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jeudi 29 août 2013

Floraisons arbustives de la fin août


En cette fin août, les arbustes à fleurs sont les vedettes du jardin, non qu'ils soient très nombreux à être en fleurs mais leur floraison assez généreuse et leur silhouette harmonieuse les rend intéressants et ils égaient différents coins du jardin. C'est loin d'être le cas des rosiers qui remontent peu en ce moment, il faut dire que la chaleur de ces dernières semaines conjuguée à l'absence de pluies notables n'a guère favorisé la remontée estivale. Quant aux vivaces, elles sont certes fleuries mais elles ont exagérément poussé au printemps et certaines ont à présent une allure un peu degingandée qui nuit à la beauté des massifs.


Si mon attention est autant retenue par les arbustes à fleurs, c'est que certains offrent leur plus belle floraison depuis des années. C'est surtout le cas des deux lagerstroemias du jardin. L'humidité importante du printemps et l'ensoleillement de l'été leur ont réussi mais cela n'explique pas tout. Depuis plusieurs années, j'observais les symptômes d'une maladie inconnue, peut-être une forme d'oïdium. Les feuilles des extrémités se déformaient et les boutons floraux avortaient. Deux pulvérisations de bouillie bordelaise ont jugulé le phénomène.


Le lagerstroemia à fleurs rouges est bien fleuri depuis des semaines et il embellit la partie avant du jardin qui est toujours un peu triste à cette époque de l'année. Non loin de là, un autre à fleurs mauves qui ne fleurissait plus depuis longemps commence à s'épanouir. Me voilà tout à fait réconcilié avec ces beaux arbustes qui boudaient ce jardin (dans l'autre, ils sont toujours très beaux)


Installé il y a deux ans, le buddleia Sungold à bien fleuri. Ses panicules de fleurs jaune orangé font oublier l'absence de remontée du ceanothe Gloire de Versailles planté tout près de lui.


Nettoyé régulièrement, le buddleia davidii fleurit depuis de longues semaines.


Le caryopteris, qui sera remplacé par des variétés plus hautes qu'accompagneront des rosiers jaunes et oranges à l'automne, commence sa floraison.


 Comme les années passées, l'hortensia paniculé est au mieux.


 La spirée Anthony Waterer fleurit pour la deuxième fois.


Amateur de chaleur et à l'aise dans la terre pauvre et sèche du jardin, le vitex  ne me déçoit jamais.


 De même que l'abelia qui restera en fleurs jusqu'aux derniers jours d'octobre.


Deux rosiers cultivés en abustes arrivent malgré tout à se faire remarquer, Line Renaud et La Giralda.


Tous ces arbustes à fleurs sont décidément bien précieux pour assurer le décor de la fin d'été.

© Ma Planète Jardin, 08/2013

mardi 27 août 2013

Début de récolte prometteur pour le chou romanesco


De tous les choux cultivés au potager, le chou romanesco est sans doute le plus beau, la forme pyramidale et très graphique de sa pomme vert clair est unique. C'est aussi l'un des plus savoureux mais c'est également à mon sens le chou le plus difficile à cultiver, ce qui explique le coût élevé de ce légume dans le commerce. Je le cultive depuis des années avec des fortunes diverses et bien souvent il m'est arrivé de récolter des pommes minuscules qui étaient à peine consommables.


Cette année, la récolte s'annonce sous les meilleurs auspices. J'ai récolté hier trois pommes d'assez belle taille. Dégustées tièdes avec une vinaigrette légère pour ne pas masquer leur saveur fine, ces fleurettes sont un délice. J'avais planté des plants du commerce début mai,  dans une terre amendée de compost et d'un peu d'engrais de fond riche en potasse. Copieusement abreuvés par les pluies du printemps et ayant bien profité de la fraîcheur ambiante, ils ont poussé au delà de mes attentes. Bien sûr, paillage et arrosage furent ensuite de rigueur, ma terre est pauvre et sèche.



D'après mon expérience, les résultats sont bien meilleurs avec des plants achetés ( il n'y a pas de plants borgnes) qu'on met en place dès la fin avril et pendant le mois de mai. Les plantations tardives en juin pour une récolte d'automne ne donnent jamais rien chez moi, les plants peinent à se développer à cause la chaleur estivale et les premiers frimas empêchent la formation de belles pommes, en effet ce chou est un peu frileux.


L'an prochain, je replanterai sans faute ce chou au goût si délicat à quelques semaines d'intervalle pour échelonner la récolte. En attendant, il me tarde que ceux qui restent dans le potager donnent à leur tour des boutons floraux à l'aspect appétissant.



© Ma Planète Jardin, 08/2013

samedi 24 août 2013

Quelques vivaces pour fleurir la fin de l'été


Tous les jardiniers le reconnaîtront sans hésiter, l'été n'est vraiment pas une période favorable pour la plantation des vivaces, la réprise est aléatoire et les plantes mises en terre risquent de végéter même si les arrosages sont suivis. En général, je respecte cette règle, d'autant que l'été est souvent chaud et sec dans mon jardin et que les plantes bien installées sont fréquemment assoiffées. C'est le cas en cette fin août où l'absence de pluie depuis près d'un mois commence à se faire sentir.

Pourtant, j'ai dérogé doublement à mes principes en me laissant tenter par quelques vivaces qui étaient très belles. J'aime planter de jeunes sujets non fleuris en octobre ou en mars mais cette fois je n'ai pu résister en voyant de belles potées fleuries de gaillardes et de sauges vendues à un prix raisonnable. Je n'aurais pas fait une telle exception pour des plantes qui aiment la fraîcheur comme les rudbeckias mais ces deux espèces au feuillage fin, velu pour la gaillarde, luisant pour la sauge, résistent très bien à la sécheresse. Elles auront suffisamment de ressources pour continuer à fleurir tout en s 'enracinant correctement.


J'ai choisi deux gaillardes aristata étiquetées comme étant 'Arizona Sun' et 'Fanfare' mais qui ressemblent à s'y méprendre à 'Arizona Apricot' (!). Elles ont pris place dans un massif ensoleillé que colonisaient des euphorbes qui ont été supprimées. Cette gaillarde forme une touffe compacte de 30cm d'où émergent des fleurs doubles en forme de marguerite aux pétales jaune d'or teintés d'orange. Avec les lavandes officinales au jolies fleurs bleue pâle, elles fomeront une  scène colorée.



Les deux sauges microphylla, une rouge et une orange, sont destinées au jardin exotique en remplacement d'acanthes qui prenaient trop d'ampleur dans une bordure située près d'une allée.


J'avais aussi repéré de belles lavandes Grosso (en fait un lavandin) dont les épis longs et fournis bleu foncé sont magnifiques. D'autres que moi y ont succombé, quand je suis retourné à la jardinerie, les plants fleuris avaient tous disparu. J'en ai quand même pris un mais sans fleurs. Il remplacera les vieux pieds que je possède et que je n'arrive pas à bouturer.



Une parenthèse bien agréable car en cette fin d'été, les travaux jardiniers sont réduits à presque rien.

© Ma Planète Jardin, 08/2013

jeudi 22 août 2013

Eviter le dessèchement du chitalpa en sol sec


Le chitalpa qui égaie le jardin au coeur de l'été avec ses belles feuilles lancéolées et ses grappes de fleurs roses striées de pourpre et de jaune est assez facile à cultiver. Il aime le soleil et la chaleur qui favorisent sa floraison, il s'adapte à la plupart des sols mais j'ai eu l'occasion de me rendre compte l'an dernier que les sujets bien développés détestent la grande sécheresse, surtout au moment de la floraison. Sans être excessivement gourmand en eau, le chitalpa tashkentensis a besoin de fraîcheur, une caractéristique qui lui vient de l'un de ses parents, le catalpa.


L'an dernier, à peu près à cette époque, le temps était très sec. Il n'avait pratiqument pas plu de tout le mois d'août. Le chitalpa de mon jardin, haut de près de 3,5m, semblait en pleine santé et sa floraison était belle. Soudain des branches entières ont dépéri, les feuilles ont grillé et sont tombées. L'arbuste faisait triste figure et pour ne plus assister à ce spectacle, j'ai taillé toutes les branches au niveau du tronc. Après les pluies abondantes du mois d'octobre, de nouvelles pousses bien vigoureuses s'étaient développées. Elles font à présent près de 2m. Le sol superficiel et très sec de mon jardin était la cause de ce dessèchement brutal.


En cette fin août, le manque d'eau se fait sentir mais le chitalpa resplendit de santé. Ses rameaux de l'an dernier, quoiqu'un peu aplatis par la tornade du 27 juillet dernier, sont bien verts et ils portent des fleurs qui s'épanouissent les unes après les autres. Aucun signe de déshydratation en l'absence de tout arrosage, juste quelques légères traces d'oïdium sur certaines feuilles.


J'ai  donc décidé de tailler mon chitalpa assez court chaque année en fin d'hiver, comme je le fais pour tous les arbustes à floraison estivale. En limitant son développement, je l'aiderai à surmonter les périodes de sécheresse qui ne manquent jamais d'arriver dans ma région. Finalement, sa silhouette plus trapue convient mieux aux dimensions somme toute modestes du massif où il prospère.


J'imagine qu'en cultivant le chitalpa dans un sol léger, bien drainé et frais on ne s'expose pas à ce genre de désagrément mais dans une terre ingrate comme la mienne, il faut trouver des parades.

© Ma Planète Jardin, 08/2013

mardi 20 août 2013

L'hibiscus des marais, une vivace estivale à la floraison spectaculaire


Appartenant à la grande famille des malvacées, l'hibiscus des marais, encore appelé hibiscus moscheutos ou ketmie des marais est une plante vivace herbacée à souche ligneuse qui ne passe pas inaperçue lorsque ses fleurs d'une taille impressionnante s'épanouissent. Cette année, la floraison de celui qui est installé dans mon jardin exotique est particulièrement belle et sa végétation très luxuriante sans doute en raison des pluies abondantes du printemps et de l'ensoleillement généreux de cet été. J'en possédais autrefois plusieurs à fleurs roses ou blanches marquées d'un oeil pourpre qui étaient superbes mais ils étaient plantés dans une terre trop sèche et ils n'ont pas survécu.

Il ne me reste qu'un spécimen âgé de 8 ou 9 ans  qui très vigoureux (il atteint 1,50 de haut et 1,30m de large). Ses feuilles aux rebords découpés sont d'un vert un peu mat et ont la texture veloutée des feuilles de guimauve, une autre malvacée qui peuple mon jardin. Les fleurs rose foncé s'épanouissent du début août à la fin septembre. Leurs corolles aux pétales d'une grande finesse s'ouvrent en coupes très larges de 15 à 20 cm de diamètre. De leur coeur émergent des étamines jaunes à la structure tubulaire. Elles sont éphémères mais se renouvellent continuellement. 


Cet hibiscus qui croît naturellement dans des zones humides aux USA a besoin d'un sol toujours frais et riche en matière organique. Il aime le soleil mais il faut lui éviter les expositions brûlantes et l'abriter du vent. En période sèche, je l'arrose très régulièrement. On peut pailler son pied pour maintenir la l'humidité. Robuste, il n'est jamais malade.


Cette beauté exotique réclame peu d'entretien. Je ne le fertilise pas car ma terre est riche mais en sol pauvre on peut lui apporter du compost mûr. En saison, je supprime à la main les fleurs fanées pour éviter la formation de graines qui épuise la planté et à la fin novembre je taille toutes les tiges sèches au niveau du sol. Bien que la souche puisse résister à des gelées assez fortes (-15° à -20)°, je la protège avec des feuilles mortes et un voile d'hivernage que j'enlève au printemps.



Une vue du massif dans lequel il est installé. De nouveaux sujets l'y rejoindront l'an prochain.


© Ma Planète Jardin, 08/2013

dimanche 11 août 2013

Luxuriance estivale pour le jardin exotique


Les pluies abondantes du  printemps et la chaleur du mois de juillet ont réussi à la plupart des plantes exotiques qui peuplent le jardin, elles apprécient ces conditions. Beaucoup ont pris une ampleur considérable et certaines plantes à fleurs ont non seulement rattrapé leur retard mais leur floraison est sans doute la plus belle depuis des années. Il n'y a pas le moindre signe de dessèchement, les végétaux sont foisonnants, la pelouse verte et l'ambiance, sans être tropicale, est vraiment exotique, un  résultat que je suis heureux d'obtenir.

Cet été voit le triomphe des agapanthes, les hampes florales, très nombreuses, font plus de 1,60m. Les fleurs sont de belle taille.


Les euryops, dont quelques-uns ont été remplacés en juin, se développent et sont presque aussi fleuris que pendant l'arrière-saison.


Les sauges des marais sont bien fleuries également.


Les phygelius, un peu moins, mais ils ont offert une extraordinaire première floraison en juin.


Les cannas, qui ont démarré très tard, poussent vite et fleurissent correctement.


Les ricins qui ont germé début juin seulement à cause de la grande fraîcheur du printemps seront vraiment beaux dans deux ou trois semaines.


Adaptés au sol maigre de cette bordure, l'helichrysum (qui devra être nettoyé), le teucrium hircanicum et la lavande blanche ont été prodigues.



Le fond du jardin, que je nomme la 'petite jungle' est luxuriant à souhait. Il manque la couleur des brugmansias et des hedychiums. Les premiers fleurissent souvent en septembre, les deuxièmes fin août.

 

Ce jeune laurier rose est plein de promesses. Cette espèce est la plus florifère dans la région c'est pourquoi je l'ai planté même si sa couleur n'est pas celle que je préfère. 



Pour ne pas être débordé par le développement du feijoa et du grevillea qui ont vite fait de gêner le passage, il m'a fallu jouer de la cisaille.


L'agave et le dasylirion restent eux toujours très sages.


Le lantana sellowiana qui passe l'hiver en terre est le seul qui soit fleuri.


Dans la partie avant du jardin où les plantations peinaient à s'étoffer, le lilas des Indes et un laurier rose qui restait chétif me surprennent par leur belle floraison.


Il aura suffi de quelques semaines de beau temps pour métamorphoser le jardin qui faisait triste figure en mai, un vrai bonheur.

© Ma Planète Jardin, 08/2013