Le chimonanthe (chimonanthus praecox), originaire de Chine, est un arbuste assez peu connu et pourtant il mérite vraiment d'être planté. Un de ses principaux atouts est sa floraison hivernale extrêmement parfumée. Ses fleurs jaunes aux étamines rouges ont une forme de clochette renversée, elles apparaissent en décembre-janvier sur les rameaux nus et exhalent une délicieuse odeur de miel. Elles résistent aussi au gel (pas trop intense) et à la pluie, la floraison dure longtemps.
Chimonanthe 01/2010
Je l'ai planté au sud et comme il apprécie les expositions ensoleillées, il semble s'y plaire et ne pas souffrir de la sécheresse estivale ni du calcaire, même s'il préfère les sols argilo-siliceux. Il est accompagné d'une viorne de Bodnant, qui est en fleur elle aussi en ce moment et d'un chèvrefeuille d'hiver dont les boutons commencent à éclore. Pour la première fois cette année, il m'a offert une vraie floraison.
La croissance de cet arbuste rustique (il résiste sans dommage au moins jusqu'à -15°) est réellement très lente, il atteint un mètre cinquante au bout de 6 ans de culture. Adulte, il peut mesurer de 2,5 à 3 mètres de hauteur. A son pied, j'ai planté des crocus, mais je ne suis pas sûr que le chimonanthe soit encore fleuri quand ils s'ouvriront.
L'entretien se limite au minimum, il produit peu de brindilles, pas de bois mort, et comme il pousse lentement, il n'y a pas lieu de le tailler, au moins quand il est jeune. Il n'a ni maladie ni parasite. Certes son intérêt est moindre une bonne partie de l'année, encore que ses feuilles allongées vert tendre soit assez décoratives, mais quel plaisir de le voir fleurir en plein hiver et de sentir son parfum alors que tout est endormi au jardin. Son parfum est aussi puissant que celui des chèvrefeuilles grimpants ou du chèvrefeuille d'hiver. C'est un des arbustes que je préfère.
01/2010
Maintenant qu'il est bien installé, je ne l'arrose plus et je n'apporte plus d'engrais, il faut juste patienter en attendant qu'il grandisse.
01/2010