé au forsythia, au groseiller à fleurs et à des bulbes de printemps, c'est cette dernière association que j'ai choisie.
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