Dans mon jardin, les rosiers installés le long du chemin ont un port
assez souple et dénué de toute raideur mais s'ils étaient plantés
seuls, leur allure serait tout de même un peu stricte, sans doute à
cause de la forme rectiligne du massif. Il manquerait l'effet de
foisonnement et la touche naturelle que peuvent seules apporter les
vivaces. Leur moutonnement et leur apparence un peu sauvage atténuent les
contours un peu trop géométriques de la plate-bande.
Toute
la difficulté fut en fait se choisir des espèces qui résistent au
soleil souvent brûlant de l'après-midi (le massif est exposé plein sud),
tolèrent la sécheresse et se contentent d'un sol maigre. Le nepeta Six
Hills Giant remplit aisément toutes ces conditions et il fut au départ
le seul à habiller les rosiers. Sa couleur bleue se marie avec toutes
les teintes de roses et son élégance champêtre me plait beaucoup,
Par petites touches, j'ai ensuite planté quelques iris que je trouve superbes associés aux rosiers.
Des valérianes, solides et florifères, ont été peu après ajoutées.
Et aussi quelques pivoines
Des
sauges des prés qui poussent spontanément chez moi sont venues ensuite.
Sur la bordure la moins exposée au soleil, des alchémilles ont
récemment pris place
Finalement,
la base de la bordure côté chemin a été ornée de quelques pâquerettes
des murailles qui sont devenues très belles et qu'il me faut contenir à
présent
L'avantage de ces mariages, c'est que le massif restera fleuri même quand la première vague de roses sera passée.
Un décor que je ne me lasse pas d'admirer surtout en mai et juin.
© Ma Planète Jardin, 06/2019