Les fortes chaleurs qui règnent dans mon jardin en été dessèchent toujours en profondeur le sol superficiel qui ne retient jamais bien longtemps les pluies d'orage même abondantes. Les floraisons remontantes ne le sont souvent que très peu ou même pas du tout pour certains arbustes. La plupart de mes rosiers, surtout les variétés anciennes, marquent une grande pause pendant l'été et ne refleurissent fréquemment que pendant l'arrière-saison si elle est suffisamment fraîche et humide. Je m'y suis résigné et me console avec la floraison généreuse des vivaces.
Il y a malgré tout de notables exceptions. Quelques rosiers offrent une belle remontée au coeur de l'été. Cette année, les rosiers anglais Heritage et The Prince, touchés par le marsonia n'en font pas partie mais ils se sont refait une santé. Sans surprise, Line Renaud commence à refleurir une quinzaine de jours seulement après la première vague de fleurs qui a duré très longtemps.
Même constat pour Salet dont le feuilage à souffert des pluies incessantes du mois de juin. Les roses, très nombreuses, avaient pourri. Ses roses du moment accompagnent la deuxième floraison de la spirée Anthony Waterer.
Tout comme le Bourbon Boule de neige, bien florifère malgré le marsonia.
Alister Stella Gray fleurit de manière continuelle depuis le mois de juin, il se transforme enfin en grimpant et ses longs rameaux souples vont rejoindre sous peu le chèvrefeuille.
Pink Cloud aussi prend ses aises, ses branches s'allongent beaucoup.
Pierre de Ronsard dont le feuillage est très sain offrira dans quelques jours une belle remontée.
Déçu par la floraison maigre et la base très dégarnie de Bouquet d'or, je l'avais rabattu très sévèrement en juin ce qui n'est pas très orthodoxe. Il repart avec vigueur et contre toute attente, il refleurit.
Après cette petite refloraison, les branches un peu gênantes de Roseraie de l'Haÿ seront raccourcies.
Les petites roses de Comte de Chambord offrent un contraste saisissant avec les grosses inflorescences de l'hortensia paniculé.
Tous les ans, Chaplin's Pink, en principe non remontant, succombe au marsonia après une belle floraison. Débarrassé de ses feuilles malades et taillé, il s'obstine à refleurir un peu.
Georges Dickson et Aloha, deux petits nouveaux, montrent à l'envi que les hybrides de thé sont les plus florifères de tous les rosiers.
Les viornes de Chine, c'est rarissime chez moi, redonnent quelques fleurs alors qu'elles prennent déjà les teintes pourpres de l'arrière-saison.
Malgré la météo cahotique, cet été décidément hors norme réserve quelques belles surprises.
© Ma Planète Jardin, 08/2013
coucou
RépondreSupprimerune belle série de rose dans ton jardin, si par hasard tu tailles a l'automne je suis preneuse pour des boutures bien sur je participa aux fdp
je cherche (hortensias et viornes)
a bientôt
mp