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dimanche 27 septembre 2015

Jolie remontée automnale pour le nepeta 'Six Hills Giant'


A  la fin septembre, beaucoup de vivaces automnales comme les grands sedums, les anémones du Japon ou les soleils sont bien fleuries et elles apportent un peu de couleur dans les massifs qui seraient bien mornes autrement. Pour le moment, le regard est pourtant surtout attiré par le nepeta Six Hills Giant toujours superbe au printemps lorsqu'il accompagne la floraison des rosiers, puis un peu moins élégant même s'il porte encore des fleurs. Depuis plusieurs semaines, il offre une très belle remontée, en fait il se montre aussi florifère qu'au printemps ou peu s'en faut.



Dans mon jardin, cette vivace pleine de ressources est la seule à pouvoir donner une deuxième floraison très généreuse après avoir été taillée au niveau de la souche, une expérience que j'ai dû faire sous la pression des conditions climatiques. Ce traitement ne réussit pas (chez moi en tout cas) aux géraniums vivaces qui retrouvent certes un feuillage pimpant mais refusent de refleurir.




En général, ce nepeta ne demande qu'une taille par an, que je pratique fin novembre ou début décembre quand les dernières fleurs ont fané et que le feuillage avachi et terne a perdu tout attrait. La canicule de juillet dernier a eu raison de la résistance du nepeta. Les fleurs ont grillé en totalité, le feuillage a jauni et les touffes ont fini par s'affaisser complètement. J'ai rabattu entièrement les nombreux sujets du jardin, ce qui a créé une sensation de vide inhabituelle dans les massifs. Les pluies surabondantes de l'été (200mm de pluie sont tombés sur le jardin en août-septembre) ont permis cette éclatante renaissance du nepeta qui est bien fleuri et possède le même port impeccable qu'en mai-juin. La taille d'automne sera simplifiée car il n'a pas retrouvé sa taille normale mais ses dimensions plus compactes lui vont très bien.



Une opération que je referai sans hésiter si d'aventure de fortes chaleurs venaient à se produire aussi tôt dans la saison, le nepeta, un trésor parmi les vivaces, est de taille à supporter une telle intervention. Il accompagne joliment la petite remontée des rosiers Lavender Dream, Heritage, Mutabilis, The Prince ou Narrow Water et la floraison de The Fairy, quasi ininterrompue depuis juin



 © Ma Planète Jardin, 09/2015

jeudi 24 septembre 2015

Belle floraison des asters du Jardin de la Roche Saint-Louis (1)


Le temps  souvent pluvieux, gris et très frais que ma région connaît depuis plusieurs semaines a considérablement retardé la floraison de la plupart des asters du jardin. On est bien loin du  festival de couleurs des années passées. En ce tout début d'automne, seuls les asters Andenken an Paul Gerber  et Herbstschnee,  qui sont toujours très précoces quelles que soient les conditions, sont bien épanouis. Andenken an Alma Pötschke, Harrington Pink et Pink Star, un aster ericoide d'une grande élégance, ne portent encore que quelques fleurs. Ces vivaces ont en effet besoin de lumière et de soleil pour éclore.


Pourtant, quelques variétés nouvellement installées bravent ces conditions peu favorables et parviennent à offrir une belle floraison au bout d'une saison seulement. Trois asters novae-angliae et un aster hybride reçus de la Pépinière Roche Saint-Louis en novembre dernier font preuve d'une incroyable vigueur et on les dirait installés depuis quelques années, un vrai tour de force dans une terre comme la mienne.


Le plus fleuri des trois est Christopher Harbutt, un aster de la Nouvelle Angleterre aussi large que haut à fleurs doubles bleu violet foncé, sa floraison généreuse à l'extraordinaire couleur rare à cette saison et son port impeccable en font un aster d'exception.


A côté de lui, l'aster Rosanna est tout aussi remarquable. C'est un grand aster mais il reste très droit contrairement à d'autres du même groupe. Ses grandes fleurs d'un rose malvacé foncé sont superbes.


Le troisième se trouve sur la gauche, il s'agit de Madame Loyau, une variété classique à fleurs semi-doubles d'un rose très clair. Malgré sa haute taille, il ne se couche pas, un défaut propre au célèbre Andenken an Alma Pötschke.



Planté sur le devant du massif où la terre est  très médiocre, l'aster Kylie, un hybride entre l'aster Andenken an Alma Pötschke et l'aster eicoide White Heater donne un vrai nuage de petites fleurs rose tendre à coeur framboise, lui aussi est  de très bonne tenue.



Sous peu ce seront d'autres asters, venus eux aussi du Jardin de la Roche Saint-Louis, qui assureront le spectacle. Une pépinière que je recommande vraiment pour la qualité de ses vivaces.


© Ma Planète Jardin, 09/2015

dimanche 20 septembre 2015

Sweet 100, une tomate cerise prolifique qui peut se tailler


Depuis des années, je cultive cette variété de tomate cerise hybride, une des premières apparues sur le marché et une des plus faciles à se procurer en plants prêts à planter. Longtemps, je me suis contenté de mettre les pieds en terre et de les tuteurer puis de les abandonner à eux-mêmes pour finir par être bien vite dépassé par leur développement important et leur exubérance un peu folle. Certes, le rendement était bon mais le ramassage était malaisé, les plants finissaient par se coucher sur le sol ce qui  avait pour conséquence d'écourter la récolte car cela entraînait des maladies, principalement le mildiou qui leur était fatal.


En principe, la taille n'est pas nécessaire pour cette variété de tomate à port indéterminé. J'ai malgré tout décidé cette année de lui appliquer la même taille que pour les tomates à gros fruits dans le but non pas d'augmenter la production mais de contenir leur vigueur et de les empêcher de se libérer de leur support. 


J'ai éliminé régulièrement les tiges secondaires de la base pour ne garder qu'une tige principale solidement fixée au tuteur puis j'ai ébourgeonné la tige jusqu'à ce que le feuillage soit trop touffu pour identifier les gourmands. A ce stade, les fruits ont déjà une belle taille en partie basse. Comme pour les autres tomates, je ne pratique pas l'écimage. Les plants, attachés à maintes reprises, mesurent à présent plus de 1,80m de haut, les tuteurs ont été rehaussés et même si le haut des tiges s'affaisse un peu, les tomates cerises, qui sont restés bien droites, ne présentent aucune trace de maladie sans avoir eu besoin de traitement à la bouillie bordelaise.



Malgré la très grande fraîcheur qui règne actuellement en matinée, la plus grande ennemie de cette variété de tomate, la récolte est bonne comme le montre la photo ci-dessous prise vendredi dernier. Au bout de deux mois de récolte, les fruits sont plus petits mais toujours aussi délicieux. J'utiliserai sans hésiter la même technique l'année prochaine pour discipliner mes tomates cerises et je ne doute pas que la récolte se prolonge aussi longtemps.




© Ma Planète Jardin, 09/2015

mercredi 16 septembre 2015

'Whirlwind', une anémone du Japon pleine de qualités


Vivaces reines de l'automne, les anémones du Japon n'ont pas leur pareil pour fleurir le jardin  dès la fin août et durant tout l'arrière-saison. Malgré la délicatesse et la générosité de leur floraison, certaines variétés ne sont pas sans défauts et posent parfois quelques problèmes au jardinier. C'est le cas pour l'anémone 'September Charm' actuellement en fleurs dans mon jardin. Le fait qu'elle drageonne à l'excès ne me gêne nullement, je lui laisse assez d'espace pour s'étendre sans étouffer ses voisins, non ce qui est problématique, c'est plutôt le manque de tenue de ses tiges qui s'affaissent sous le poids des fleurs (et aussi à cause des pluies et du vent que le jardin subit dernièrement). Je suis tantôt  agacé par leur aspect dégingandé, tantôt charmé car il donne un air sauvage au massif et la vision des tiges croulant sous les fleurs est des plus romantiques.


Anémone du Japon 'September Charm'

Fort heureusement d'autres anémones japonaises se tiennent mieux tout en étant aussi florifères. 'Whirlwind', une anémone qui n'a aucun défaut, fait partie de ces petits bijoux. Cette variété à port compact ne dépasse pas 1m de haut pour une largeur de 50cm environ. De son beau feuillage vert clair et profondément découpé émergent des tiges fines mais bien rigides qui portent des fleurs en coupes semi-doubles de 5cm de diamètre. La blancheur de neige des pétales légèrement ondulés est rehaussée par les étamines dorées et la couleur verte du coeur. 


La floraison commence en général dès les premiers jours de septembre et se prolonge jusqu'en octobre, de nouvelles fleurs apparaissant régulièrement. Malgré le gros coup de vent de la fin août et le déluge qui a suivi, elle est restée bien droite et pimpante sans aucune intervention de ma part. Je laisse les fleurs fanées en place car le coeur en forme de bouton est très décoratif une fois la floraison terminée.


Cette très belle anémone présente aussi l'immense avantage d'être très peu traçante, c'est à peine si quelques rejets arrivent à s'éloigner de la souche. Elle ne se ressème pas non plus, contrairement à Robustissima, une autre très belle anémone japonaise à floraison estivale qui a fini par se ressemer à l'envi dans le remblai du chemin.



Placée à la mi-ombre, elle n'a reçu pratiquement aucun arrosage pendant la canicule de juillet. Je m'étonne d'ailleurs qu'elle puisse devenir aussi belle dans une terre aussi ingrate que la mienne, sans engrais ni  fumure organique. C'est là une des grandes forces des anémones du Japon, elles poussent dans toutes les terres si on prend soin de les protéger du soleil ardent.



Une anémone facile à maîtriser que je recommande vraiment à tous les jardiniers.



© Ma Planète Jardin, 06/2015