C'est bien connu, les rosiers sont des plantes gourmandes et pour qu'ils offrent des fleurs en cascades il faut les nourrir convenablement. Pour ma part, j'effectue ce travail en trois temps. A la fin de l'hiver, chacun d'entre eux reçoit un copieux apport de compost maison bien mûr que j'épands simplement à leur pied. Les vers de terre se chargeront de l'incorporer au sol et les micro-organismes finiront de le transformer en humus dont les rosiers sont friands.
Parfois, il me faut attendre la mi-mars mais cette année le temps doux qui règne m'a permis de le faire beaucoup plus tôt. Certes, vider la fosse à compost est une tâche fatigante qui demande de l'énergie. Pour le jardinier, qui s'est reposé pendant la mauvaise saison, c'est un entraînement aux travaux également assez physiques qui suivront au printemps.
Les rosiers apprécient cette matière organique et c'est pour moi le moyen idéal de me débarrasser de tous les déchets végétaux accumulés de la fin de l'été à la chute des feuilles en novembre qui elles donneront un compost destiné au potager. Bien sûr, d'autres amendements organiques comme le fumier qui peut être déshydraté et enrichi d'algues conviennent parfaitement.
En avril puis début juillet chaque rosier recevra une poignée d'engrais riche en potasse et contenant de la magnésie. Quelques-uns, notamment les Bourbons, qui sont voraces, auront droit en outre à de la potasse organique particulièrement recommandée pour obtenir une floraison généreuse. Je n'ai pas fait de traitement à la bouillie bordelaise, je me suis contenté d'une pulvérisation en novembre et uniquement sur les sujets qui ont souffert de maladies pour ne pas saturer le sol en cuivre.
La végétation de beaucoup de mes rosiers, qui a déjà bien démaré, devrait s'en trouver stimulée. Gageons que la floraison sera belle grâce à tous ces soins.
Francesca Sourire d'Orchidée
© Ma Planète Jardin, 02/2014